Requiem For A Dream
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Enfers & Damnation
Une nouvelle intrigue : Une maladie, un virus, bien étrange ravage la communautés des vampires.
Fièvre, Hallucinations, Vomissements, Coma, Soif de Sang, Sautes d'Humeurs, ... sont au Rendez-vous.

Nous avons une surpopulation de vampires ~ Tentez de favoriser les humains, ou bien la Damnés Ahmès & Akai Yume
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 Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia]

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Ketsia A. Andrews
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Ketsia A. Andrews


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MessageSujet: Re: Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia]   Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia] Icon_minitimeDim 25 Oct - 23:53


Les Péchés Capitaux
...........................................La Luxure.



    Les méandres de toute une vie tournoyaient dangereusement autour de son crâne. Rien à faire, ses souvenirs s'obstinaient à venir s'écraser contre son crâne. L'air indifférent, l'homme avançait dans les rues bondées de Tôkyô. Rien à faire, rien à dire. Il sortait du Palais du clan Akai Yume... Japonais. Le rêve rouge. Soit. Un rêve de sang, ou de haine, ou bien d'amour ? Ou alors ce nom était-il apparenté à la couleur des iris de ces buveurs de sang humain ? Allez savoir. Aliséa n'en savait rien. Il était là, parmi les hommes, ces humains qui ne doutaient pas de leur présence, ou alors un tantinet, cinématographiquement. Que c'était drôle, de voir ces inepties profondes cartonnées dans le Monde du Septième Art. Drôle. Risible. Presque insultant.
    Ce mannequin marchait lentement. Il n'avait rien d'autre à faire. Visiter ce monde, qu'il avait déjà parcouru des centaines de milliers de fois, en plus de dix mille ans. Il avait vu ce monde évoluer, les valeurs et les erreurs humaines s'enchaîner. Toujours sur le côté. Spectateur et non pas acteur. D'un monde qui n'était pas le sien. Abandonnant principes sanguinaires, pour prendre un peu le partie de ses Hommes qui étaient dotés de langage. Chose qui les différenciaient des animaux paraît-il.

    Le vent s'intensifia, ses crocs gelés lui dévoraient le visage, et fit libérer ses cheveux de son écharpe. Éteindre sa cigarette. Un petit grognement, le vampire se débarrassa de celle-ci. Plus aucune utilité. Un cadavre. Un mégot écraser par terre. Il croisa un vampire. Mais, du genre avec la grande cape noire, les crocs en plastiques, et les lentilles rouges. Amusant. Les crocs de Ketsia furent à l'air, et il sourit à l'enfant. L'air amusé. L'effet fut immédiat, réveillant un doute dans son frêle corps. Il continua son chemin, attrapant une nouvelle cigarette. Il fumerait, pour un ou deux mois. Paressait à la marijuana. Ou a l'exctasy. Enchaînerait avec l'héroïne ou la coke. Passait par une consommation abusive de sucettes chimiques. Puis au chewing-gum. Et nous passerons ensuite au registre alcool. Sucre, Alcool, Drogue. Et pendant chaque période, il s'abandonnait à la gourmandise charnelle. Jusqu'à jour où il tombera sur l'être si désirable, qu'il ne penserait même pas à songer de se trouver un nouvel partenaire. Ce cher Kazumi ... Qu'il touchait de temps à autre... Quelques hommes, quelques femmes, ne pouvant étrangement pas leur faire subir ses impulsions sadiques. Aaah ! Que de fragilité ces humains !

    Le vent se calma. Il alluma la cigarette discrètement. Elle était entre ses lèvres, et soudainement le bout en fut grillé. Une taffe. Libération. De quoi ? Libération tout court. Ne mâche pas mes mots. Ne les explique pas. Écrit, lit. C'est tout. Je n’aime pas les phrases. Les phrases Longues. Je n’aime pas les verbes non plus.

    Une relation, sur laquelle il ne cracherait pas... Douceur et subtilité. Aucune vulgarité. A la benne. Avec ce Prince d'Hongrie. Bathory. Ce qui était drôle, c'est que cette famille, était vraiment l'une des seules à rentrer dans l'histoire des Hommes. Comtesse Bathory, première femme vampire. Elle noyait ses victimes. Buvait leur sang, ou bien en prenait des bains, pour rester belle, et jeune. Selon les versions bien entendu. Ca le faisait rire ! C’était comme ce soir-là, Halloween. C'est chouette non ? Il aurait dû se déguiser... En vampire. De l'époque, il aurait sortis ses tenues de samouraï, ou ses longs kimonos. Ou alors ses longs manteaux noir, fendus derrière. Avec la chemise au col bouffant, ainsi que les manches. Les cheveux en arrière, les yeux rouges, et puis une gousse d'ail autour du cou. Cette idée qui l'avait frappé le fit pouffer de rire. Prendre pour un fou. Que faire. On s'en fou. On avance.

    Mannequin. Nom de scène ? Nightmare. Il est votre cauchemar... Le cauchemar de vos fantasmes que vous ne pourrez jamais réalisé. Ce mannequin mondialement connu, qui avait sorti il n'y a pas trop longtemps un joli photo book qui se nommait "Glam's Touch". Que des photos en noir et blanc, toutes habillés, mais qui jouait sur la sensualité et les regards du modèle. Il avait beaucoup de talent, et sa beauté figée sur le papier. papier qui ne semblait pas être à la hauteur, ou photo, pour représenter au mont degré ce qui rayonnait de lui. Belles photos. Peu d'aura. Il était imposant et attirait l'œil. Certes. Son regard fascinant, oui. Mais il n'y avait pas cette aura glaciale et magnétique qui se traduisait à 100% sur les photos. Elle y était... Mais rien ne fallait d'avoir ce Dieu aux émeraudes luisantes, qui vous dominait de ses un mètre quatre vingt face à fou. Japonais. Russe. Il était plus grand qu'eux. Les dépassant pour la plupart. Muet, il se faisait discret, et pourtant on ne le ratait pas.
    Lui qui avait ramené ses cheveux contre lui, fut encore surpris par une rafale. La cigarette s'éteint de nouveau. Grogne de nouveau, et l'écrase. Mais cette fois-ci ... Quelque chose d'intime le fit se retourner. Quelque chose. Non. Quelqu'un. Du désir. Lié à lui. Il le sentait, cette soudaine bouffée d'émotions. Rien à part du stress, de l'agacement par les mauvaises farces des enfants déguisés, de l'empressement ne l'avait jusqu'alors entouré. Là, ça sortait, c'était comme le soleil dans une nuit. Il n'y a rien à y faire. Une vague dans une piscine.

    Son regard balaya cette foule de l’autre côté de la route, qui attendait sagement que le bonhomme passe au vert. Japon. Monde technologique. Personnes pressées. Très. Le voilà. Son regard croise celui de l’homme … Un sourire orna ses lèvres quelques secondes, en captant ce qu’il désirait... que c’était drôle. Peut-être que sa soirée finalement ne serait pas si morne que ça. Il respira enfin. Se nourrissant de toutes les odeurs qui l’entouraient. Bonne ou mauvaise. Tabac ou alcool. Femme, homme, enfants. Il cherchait la sienne. Tentait de la deviner. Il envoya valser le cadavre de sa cigarette, et s’humecta les lèvres. Il continua à faire quelques petits pas, disparaissant derrière le début d’une masse de personne. Non, ne me touchez-moi, laissez-moi. Il s’écarte, il se met plus loin. Il attend. Le voilà qui vient. L’air indifférent. L’asiatique n’est pas si petit que si … Et assez bien habillé. Non, pas du tout, mais il aimait bien son style. Approches mon petit, vient. Je ne ferrais que te croquer, mon ange. Il obéit, c’est bien. Il haussa légèrement un sourcil, son regard glissant du visage au corps de l’humain. Le piercing. Amusant. Le sien glissa contre son palais, et il s’approcha enfin, lui, le vampire, le conquérant. Celui qui n’arrivait rien demandé, mais Dieu lui avait donné un jouet. Dieu était con.

    Un sourire peut-être trop carnassier. Ses doigts vinrent frôler sa joue, ses longs ongles vernis de noirs. Mais aussi de petit strass brillant. Vive la manucure. Les doigts descendent et attrapent doucement le menton. Un petit pas de plus, lève la tête. Ketsia approcha ses lèvres des siennes, simples effleurements, alors que son souffle étrangement chaud se répandit contre les lèvres glacées. Ce qui avait bien avec ce froid, c’est que son contact gelé était alors normal. Son souffle exquis, créer une fois de plus pour supplanter tout parfum, tout effluves. La maligne, son amie sa langue, vint titiller, jouer avec le beau piercing du jeune humain. Un sourire en coin se traça sur son visage. La piercing puis la lèvre inférieure. Un doux parcourt, lent et sensuel, alors que ses doigts vinrent regarder le visage de l’enfant. La maligne se glissa entre les gelées, pour venir se réchauffer contre la sienne. Alors que sa main accrocha le pantalon de l’autre, par la ceinture. Pour l’attirer un peu plus vers lui. Lui, ce grand brun aux cheveux longs, aux yeux verts, qui était simplement habillé d’un jean noir qui tombait sur ses rangers. Une chemise noire, avec un magnifique tigre dans le dos, caché par son long manteau.

    Mais la main est aussi très coquine dans son genre. Elle soulève doucement le haut de l’homme, alors qu’ils s’embrassaient toujours. Ses doigts se posèrent vers le bas, sur son bas ventre, et glissa un peu sous le pantalon. Juste les doigts, ses ongles se plantant dans peau fraîche et endormie. Le vampire rompit le baiser, après avoir décida de lui avoir assez donné de son exquis goût. Ses lèvres glissèrent dans son cou. Petit suçon. Petite marque bien visible. Marque de son passage. Et il se redresse, lui adresse un simple clin d’œil accompagné de ce genre de sourire aguicheur, qui signifiait tout haut « Tu joues ? ». Un défi. Le début d’une partie. A savoir si l’humain accepterait cette partie, alors que Ketsia, ce Prince d’Europe, s’éloignait déjà. Une nouvelle cigarette en main.



Dernière édition par Ketsia A. Andrews le Dim 15 Nov - 1:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia]   Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia] Icon_minitimeMar 27 Oct - 13:03

    Le vampire jouait avec lui. Et diable. Il aimait ce jeu. Succulent jeu. Subtile et pourtant pas des plus implicites. Oh non. Loin de là. Une proie, un prédateur, un décor. Un objectif. Ou pas. Tout était dans la poche de Ketsia. Mais ce dernier semblait insatisfait. Il aimait se faire désirer. Il aimait devoir se faire désirer, jouer, et convaincre. Échapper à celui qui le voulait, se faire capturer. Il aimait aussi que l'autre se fasse désirer, qu'il échappe à Ketsia. Mais ... Avec cet humain. Tout ceci allait sûrement devoir passer à la trappe. Il le suivait docile, il le rattrapait après s'être littéralement fait agressé par un inconnu dans les rues bondées de Tokyo. Hal-lo-ween. Peut-être fusse ces mouvements de foule déguisée qui leurs étaient montés à la tête ? Sûrement pas. Illogique. Non miscible. Qu'avait-il d'original dans la tournure de leur partie ? Y avait-il cette impatience ? Qu'il y avait-il d'amusant dans son comportement ? Amusé de se faire désirer. Titiller un peu la chaleur d'un corps masculin. L'allumer un peu plus ... Et ne pas pouvoir le croquer, littéralement. C'était. Mesquin. Se punir. Lui même. Seul. Comme un grand garçon. Comme un vieillard. Dans sa tombe. Qui se nargue. Avec ses souvenirs.

    Il partait. Il s'éloignait. Il lui tournait le dos. Ce grand homme aux longs cheveux bruns - qui étaient attachés d'une manière négligée en chignon assez sauvage - laissait seul ce pauvre petit humain dans son état le plus à fleur. Il suffirait qu'il écrase son dévouement, ses ardeurs sur quelqu'un. Quelque chose. A sa hauteur. De sa race. De son âge. Que c'était ironique. Ses pulsions sexuelles, et sa libido qui le rongeait à l'intérieur de son ventre, qui lui déposait des sensations lancinantes à son entrejambe. Qui le dévorait de l'intérieur, parce que cet être démoniaque avait osé lui apporter un minimum d'attention, et l'avait par trois fois touchés. Au ventre. Aux lèvres. Au cou. Comme si c'était ... La chose la plus normale qui puisse être, dans ce monde de dépravés, et de vices.
    La main de l'humain l'attrapa. Une semaine. Ketsia ne tourna pas même la tête pour l'observer, vu qu'il avait... Peut-être abandonné ? S'était-il rendu compte que ses envies étaient ... Mal placées ? Oh Dieu. Diable. Démon. Qu'il était vil ce vampire. Il ne demande rien, mais pourtant il attise l'envie de ce pauvre jeune homme. Han. Que c'est... Vicieux. Oui. C'était exactement : Le Mot. Vicieux. Vice. Ieux. Mais la main revint, l'humain l'avait rattrapé. Sa clope glissée entre ses lèvres. Il l'avait allumé comme par magie. Comme tantôt. Bien avant que l'humain revienne à la chance. Son bras emprisonné, il le bougea comme si personne ne l'accrochait. Cette force, ou cette indifférence était palpable. Il bougea son bras, pour venir attraper la cigarette entre ses dos, et expiré ce nuage de nicotine dans les froideurs de la ville. Y avait-il seulement cette odeur ? Ou bien celle de souffle exquis qui écrasait l'autre de par la beauté et la profondeur de ce parfum ? Cet homme s'amusait-il à se parfumer la gorge, la bouche, la langue d'un quelconque parfum ? Il n'avait que ça à faire tiens.

    Le mannequin ne disait rien. Il s'humecta les lèvres un instant, alors qu'il reprit entre ses lèvres la petite chose fumante. Sa main libre se glissa dans celle de l'humain. Sa peau nue contre la sienne. Sa main froide. Qui se réchauffa un peu contre celle de l'humain, du jeune homme dont il ignorait le nom. Et qu'il ne voulait pas savoir. Ketsia entremêla ses doigts aux siens. Comme si, oui, ils étaient en couple. C'était loin d'être le cas. Jamais. De. Ta. Vie. Vie de Pauvre petite créature innocente et naïve. Il a apprit ta langue et ton accent pour te comprendre. Pour se faire comprendre, alors qu'il était là, à la naissance de tout. Que le jour de ta naissance, il connaissait déjà ce que tu allais devoir apprendre. Il en sait plus que toi, et toute ta famille revenue. Et peut-être qu'il a déjà enseigné le double voir le quadruple de tout ce qui se trouve dans ton maigre crâne. Il le tenait par la main pour ne pas le perdre. Pour que cet enfant ne se perde pas dans cette foule. Bien sûr que Ketsia aurait put le retrouver rapidement. L'odeur qu'il dégageait. Et alors ? Ce n'était plus drôle sinon.

    Ils marchaient. Il fumait. Il le tenait. Mais où le menait-il ? Plus ils avançaient, plus ils allaient vers ces quartiers chics, et coûteux. S'avançant vers les grandes allées de restaurants, d'hôtels, de boutiques de luxe. Oh le luxe. Oh beau mots. Ketsia était très matérialiste. Il aimait l'argent. Il en avait. Il assumait. Hier soir il était au Palais du Maître Vampire Japonais. Ce soir il serait accompagné de l'enfant, dans la merveilleuse suite avec vue sur le monde, dans un hôtel réputé. Demain il sera à Kyoto pour des photos. Demain il sera un humain, il sera ce merveilleux Ketsia Andrews. Nightmare. Le cauchemar de vos fantasmes. Celui qui pose pour vos yeux. Celui qui vend sa beauté. Son corps.

    La bouche close. De temps à autre ouverte pour tirer une nouvelle taffe, qui venait faire un tour dans ses poumons morts. Et ressortir. Il avait envie. De. Cannabis. De quelque chose. Qui décoincerait l'autre. Quelque chose qui. Le faisait rire. L’inciterait à le toucher. A être Entreprenant. De L'alcool ? Peut-être. Il ne savait pas. Il songea un instant si il en avait sur lui. Ou pas. Ah ... Si. Peut-être. Sûrement même. Ses amies les pilules blanches. Quatre d'un seul coup, et il en sentait l'effet euphorique. Mais. Il n'avait pas besoin de ça. Ketsia était une drogue à lui tout entier. Il était un illusionniste. Une substance hallucinogène. A l'état. Pur. Comme son Sang.
    Son regard se posa sur l'humain. L'amenait-il réellement avec lui ? Où le planterait-il juste au pied de l'immeuble ? Comme ça ? Tout simplement ? ... Il ne savait pas à quoi s'attendre. Il ne savait pas à quelle araignée il venait de s'offrir. Combien son venin était puissant. Que ses pinces, et ses griffes n'appartenaient pas à cette veuve noire ... Oh. Il existait bien plus dangereux. Comme cette fourmi. Oui, oui une fourmi. Dont trois morsures est capable de tuer. Un rat. La taille ne fait pas la force. Les crocs ne font pas les blessures. Mais y contribuent. A cette pensée, un sourire ra-va-geur s'installa sur les lèvres du vampire. Il n'avait pas le droit de chasser en Europe... Il n'avait pas le droit de se « nourrir » d'humain. Il n'avait donc pas le droit de les vider de leur sang. De les tuer. Il n'était pas sur son territoire. Il n'était pas Roi. Il était mieux que ça. Un vampire qui devait répondre aux lois du Maître. Et... Qu'il sache, tous ces caïnites japonais répondaient tous, que oui, le sang c'est bon. Surtout ceux des jeunes filles vierges. A la chaire tendre. Cette idée lui mis l'eau à la bouche. Mais celle de l'éphèbe vierge lui était tout de même plus appétissante. Il regarda le jeune homme, de sa pupille luisante. Ephèbe. Vierge. Ca. Ca l'étonnait.

    Ils n'étaient pas arrivé, mais avec toutes ses pensées son envie de le mordre, de le faire sien un instant lui retournaient les triples dans un douceur horrible. Il tendit ses doigts vers la joue de l'humain, ses ongles éraflèrent sa peau. C'était comme. Un cadeau. Un jouet. Un beau jouet. Dont on était impatient de manier. De jouer avec. De s'en servir. Mais surtout ... De briser. Pour le remplacer. Encore, et encore.
    Il entra avec lui, dans l'hôtel dans lequel il avait sa chambre. Ryuuguu. Le Palais du Dragon, en français. Pas mal. Cela devait certainement être THE hôtel le plus cher et friqué de la ville. Ou l'un alors. Il tenait toujours la main de l'humain. Il ne s'arrêta pas devant la femme à l'accueil. Mais il ralentis.


    « Good Evening Mister Andrews. L'interpellez redressa la tête. Do you had the time to visit Kyoto ? To find the photos's place for tomorrow ? » Qu'elle était curieuse cette femme. Mais ce n'est pas tout les jour qu'on à un magnifique vampire célèbre face à vous. Elle était pardonné. « Don't worry. I'll know how to manage only. Un sourire amusé se glissa sur les lèvres But thanks to you, I saw the decorations of Halloween in the city. It is impressive. You are full of surprise, you, Japanese people. Good evening.» ... « ... Good luck. Heu ... Mister Andrews ? It's forbidden ... This... Your "friend".» Le vampire relâcha la main de l'enfant, alors qu'ils s'apprêtaient tout deux à se glisser dans le couloir. Un sourire en coin, et il prononça de cette voix trop suave, donc l'accent américain se ressentait fortement : « « Miss. Yes, it is my friend. And not, it one is not prostituted. I thank you for caring you of my sexual life. »

    Ce qu'il était loquace ce Ketsia. Et dire qu'il parlait très bien le japonais. Mais quand on le voyait, quand on disait que le mannequin british ou français je n'ai pas encore décidé, arrivait. On mettait la meilleure hôtesse à l'accueil, qui parle le mieux l'anglais. Il se cassait la tête franchement pour rien ...
    Alors qu'il ne comptait pas donner son nom à l'humain, il l'avait eu droit à plusieurs fois. Oui, il était déjà tombé sur des amants qui étaient très coriaces, et ont sûrement cru que oui, Ketsia les aimait. Ce n'est pas de sa faute si son regard en donne parfois l'impression. Le couloir, le bouton de l'ascenseur, et ils furent tout deux à l'intérieur. La main du vampire se crispa sur le morceau de tissu du bas du chandail de l'humain. Il. Détestait. Les. Cages. Qui Montaient et Descendaient. Il. Détestait. Cette cage fermée. Il n'aimait pas. Ne plus être libre. Peut-être que ce malaise était discernable. Pas peut-être, c'était sûr. Il respirait lentement, la tête penchée, ses quelques mèches longues volant son visage. Sa main libre s'agrippa au truc argenté fait exprès. On ne sait jamais. On pourrait se cassé la gueule dans l'ascenseur si il est prit de folie. C'était une cage de miroir. Il releva un peu le haut de l'autre, puis le lâcha, posant ses reins contre l'une des parois, et releva la tête. Posant ses émeraudes sur l'humain.


Dernière édition par Ketsia A. Andrews le Sam 7 Nov - 11:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia]   Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia] Icon_minitimeJeu 29 Oct - 16:37

    Quelle horrible sensation. Celle de se sentir enfermé dans un endroit si clos. Si restreint. Enfermé, et enchaîné. Les chaînes d'un désir qui se reserraient contre son corps. Déchiraient sa chaire, pour venir l'ettoufer, encore et toujours plus profondemment. Son coeur implosait, sa gorge aussi. Il ferma les yeux un instant, alors qu'il se posait contre la paroie de l'ascenceur. Ce qu'il n'aimait pas cela... Se sentir soudainement faible, et hystérique à la moindre remarque, à la moindre contrariété. Imaginez. Un instant. Panne d'électricité. Là, maintenant. Cette idée le fit frémir de peur, ses cheveux s'hérissèrent sur son crâne, et il entrouvrit les yeux en sentant le souffle de l'humain se rapprocher. Il se rapprochait tout court d'ailleurs, pour venir coller son corps contre le sien. Le regard presque endormi, mais terriblement sombre, un sourire amusé, en coin, vint s'installer sur les lèvres du vampire, laissant entrepercevoir un court instant sa magnifique dentition blanche. Il passe son bras droit autour de la taille de l'enfant, ses doigts venant accrocher le haut de son pantalon. La ceinture sûrement aussi. Comme il l'aurait fait avec la bandouillère d'un sac. Pas dans l'idée de glisser ses doigts dans son pantalon, non. Juste l'accrocher. Le tenir contre lui. Le tenir. L'empêcher de s'enfuir. L'envoûter de son souffle. L'empoisonner de son charme. Et laisser le poison agir. L'achever. Le consumer, le tuer.
    Ses bras se glissèrent autour de son cou. Il baissa la tête puis la redressa normalement pour qu'il ne lui tire pas les cheveux sans le vouloir. Un homme aux cheveux longs... Long. Beau. Mais pas pratique la plupart du temps. Les bras, puis un baiser. Un simple baiser. Après ceci-ci, Ketsia ne trouva rien d'autre de mieux à faire que de s'humecter les lèvres. Se lécher les babines. Capturer le goût de l'humain. Ketsia respirait lentement, maître de sa peur qu'il començait à mettre de côté à cause de ce corps pressé contre le sien. Il entrouvrit les lèvres, et ses dents vinrent frôler, érrafler le menton de l'humain, l'obligeant un tantinet à relever la tête. Il souffla sur ses lèvres, puisqu'il est joueur et taquin. Surtout qu'il cherchait peut-être vraiment à l'envoûter de son souffle exquis, dont l'ancienne présence de tabac n'y était pas... Etrange, non ?
    Son autre main libre, elle, viens se poser sur sa hanche. Du moins ses doigts. Parce qu'il n'allait pas la poser. Là. Gentiment. Sagement. Comme une sainte ni touche. Qui pourtant était collée contre le corps d'un démon. Non. Il avait de nouveau relever le haut. Le bout de ses doigts se posèrent sur sa hanche. Ses doigts frais, qui bientôt se réchauffèrent grâce à la chaleur que le corps de l'humain dégageait, et que lui, grâce à un don, absorbait doucement. Ses doigts froids puis chaud, glissaient doucement de sa hanche, à son ventre. Puis son bas ventre. Qu'il érrafla de nouveau avec ses ongles. Il posa ses doigts sur la ceinture, le pantalon, et y tira un peu, comme pour voir si son pantalon tenait vraiment. Pour voir si il pourrait gagner quelques centimètres de peau avant de se voir être dans l'obligation de lui retirer tout ses tissus qui cachaient son corps.

    Ne pas sombrer dans les noirceurs des ténèbres. Ne pas rester enfermer entre deux étages. Ici dans cet enclois. Dans lequel la chaleur commençait à monter, à moins que cela soit dans son corps. Etrangement, à tant craindre cela, son esprit vile et arrogant, son subconscient ne fit qu'accélérer les choses, créer ce qu'il redoutait tant. Ses pouvoirs se combinaient. Le charmeur des métaux, et l'esprit de feu qu'il était se combinèrent, entre eux, si bien. Qu'il ouvrit les circuits électriques, ou les fit mondre. Electricité. HS. Out. La lumière de l'ascenceur crépite, clignote, tremblotte, avant de s'éteindre. ketsia leva la tête pour voir cela, alors qu'ils sentirent tous deux l'ascenceur s'arrêter. Alors que tout allait très bien dans le reste du batiment. Même la caméra de surveillance ici, était à l'ouest. Ketsia se crispe un tantinet, et ses onglets s'enfoncèrent dans la chaire tendre de l'humain.
    Un grognement fut créé, et résonna dans sa gorge. Un grognement animal, pas des plus rassurant, mais diablement sexy. Ou pas. Tout dépendant les points de vues.


    « C'est mon jour de chance. »

    Il soupira, doux et pourtant irrité glissant de sa gorge.


[ Court ^^' Je me rattraperais la prochaineuuuh fois é.è ]
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Ketsia A. Andrews
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MessageSujet: Re: Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia]   Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia] Icon_minitimeSam 7 Nov - 11:05

    S'occuper. Était un mot d'ordre. C'était même plus que conseillé. C'était un ordre. Aujourd'hui sur le visage d'Andrews, une demande implicite. Il ne tenait pas, ce soir, à sentir les crocs acérés de sa peur, de cette peur-ci. Ressentir l'envie hystérique d'être libre, et de s'affoler. Crier. Pleurer. Gratter. Tout casser. Ne plus avoir conscience de sa force, surtout sous les yeux d'un humain. Et s'extirper d'ici. Qui sait si cet ascenseur était bien aéré... Peut-être que l'humain viendrait à perdre haleine, réclamer plein d'air que n'en contient l'habitacle. Lui, son organisme ne l'assimilait pas. Juste un circuit tantôt ouvert, tantôt fermé. Même taux de dioxygène. Même taux de dioxyde de carbone. Juste des gaz déplacés.
    Encore plus coincé entre la paroi et cette masse chaude, le jeune homme ... Le vieux vampire rentra le ventre, alors que sa peau se couvrit doucement d'une délicieuse chaire de poule. Sa main se faufila dans le pantalon de l'humain dont il ignorait le nom, et en espérant que cela sera toujours le cas lorsqu'il mourra entre ses doigts. Cette main, taquine, vilaine, et surtout extrêmement curieuse venant à tâtons deviner les formes de l'entrecuisse du brun. La lumière rouge le dérangeait toujours. Ils étaient enfermés. Non, ça n’allait pas. Son regard était fixé sur la double porte de l'ascenseur, alors que l'humain parla. L'enfant s'exprima. Le divertir. Qu'il fasse donc. Il frémit de nouveau en sentant les doigts habiles du Petit caresser sa peau, descendre le long de son torse pour regagner sa ceinture. Sous tant de baiser, Ketsia ferma les yeux, posant sa tête contre l'épaule de son amant, alors que ses doigts massaient une masse chaude et particulièrement dure entre ses doigts. Il se mordit la lèvre, une goutte de sang perla. Pour s’écraser sur le sol. Son décupler par les battements cardiaques de l’humain qui lui résonnaient aux oreilles, il écarquilla les yeux, et reprit sa respiration, comme déjà essoufflé. Enfermé. Cage. Oppressé. Resserré. Ses doigts se sont resserrés. Issu. Liberté. Vent froid. Glacial. Ce qu’il voulait : sortir. Sauter, crier, libre.
    Sa respiration s’était accélérée, et sa vision lui parut soudainement un peu floue. Une étrange bouffée de chaleur lui prit, et quelques mots sortirent de ses lèvres...


    « O-oh ... Oh-nn ... -non ... »

    Un murmure faible, que l'humain n'aurait pu qu'en capter un petit gémissement rauque qui s'évaporait dans les airs. Ketsia écarta un peu les jambes, se redressant. Il brûlait de l'intérieur, non pas de la passion qu'il était prêt à lui offrir tantôt, non. Sa peur le consumait violemment de l'intérieur. Sa seconde main posée sur l'épaule de Gavriel tremblota légèrement, l'espace de quelques secondes. De l'oxygène c'était peut-être ce qu'il voulait. Il inspira. L'odeur de la transpiration, du tapis, du corps de son amant, les métaux... Lui embaumait le cerveau. Il lâcha un petit soupir, et vient poser ses lèvres sur celles de l'humain. Succomber à quelque chose de plus fort que sa peur. Succomber au désir et au plaisir pour battre sa vraie peur, qui le suit depuis des mille et des cent. Ses doigts se serrèrent sur l'épaule chétive, ses ongles entamèrent sa peau, alors qu'il l'embrassait, un brin suave, surtout empli d'une détresse, d'un appel au secours.
    Au diable. Qu'il s'occupe de lui, comme il l'avait sous-entendu, au lieu de se laisser désirer. Le désir y était toujours, mais tellement écraser par son envie d'aller courir à l'extérieur et rejoindre Seika. La panthère du Maître Vampire des Akai Yume. Continuer sa course folle pour rejoindre son pays, sa ville, et venir grogner en observant son âme sœur à travers la fenêtre dormir… Personne qu’il n’obtiendrait jamais, malheureusement… Les relations sociales étaient trop dures depuis la perte de sa fiancée. Il se contentait de cela. Charmer de pauvres petites et chétives créatures qu’il ne pouvait décidément pas tuer, au risque de nombreuses représailles de la part de son père, de sa famille.
    Ses pensées allaient toutes droits à son cousin, Kellian, qui se trouvait normalement, dans le même bâtiment qu’eux deux, vu qu’il venait exprès avec lui … Pour sa petite fille Hana.

    Laissait-il une dernière chance à Gavriel pour le divertir ? Que sais-je. La pâleur de son visage était tout aussi maladive que d’habitude, on n’y voyait pas de différence. Sa main remonta un peu pour venir se glisser sous tous les bas de l’homme, et pour venir caresser.. Ou plutôt griffer doucement ce qui s’y trouvait d’intéressant.
    Il se faisait violence. Il n’en pouvait plus. Il allait exploser. Libérez-le de ses maux. Il ne vous en sera qu’éternellement reconnaissant.

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Ketsia A. Andrews
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MessageSujet: Re: Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia]   Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia] Icon_minitimeJeu 19 Nov - 17:22

    Ses doigts. Ses lèvres. Sa langue. Ses expirations chaudes. Sa salive, et même les quelques sons qu'il permettait de temps à autre de faire sortir de sa gorge. C'était... La preuve qu'il désirait plus, qu'il voulait le manger. Tout entier,e t tout cru. Là, maintenant tout de suite. Et lorsque l'inconnu glissa davantage vers le bas, Ketsia se retrouva de nouveau sa main à l'air libre, loin de sa chaleur de son corps. Il serra la main, ses phalanges craquèrent distinctement, alors qu'il ramène - tout comme sa seconde main - sur la rampe de l'ascenseur, les bras assez écartés, se tenant. Il leva la tête, la bouche tantôt fermée, tantôt entrouvertes. Il frissonna peut-être une ou deux fois. Mais ce fut surtout au contact sur son bas-ventre qu'il commença à réagir. Et le pire ? Ses doigts au creux de sa cuisse, alors qu'il la soulevait un peu. Aurait-il l'idée de venir l'y mordre ? Il espérait.. A moitié.
    Le vampire sursauta quasiment lorsque la lumière revint, l'aveuglant alors. Diable qu'il voyait mieux dans le noir. Il gardant les yeux fermés en rebaissant la tête, et poussa un petit gémissement à cause des attentions de l'autre homme. Mais lorsque ce dernier décida de descendre ses lèvres trop bas, le mannequin posa sa main sur son propre bas-ventre lui barrant soudainement et pourtant doucement le chemin. Il le regardait le visage presque neutre, et glissa ses ongles sur sa gorge, comme on le fait si souvent avec un chat ou un chien. Petit mouvement de tête pour lui faire signe de remonter.
    Un peu de courage de confiance en soit. Se laisser bouffer par un humain. Trêve de plaisanterie, d'illusion grotesque. L'aura, l'identique, celle qui avait tant envoûté Gavriel tantôt dans la rue, revint doucement. Le magnétisme et cette sacrée touche de peur qu'il insuffle. Pourtant. Il avait l'attention de Ketsia à ce moment même, et peut-être étais-ce la chose le plus effrayante à ce moment-là.
    Si Gavirel avait obéis, le vampire lui aurait alors mordillé doucement les lèvres, alors que l'ascenseur se remettait en mouvement : chose qui rassura drôlement notre cher mannequin, et qui ne fit que violemment amplifié son aura. Et ce, sans qu'il ne s'en rende compte.

    Un minimum de tenue avant de quitter l'ascenseur, hein ? Il remonta d'un tour de main son pantalon pour l'attacher un minimum. Et retira un peu sa chemise sur ses épaules. La lumière des couloirs s'alluma à leur passage, alors qu'il sortait la carte magnétique de la poche de son blouson, en jetant un coup d'œil à son futur partenaire sexuel. Le couloir. La porte. La chambre. La porte qui se referme sur cette merveilleuse, que trop luxueuse suite, qui était alors plongée dans le noir. sans un bruit, juste celui du corps de Gavriel plaqué contre la porte, Ketsia lui vole ses mots tout autant que ses lèvres, pour un baiser endiablé, alors qui laissait de nouveau, chemise, pantalon rejoindre le sol. De son corps, et autant que de celui de son amant.


    [...]

    Une nuit de folie. C'était bien le mot. Et quelles folies ! C'était tout simple un jeu, des envies que tout deux avaient assouvis sûrement à maintes reprises cette soirée-ci. A l'entrée. Sur le lit. La table, peut-être. Et même la douche. Et une dernière fois dans le lit sûrement. Où Gavriel avaient connu les joies d'être l'heureux dominé du couple, d'être l'être torturé par les lèvres, les doigts, la langue de son Altesse. Jusqu'à ce que l'humain ne puisse plus suivre, trop fatigué.
    Ketsia était allongé dans le lit, les cheveux lâchés, créant un auréole brune autour de son corps de craie. Il avait contre lui son amant appuyé sur son torse, quasiment allongé sur lui. Toute la nuit - ou presque - Ketsia avait promené ses doigts dans son dos. Le creux de ses reins, entre ses omoplates ou bien son épaule. Endroits qu'il affectionnaient tant chez un homme bien foutu - et ce n'était pas les seuls. Cette sensation de vide, mais d'un bien-être suprême. Il observait l'humain dormir qui aurait sûrement la voix plus qu'enroué. Comme tous. Il regardait aussi les quelques bleus sur les hanches, les côtes de l'humain. Pas sa faute si ils sont si fragiles, et qu'il a trop de poigne dans les mains. Ketsia avait été plutôt sage. Juste bestial dans l'acte, et pourtant plein de tendresse après, ou avant. C'était sa qui détonnait la plupart du temps. Il avait griffé. Le creux de la cuisse, le creux des reins, et peut-être aussi le torse. Des suçons ? Question stupide. Dans le cou, sur la clavicule, au bas-ventre.
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Kellian C. Andrews
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MessageSujet: Re: Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia]   Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia] Icon_minitimeJeu 26 Nov - 18:02

Ketsia Aliséa Andrews a écrit:
    Le Vampire se redressa au bout d'un moment, remplaçant sa présence par celle d'oreiller et de drap, après lui avoir donné un doux baiser, dans l'enchantement suprême du sommeil, pour éviter qu'il se réveille alors qu'il partait se doucher. Et puis aussi rejoindre le photographe qui l'attendait à Kyoto. Lui laissant le luxe de cette suite géante pour lui, le temps qu'il reprenne ses esprits, qu'il se libère des bras de Morphée.
    Et ce fut à ce moment là que la porte s'ouvrit de nouveau. Pour laisser entrer le Monsieur Andrews de ses rêves. L'odeur lui parut tout d'abord familière. Celle de son cousin normal. Mais... Une autre plus subtile et raffinée, celle d'un humain. Alala. On en changera jamais les vilaines habitudes de Ketsia. Qui multipliait les relations d'un soir depuis la mort de sa calice. Et sûrement aussi depuis qu'il en était à savoir qu'il était devenu dépendant à un être qu'il n'avait pas choisit.
    Malheureusement cette odeur il la connaissait, pour l'avoir côtoyer une année entière, et même une soirée. Il n'y a pas longtemps. Combien de jour ? Quelques uns. Sûrement une semaine entière peut-être légèrement plus. Vive les vacances scolaires. C'était tout ce qu'il en disait. Il avait put passer deux journées entières avec sa fille, qui aujourd'hui n'était malheureusement pas disponible. Cette grand-mère alors. Heureusement qu'elle n'était pas dans la possibilité de lire ses pensées, elle tomberait des nues.
    Voyez donc la surprise se lire sur le visage du professeur qui referma doucement la porte. Tant d'odeur. La sueur. Les semences. Un peu de sang peut-être. Kellian renifla très légèrement quelque peu hautain. Cela faisait combien de temps qu'il ne s'était pas abandonné à ce péché ? La passion charnelle par pur plaisir. Oh. Bientôt un siècle. Impensable pour un humain, direz-vous, normal, ils sont si peu à atteindre cet âge-là.
    Une très légère moue se dessina sur son visage, envahit par une étrange sensation alors que ses yeux se posèrent sur le pauvre humain. Pas de trace de morsure. Celle de vampire parlons-nous, bien entendu. Heureusement. Il soupira légèrement, laissant l'autre qui n'avait sûrement pas encore remarquer sa présence si volatile. Il alla dans une des pièces adjacentes, après avoir posé sa veste sur une chaise. Il attrapa un chewing-gum, et se regarda un instant dans le miroir. Lui qui venait de s'abreuver en lièvre vérifiais tout de même pour une énième fois si une trace de sang n'était pas encore sur son visage blafard. Oui. Il en sentant encore la présence à ses lèvres, et cette chaleur particulière.

    Lorsqu'il revint ce fut avec l'un de ses sous-vêtement propre, qu'il posa sur le lit, devina Gavriel nu sous les draps. Et connaissant Ketsia et ses perverses manies, il l'avait fait sûrement fait éclaté une première fois alors qu'il était encore drapé de son sous-vêtement. Remarquant alors le regard de l'humain sur lui, il se redressa un peu, et sourit faiblement.

    « Situation cocace, n'est-ce pas ? »

    Lui qui avait toujours pensé Gavriel hétérosexuel. Hmm ... Non. C'était surtout qu'il ne s'était peut-être pas posé la question. Il sourit un peu plus, et se redressa, et rajouta le ton un peu plus amusé après s'éloigner de nouveau :

    « Je vois que... Vous avez pu faire... Profonde connaissance avec mon cousin ... »

    Et ca l'amuse visiblement. Il souriait encore alors qu'il s'éloigna de nouveau dans l'autre salle, un salon pour être précise. Dans lequel il s'assit sur le divan, alors qu'il ouvrait et allumait son pc portable. Laissant sûrement un minimum de pudeur à l'autre qui cherchera sûrement à laver les traces de péché sur son corps qui avait tant transpiré la veille. De s'habiller et de pouvoir s'enfuir très certainement.

    Au final, le Comte fini par jeter sa sucrerie pour la remplacer par une autre qu'il préférait tant. Une sucette à l'orange. Il aime l'orange ! Ca lui faisait sûrement un petit air enfantin, avec le baton orange qui lui sortait d'entre les lèvres... L'air vaguement concentré sur ce qu'il faisait. Les cheveux lachés, légèrement emmelé, à la sauvage. Sexy et mignon.
    Habillé d'un simple jean, et d'une chemise blanche, sûrement légèrement transparente. En tout cas assez pour faire deviner les formes de son tatouage noir dans son dos.
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MessageSujet: Re: Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia]   Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia] Icon_minitimeVen 27 Nov - 19:48

    Le professeur d'Histoire releva la tête, les lèvres légèrement pincées autour de ce joli et fin bâton de plastique, relevant le nez de sa boite d'e-mail alors qu’il posait directement son regard sur l'humain qui venait de nouveau entrer dans son champ de vision. Que cela était clownesque, si disait-il. Se retrouver dans une chambre d'hôtel avec l'un de ses anciens élèves japonais. C'était drôle en y pensant, jamais il n'aurait pu imaginer une pareille situation. Cela le faisait sourire. Il aurait fallut posséder un esprit assez vagabond et mal tourné pour avoir pu mettre le doigt sur une telle idée de scène avant que celle-ci n’arrive. L'autre s'excusa en s'inclinant visiblement bien bas. Il fut assez étonné ... Ce n'était pas comme si il l'avait vu dans son intimité absolue, ou en plein final avec Ketsia. Heureusement d'ailleurs. Parce que Kellian aurait très certainement eut un choc. Non pas de dégoût mais de se rendre compte que Gavriel n'était pas un enfant. Parce que c'était un peu ce qu'il était à ses yeux. De sa petite jeunesse. Un enfant qui n'était encore qu'au stade petite enfance. Ou pas, visiblement, vu ce qu'il venait de "surprendre" à moitié. C'était... Tellement... Ennuyant.
    Il se surprit même à glisser son regard sur le corps de l'humain discrètement, avec un petit sourire en coin, coquin. Coquin dans le genre malicieux et pas autrement. Il porta sa main droite ornée d’une coquette bague à son annulaire, pour attraper le bâton du bonbon sphérique bien sucré, pour l’extirper de ses lèvres. Avaler sa salive et ce glucose puis glisser le bout de sa langue tentatrice sur ses lèvres sûrement un peu collantes, et sourit en l’entendant.

    « Je suis désolé que vous m'ayez surpris dans cet état.
    - Oh, ce n'est rien. Nous vivons au quin-- vingt-et-unième siècle après tout ! Et puis je ne suis pas votre père…. Encore heureux d’ailleurs, ajouta-t-il pour lui-même. »

    Peut-être parlait-il alors du fait qu'il devait être un père très tenace et trop étouffant. Que ce genre ne chose de pouvait alors pas être permise... Il fit un rapide calcul mental. Quel âge avec ce cher ancien élève ? Il devait avoir 16 ou 17 ans, il y a deux ans. Donc ici, aujourd'hui, face à lui se tenait quelqu'un de 18 ou 19 ans. Peut-être 17 ans si il avait sauté une classe. Mais pas à ses souvenirs... Il ne ferrait donc pas du détournement de mineur... Ohoh. Il fut lui même surpris, voir même un tantinet choqué par cette pensée, cette drôle d'idée qui lui traversait la tête. Inconsciemment il venait de s'avouer que.... Que ce humain l'attirait. Ce n'était pas possible, voilà plus d'un demi-siècle qu'il n'avait plus ressentit quelconque attirance physique. Il racla sa gorge doucement en s'humectant une nouvelle fois les lèvres, alors qu'il le fixait sans sens rendre réellement compte le regard dans le vague... Puis murmure doucement :

    « Je ne sais pas ce qu'il vous a dis... Mais... Enfin ... Ne croyez pas que... C'est un homme très volatile, malheureusement ... Je n'ai jamais compris d'ailleurs ce qui l'attire vers ce comportement là ... »

    Il haussa les épaules. Au fond cela ne le regardait guère. Il remit sa sucette en bouche après avoir ajouté que si Ketsia ne l'avait pas mis à la porte c'est qu'il pouvait sûrement profité de prendre son petit déjeuner ici. Les Andrews ne compte pas l'argent, il pourrait se moucher avec, et tout ce que vous voudriez, ils resteront toujours mille fois plus riche que Bill Gates, et encore.... Je suis extrêmement généreuse dans ce chiffre.
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MessageSujet: Re: Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia]   Le froid de la réalité et la chaleur du surnaturel [PV Ketsia] Icon_minitimeDim 29 Nov - 12:19

Sujet Terminé & Clos.
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