Requiem For A Dream
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Enfers & Damnation
Une nouvelle intrigue : Une maladie, un virus, bien étrange ravage la communautés des vampires.
Fièvre, Hallucinations, Vomissements, Coma, Soif de Sang, Sautes d'Humeurs, ... sont au Rendez-vous.

Nous avons une surpopulation de vampires ~ Tentez de favoriser les humains, ou bien la Damnés Ahmès & Akai Yume
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 [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||

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Kazumi K. Kuroshini
Mamzelle Fantôme ||Black Death
Kazumi K. Kuroshini


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MessageSujet: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeJeu 31 Déc - 18:43

    Une main qui glisse sur la peau d’albâtre, suivant le contour de ses joues rondes ; l’index, curieux, venant caresser le rose tendre de ses lèvres tremblantes, des yeux bleus observant ceux si vert de la jeune fille. Un rictus qui étire ses lèvres. Elle frémit. Elle sait ce qui va lui arriver mais, alors même qu’elle voulait crier, aucun son ne pouvait sortir de sa gorge, nouée par la peur. Oui, sourde et sournoise, elle grondait au fond d’elle, lui donnant des haut-le-cœur. Et puis, ce fut l’extase ; deux canines plantées dans la chair tendre de son cou, ses tremblements cessant d’eux-mêmes au fur et à mesure que la vie quittait ses veines dans la gorge du monstre. Elle ne se débat plus, vide d’envie, vide de force et bientôt, vide de vie.
    Alors, il essuie le coin de ses lèvres du bout de sa langue et ferme les yeux de la belle morte avant de laisser son corps lourd reposer dans la neige blanche des steppes mongoles. Il se trouvait encore chez lui, il pouvait encore s’octroyer le droit de tuer ainsi. Mais bientôt ce ne serait plus le cas. Bientôt, il atteindrait l’Europe et avec elle, il ne pourrait plus se régaler ainsi.
    Pas une tache rouge sur son beau kimono de soie claire, pas une.

    « Hâtons-nous. Je voudrais arriver à l’heure, demain ; pour ne pas louper une miette de ce bal masqué… »
    Quelques rires.
    Un tourbillon de neige.
    Le calme de la steppe.
    Et le cadavre resté seul, aussi blanc que la poudreuse qui le recouvrait

    A la tombée de la nuit, le maitre vampire était rentré dans son palais, d’une humeur maussade comme à chaque fois qu’il côtoyait trop longtemps les Hommes. S’il avait pu les expédier sur une autre planète pour s’en débarrasser, nul doute qu’il l’aurait fait avec grand plaisir. Mais, malheureusement pour lui – et heureusement pour nous – ce n’était pas le cas.
    Un soupir las franchit ses lèvres alors qu’il se laissait tomber sans douceur dans un fauteuil, face à la grande fenêtre de sa chambre, les doigts perdus dans la fourrure de son fauve.
    Trois coups résonnant contre la fine paroi du shikki qui fermait sa chambre ; il ne prit pas la peine de tourner la tête, sachant quel était l’imprudent qui osait s’aventurer dans son antre par un tel jour de tempête. Il murmura juste l’accord pour que le jeune homme rentre, sans bouger, fixant la lune au-dehors, si belle et merveilleuse… Jusqu’à ce que son subordonné ne glisse une enveloppe entre ses doigts, belle à l’écriture fine et magnifique, cachetée du sceau princier des Andrews.
    Il avait déjà vaguement entendu un bruit courant, comme quoi un bal allait être organisé à l’occasion de noël au Mont St Michel mais il n’y avait prêté que très peu d’attention. Trop peu sans aucun doute. Il fit signe au jeune homme de fermer la porte alors qu’il décachetait l’enveloppe pour en tirer la missive, comme s’il s’était agis d’un message de Kami_sama lui-même.
    Il parcouru les lignes sur le papier rapidement puis un sourire étira ses traits ; la tempête semblait s’être calmée : le calme et l’apaisement étaient revenus nicher au creux des traits de son visage.
    Contaminé par la joie de son chef, le jeune vampire sourit à son tour vers la porte, ne sachant cependant pas ce que contenait la lettre.


    ~*~ Retour au présent : le bal~*~

    Un kimono d’excellente facture, blanc comme le manteau de neige qui recouvrait de nombreux lieux parcourus par les asiatiques, parsemé de fleurs de cerisier ; rares étaient les vêtements de ce genre pour les hommes. Nul doute que cette pièce était unique, faite sur mesure pour le sanglant maître du clan Akai Yume.
    Un masque somptueux, digne des plus belles créations du théâtre de venise ; le brun n'avait pas lésiné sur les moyens pour paraître encore plus arrogant qu'habituellement car l'expression du plâtre semblait rire de tous.
    En réalité, il était très peu friand de ce genre de mondanité : il y avait bien trop de vampire civilisés ou végétariens qu’il ne pouvait voir en peinture. Et puis surtout, il y avait le roi, le roi d’Europe qu’il ne pouvait pas supporter depuis de très nombreuses années déjà… Tous ignorait la cause de cette haine, jamais il n’avait confié le moindre de ces états d’âme ; alors personne ne pouvait comprendre ce qu’il ressentait. Ce que ressentait ce cœur froid, cruel, sans vie.
    Il y avait bien des jours où il se demandait ce qu’il faisait là, s’il était vraiment vivant. Il n’y avait que deux personnes au monde capable de le faire se sentir vivant et l’une de ces personnes était présente en ces lieux, seule raison de sa venue. Le taquiner, lui prendre un peu la tête, se changer les idées en sa compagnie, voilà ce qu’il était venue faire. Et puis, quelques uns des membres de son clan, parmi ses « poches » avaient tenus à l’accompagner pour sa « sécurité » avaient-ils décrétés mais en réalité, Kazumi savait très bien que tout ce qu’ils étaient venus faire était : s’amuser.
    Fuyant le monde, fuyant la musique, il avait fini par sortir, s’asseoir sur la rambarde du balcon. Il avait longtemps contempler la déesse nocturne, éblouissante dans le ciel européen. Puis il avait disparu à la vue de tous, allant s’allonger dans l’herbe humide du jardin ; tout contre lui, Seika était venue se coucher, lui apportant un peu de sa chaleur sauvage, veilleuse éternelle de sa vie.


    « Je ne l’ai pas vu, peut-être était-il occupé ailleurs… Tant pis, ce sera pour une prochaine fois… »


    Ses doigts glissèrent dans les poils fauves de la bête qui frissonna, frottant sa grosse tête contre son torse, posant une patte pataude sur la main curieuse perdue sur son corps. Pas d’humeur à accepter les caresses ce soir. Elle se releva donc et s’éloigna en trottinant. Il soupira, regardant de nouveau la lune sans plus d’état d’âme. Il y avait trop de pensées dans sa tête, malgré les barrières psychiques que certains vampires avaient érigé, cela n’empêcha pas d’entendre leurs plus viles opinions. Il ne fallait pas penser un seul instant que cet être là avait un cœur ; il y avait des personnes qu’il appréciait mais le jour où celles-ci se retourneraient contre lui il n’hésiterait pas un seul instant : il les tuerait.
    Levant l’une de ces mains blanches entre l’astre nocturne et lui il l’observa en murmurant pour lui-même.


    « Tu m’as demandé si je t’aimais. Mais qu’est-ce que l’amour ?… »

    Un cœur froid. Un cœur gris et glacé comme le sien était incapable d’aimer. Voilà ce qu’il avait compris, ce qu’il avait appris. Il ne souriait plus joyeusement. Il ne riait plus non plus depuis longtemps. Tout en lui était devenue cynique et sadique, cruel même… Et en même temps si doux…
    Incompréhension.




Dernière édition par Kazumi K. Kuroshini le Dim 17 Jan - 17:19, édité 2 fois
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Sebastian C. Nickleson
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeVen 15 Jan - 16:52

La préparation esthétique de monsieur Sebastian mettait beaucoup de temps. Désireux d’être présentable pour ce bal. Ah… pourquoi avoir organisé un bal au juste ? Le domestique n’en savait rien. Et honnêtement, il préférait ne pas savoir. Une multitude de vampires de calices, de partout. Dans chaque recoin de l’endroit ou il vivait. Lui qui pensait être un temps soit peux en sécurité ou il se trouvait… il c’était trompé. Comme souvent d’ailleurs. Généralement il a l’habitude de la présence vampirique, étant donné qu’il vit avec eux. Mais là… il allait être en contact avec des vampires différent de ceux du Mont. St. Michel. Sebastian ne savait vraiment pas à quoi s’attendre. Tout les vampires se ressemblent… Ou du moins la plupart. Le domestique à la chevelure noire, aboutonna sa chemise assortie a ses cheveux, lentement. Il n’était pas presser. La fête n’avait pas encore commencer. Et elle n’allait pas encore débuter avant un moment. Ruban rouge passant sous son col… pantalon… il était presque près. Il tenait un élastique entre ses doigts. Hésitant à faire quelque chose. Se fixant dans le miroir, un sourire s’élargit sur son visage et il attacha ses cheveux en une queue de cheval lâche. Il attrapa le bracelet sur la table de nuit et l’enfila à son poignet gauche. Il ne signifiait rien pour Sebastian, mais il devait le porter durant cette soirée. Pour la simple et bonne raison que se bracelet peux lui dégager les bronches pour mieux respirer. Comme ça, personne ne se doutera qu’il est malade. Personne… D’un côté il ne voulait pas que ça se sache. Ce bracelet est normal pourtant. Il sent juste l’eucalyptus. Ça aide généralement à respirer. Surtout Sebastian. Enfilant ses chaussures, il s’éclipsa de ses appartements pour aider aux préparatif de la fête.

[…]

Trop de monde. Tellement de gens. Ça donne une de ses mal de tête. Sebastian souriait de force, portait ce stupide masque qu’on lui avait forcé à mettre. D’une couleur or, gravé de quelques dessin fin et discret. Il soupirait souvent, retenait son souffle dès qu’il avait envie de tousser. Tout ces invité étaient exigeant, tous si casse-pieds. Demandant toujours les même choses. Bien qu’ils aient leur calices au cas ou ils auraient soif, ils se servaient quand même du buffet. Même les vampires. Ne se sentant pas bien, il demanda à son supérieur s’il pouvait aller se reposer. Bien sûr, vu qu’il avait bien travaillé, on ne lui refusait pas cette petite pause bien méritée. Il retira donc son masque et alla se balader dehors… sans faire trop de bruit. C’est en allant dans le jardin, et en croisant bizarrement un animal, qu’il vit un homme. En soupirant, le domestique remit son masque. Puisque c’était une soirée masquée, on ne devait en aucuns cas voir son visage. Lentement, il avança vers lui. Visiblement, il n’allait pas être seul. Dommage pour lui. Sebastian aurait bien aimé souffler un peux, hurler. Mais avec l’homme -qui était certainement un vampire- il n’allait pas réussir. Ses pas se stoppèrent lorsqu’il entendit parler. Seul. Les yeux du domestique s’écarquillèrent, bien que derrière son masque, ça ne se voyait pas. Sa main relevé, comme s’il essayait de capturer la lune ou les étoiles. Encore un pas…

« Excusez moi… que faites-vous seul ici ? »

Sebastian se retourna pour scruter si quelqu’un les regardaient depuis le balcon. Rien si ce n’est des rires. Ils s’amusaient tous tellement… Ils étaient chez lui, et ils s’amusaient tous… il aurait aimé être un vampire pour tous les foutres dehors. Mais il faisait partis des sous-race. Humain. Et domestique par-dessus tout. Il s’accroupis et fixa le garçon. Vampire…


Dernière édition par Sebastian C. Nickleson le Dim 17 Jan - 14:12, édité 1 fois
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Kazumi K. Kuroshini
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeDim 17 Jan - 13:26

Un éclat bleu, saphir à la froideur éternelle, miroir de son cœur éteint. Une rare cruauté qui se dégageait de ces mêmes iris, celle d’un tueur, un être qui ne craint rien et qui n’a rien à perdre, qui a déjà tout laissé derrière lui pour se contenter de vivre sa vie. Ou plutôt, d’y survivre. Il était jeune, beau et pleins de vitalité. Mais la beauté n’était qu’extérieure. Pâle douceur. Qu’il était laid de l’intérieur ! Mais un humain comme celui qu’il fixait à travers son masque ne pouvait comprendre. Ce même masque qui ne cachait que la partie supérieure de son visage et qu’il aurait voulu jeter au loin, dont il voulait se débarrasser mais qu’il gardait pour ne pas s’attirer d’ennuis ou plutôt, pour ne pas s’attirer les foudres du patriarche européen… Pas qu’il le craignait – bien que sachant pertinemment le roi plus fort que lui – bien au contraire, juste qu’il n’avait aucunement envie de faire son intéressant à ce moment précis.
Il huma l’air un long moment avant de soupirer, sa poitrine se soulevant en rythme sous la pâle couleur de son kimono, respirant la douce fragrance qui s’échappait du serviteur de Ketsia. Malgré ses vêtements et le masque, le vampire par son odeur le reconnu de suite ; après tout, il aimait s’inviter ici lors de ses voyages en Europe, venant taquiner Ketsia, et bien souvent faire des gaffes et le faire sortir hors de ses gons ; mais ça, ce n’était que pour son plus grand malheur. Le japonais devait être un masochiste des sentiments, finissant toujours pas commettre une erreur, par dire des choses déplacées qui mettaient les autres contre lui. Et le moucheron qui venait d’interrompre la profondeur de ses pensées, semblait aussi énervé que le nippon était las d’être là.
Se redressant avec une lenteur bien humaine, de manière à être à sa hauteur – à peu près, car comme l’indiquait ses origines, il était de petite taille – et sa main tendue retomba le long de son corps avant, d’un geste à la vitesse vampirique cette fois-ci, de se saisir délicatement du fin visage de l’humain, l’observant plus attentivement.
Il détestait ces six milliards d’individus qui détruisaient ce que la nature tentait de construire ; pourtant, au fond de lui, il savait que vivre dans la haine était néfaste et que tous les humains n’étaient pas nocifs à la Terre… Juste, presque tous en fait. Ce qui sauva Sebastian de la rancœur que Kazu éprouvait pour ceux de sa race ? La douce odeur d’eucalyptus qui l’enveloppait et plaisait au maître du clan Akai Yume, ainsi que les pensées les plus profondes qui l’habitaient.


« Ca n’a plus aucune importance, maintenant. »

Il le lâcha, lui rendant ainsi la totale liberté de ses mouvements, se laissant de nouveau tomber dans l’herbe fraiche, observant de nouveau la dame nocturne qui brillait dans le ciel ; il aurait voulu que sa lumière céleste éclaire ses pensées, rende un peu d’humanité à son âme de martyr, fasse battre ce cœur qui était incapable d’aimer. La fleur était flétrit de naissance, depuis plus de trois-cent-soixante ans, la plante noir ne vivait plus depuis toujours, elle n’avait jamais vraiment su profiter de ce qu’on lui offrait, abusant volontairement des biens comme des autres. Au fond, il n’était qu’un jeune arrogant qui se pensait plus fort que les autres parce qu’il possédait un sang puissant, une force latente et naturelle et surtout une présence qui en faisait frémir plus d’un. Il n’avait aucune pitié, aucune charité, aucune bonté ; il n’y avait que cette étrange douceur et cette impartialité qui l’habitait pour prouver que tout n’était pas mauvais en lui.
Mais au fond, qui était le mal ? Lui, qui tuait des êtres meurtriers ? Ou bien ces mêmes meurtriers qui détruisaient ce qui les faisait vivre ? Oui, pertinente interrogation, il n’était pas mauvais, il agissait juste comme une espèce de justicier, de Kira, prêt à décimer l’humanité pour apporter un monde lui paraissant plus juste, plus facile à vivre, où la nature reprendrait sa place dominante.
Où l’Homme, créature du Diable, n’avait pas sa place.
Tournant la tête vers le servant, il murmura juste, sur le ton de la conversation, parce qu’il n’avait rien d’autre à faire et bien qu’il voulait juste la paix.


« Et comment se fait-ce, qu’un homme de votre rang, se trouva là plutôt qu’en ombre des invités ? »


Oui. Parce que pour Kazu, les serviteurs n’étaient que des ombres dociles qui devaient obéir et satisfaire leurs maitres. Donc pour lui, Sebastian devait être prêt de Ketsia. Et non là, à flâner dehors et à embêter les braves invités comme lui, qui ne demandait que de la solitude.
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeDim 17 Jan - 14:56

Il le fixait. Sans rien dire. Sebastian était vraiment docile dans un moment comme ça. L’un comme l’autre restait silencieux pour le moment. Tandis que le vampire se levait… d’une manière humaine. Son bras qui retombait le long de son corps, le moindre de ces gestes le fascinait d’une certaine manière. Mais sentir d’un seul coup les doigts du vampire sur son visage le fit se tendre. C’était si… bizarre. Habituellement, personne ne le touchait. Même pas Ketsia. Il ne l’avait même pas vu bouger. Trop rapide dans ces mouvements. Le domestique avait envie de grogner, de le repousser. Mais n’osait pas. Et puis de toute façon, aussi rapidement qu’il l’avait toucher, il laissa retomber ces bras. Murmurant des paroles qui ne compris pas tout de suite. Qu’est-ce qui n’avait plus d’importance ? Ce qu’il avait prononcer lorsqu’il parlait seul ? Peut-être. Certainement en fait. Sebastian le regardait toujours, retomber sur l’herbe. Il porta son bracelet à son nez, humant l’odeur de l’eucalyptus qui lui plaisait bien à l’air extérieur. Suivant le vampire, il s’assit par terre, fixant le ciel bleu foncé remplis d’étoiles. C’était agréable de regarder le ciel, même s’il n’était pas avec quelqu’un de très bonne compagnie. Vu comme ça, il ne connaissait en aucuns cas le vampire. C’était certainement un ami proche de son protégé puisqu’il avait été invité. Ou peut-être pas… puisque la moitié du monde avait été convié à la fête. Sebastian aurait bien aimé être une étoile. Scintillante, jamais seule… dans un univers vaste. Ça devait être le pied…

Entendant de nouveau la voix de son « compagnon », il tourna la tête vers lui. Bizarrement, il aimait bien la question qu’il venait de poser. Tout en la détestant. Ombre des invités… Ce n’était pas leur ombre, ne le serait jamais. Sebastian n’était pas un chien. Il était certes domestique, mais il n’était pas moins important que les autres personnes ici, même s’il aimait bien ce le dire. Un « homme de son rang », comme il disait, il aimait bien l’être. Il suivait le métier de ses parents, c’était normal. Enfin, il considérait que ça l’était. Et puis, ce n’était pas un mauvais avenir. Il aimait bien être « serviteur ». Ce n’était pas bien compliqué en plus. Demander quelque chose… faire ce qu’on lui dis… ce n’était pas compliqué. Et il aimait faire ça. Un soupir s’échappa de ses lèvres entrouverte. Il en avait marre. Là, tout de suite, il en avait marre. De ce bal en particulier. Ça servait à quoi ? Il se déroulait sans but précis ! C’était absurde… totalement absurde. Il arrêta de le fixer et remis son attention sur les étoiles et le ciel.


« Je suis là, parce que j’ai demander à mon supérieur si je pouvais me reposer un petit moment. Puisque j’ai assez bien travaillé jusqu’à maintenant. Mais… maintenant que j’y pense… je suis encore « l’ombre d’un invité » puisque vous en êtes. »

C’est vrai que techniquement, il faisait encore son boulot puisqu’il était avec l’un des invités. Pas dans la grande salle ou se déroulait le bal, mais c’était pareil. Il n’avait pas le choix que de lui obéir en cas de besoin. Même s’il doutait qu’il eu besoin de quelque chose. Sebastian ferma les yeux et se laissa tomber en arrière, ayant a présent le dos sur l’herbe. Tout comme son voisin. Il désirait se reposer, être un temps soit peu plus réveiller et en forme quand il retournera dans la grande salle à écouter le brouhaha des paroles des gens. Une question trottait quand même dans sa tête. Il ne lui avait pas répondu. Que faisait-il seul dehors ?
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Kazumi K. Kuroshini
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeDim 17 Jan - 16:04

Amusant.
Oui, cet humain de bas étage avait quelque chose d’amusant. Mais même si Kazumi était sujet à l’amusement, il ne le montra pas, aucun sourire ne vint étirer ses lèvres, aucun son clair, qu’on appelait rire, ne franchit la barrière de ses lèvres pâles. Et pourtant il était amusé. Ce serviteur avait du cran ; du moins, il n’avait pas froid aux yeux pour lui répondre de la sorte. Sans aucun doute ignorait-il jusqu’à son nom, ses origines et sa réputation comprises. Alors il était son nombre à présent ? Oui, très amusant. Mais il fallait qu’il se méfie de ce qu’il lui disait s’il ne voulait pas finir par descendre de son piédestal, de tomber du statut de serviteur à celui de simple jouet, chose qui devait, sans aucun doute être bien moins agréable.
Passant une mains dans ses cheveux sombres, il hésita un instant sur la suite des évènements : s’il avait le malheur de toucher son serviteur, en étant sur le sol européen de plus, il allait mettre Ketsia en colère, il en était certains. D’un autre côté, cette perspective aussi était amusante, pour une fois, il ne serait pas le réel fautif de la colère qui saisirait son ami, puisqu’il l’aurait provoqué volontairement.
Oui, comme on pouvait le remarquer, lorsque l’ennui frappait, le maître du clan Akai Yume avait de drôles d’idées, qui en temps normales, ne lui effleureraient même pas l’esprit ; ce n’était peut-être qu’un reflet de la folie qui se saisissait de lui petit à petit. Non, pas la même folie que les humains, celle qui leur fait perdre leur tête, bien sûr que non, puisqu’il était vampire. Non, ça folie à lui, bien que restant psychologique, était plus destructrice : c’était l’incompréhension de sa situation, l’abandon de lui-même. Et à ça, aucun remède ne pouvait exister. Peut-être le jour où il ouvrirait son cœur, où celui-là même qui ne battait plus laisserait fondre sa glace pour se réchauffer de la chaleur de l’amour.
Oui, je sais, on a le droit de rêver, cet être cruel et impassible ne serait jamais capable d’aimer. Mais l’espoir fait vivre comme on dit.
Il sentit le fragile corps humain se coucher à ses côtés ; totalement inconscient, ce Sebastian, mais vraiment totalement naïf. Que croyait-il ? Que parce que c’était la fête, il allait tolérer sa présence d’égale à égale. Grave erreur. Kazumi était le maître là où il était l’esclave. Oui, bon, pas à ce point peut-être mais ce n’était pas loin de la vérité.
Avant de tenter quoi que ce soit, il répondit à sa question muette, se tournant sur le côté pour pouvoir le voir. Regarder son interlocuteur était quelque chose de vital pour lui, bien que ses yeux glacés soient très durs à soutenir.


« Je suis venu embrasser la solitude généreusement offerte par Dame Nature. Les mondanités sont lassantes et dénuer de sens. Je ne comprendrais jamais ce que les Européens trouvent de réjouissant dans ces festivités. »

Puis, il se laissa de nouveau tomber sur le dos. Trop de proximité était nocif. S’il se laissait aller comme à son habitude, il sentait que cette histoire allait mal se terminer. Hm… De toute façon, elle avait déjà mal commencer, alors un peu plus ou un peu moins. Une soudaine vague de pensées brutale lui tomba dessus et il grimaça avant d’essuyer un soupir. Ras-le-bol de tous ces hypocrites, qu’eux aussi aillent tous mourir, ça lui fera des vacances et des problèmes en moins. Il se demanda, un bien court instant, ce que devenait ses subordonnés, ceux restés aux pays. Evidemment, il n’avait pas emmenés tous ses sous-fifres avec lui ! Laisser le domaine aux mains du premier autarkis passant par là ?! Et puis quoi encore ? Et de plus, il y avait encore trop de Level E sur son territoire. Mais bon Dieu, quand est-ce qu’ils apprendront à disparaître ceux-là ?! Non, ce n’était pas le moment de s’énerver ; il se laissa submerger par le bonheur que ressentait les membres du clan présent à la petite fête. Ils semblaient pour la plupart heureux d’être là. En fait, il semblait être le seul que tout cela n’avait amusé que le temps du voyage.
Un soupir de plus s’échappa d’entre ses lèvres et puis, sans se préoccuper de paraître humain – il n’en avait pas besoin – il s’assit et regarda le serviteur un cours instant, une lueur d’envie brillant au fond de son regard.
L’envie. La curieuse envie du jeu. De jouer avec ce pauvre Sebastian qui n’avait rien demandé d’autre qu’un peu de solitude tout comme lui. Tant pis pour lui, il aurait dû se montrer plus prudent et ne pas s’allonger de la sorte, s’abandonner lascivement au nippon qui, déjà, se trouvait au-dessus de lui, une jambe de chaque côté de sa taille, assis avec légèreté mais force sur son ventre, l’observant toujours, un sourire mystérieux sur les lèvres.


« Bon, puisque tu es là, rends-toi utile. Occupe-moi, je m’ennuie. »


Et il aurait beau se débattre, il ressemblerait à une mouche contre le japonais. Oh, bien sur Kazumi ne serait pas méchant, il allait se montrer étrangement gentil. Parce que c’était la propriété de Ketsia, même s’il n’était pas un calice. Non, il ne le mordrait pas, et non il ne pousserait pas le jeu trop loin. Juste de quoi effrayé le pauvre Sebastian et lui montrer que tous les vampires n’étaient pas de braves créatures s’amusant juste de sang et de réjouissance. Un doigt aguicheur au contact furtif, partit du cou du jeune homme et descendit sensuellement jusqu’à son nombril.
Bon, et maintenant mon cher Sebastian, comment vas-tu réagir ?
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[INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeSam 23 Jan - 15:42

Décidemment, il parlait bizarrement. Ou du moins, il n’avait pas l’habitude d’un langage si soutenu. Enfin... si mais pas comme ça. Il ne savait pas s’il s’adressait réellement à lui, et ne comprenait pas beaucoup ses paroles. Sauf la fin. Il était très distingué néanmoins, un point pour monsieur le vampire. Mais la seule chose qui embêtait réellement Sebastian, était qu’il ne le connaissait pas du tout. Ni même de physique et c’était énervant. Lui qui avait l’habitude de connaître tout le monde qui était dans le château… cet homme faisait exception à la règle. Ah ! Quelle folie il se passait dedans pour qu’ils fassent tant de bruits ? Le domestique n’allait pas tarder à revenir en salle malheureusement. Enfin, pour le moment, il restait là. C’est tout ce qui comptait puisque techniquement il faisait encore son boulot vue la présence du vampire. Mais Sebastian ne s’attendait pas du tout à ce qu’il le chevauche. Ses bras se crispèrent derrière sa tête. Il était… léger. Vraiment trop léger, comme s’il ne faisait que quelques gramme. Enfin, il sentait tout de même la force qu’il avait pour demeuré sur lui. C’était peine s’il pouvait respirer. Ses lèvres s’entrouvrirent et il fixait le vampire de sorte qu’il ne lâche pas son regard. Même si le sourire sur ses lèvres ne lui plaisait pas du tout. Pareil pour sa phrase prononcé. Il changeait d’attitude si rapidement… Mais il avait l’habitude. Étant donné qu’il vivait vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec des vampires. Mais ce n’était pas moins étonnant. Quel était l’intérêt de ce mettre a califourchon sur lui ? Si ce n’est pour faire rougir ses joues. Ce qui était fait depuis un moment déjà. De plus, il n’aimait pas le contact du doigt de monsieur sur lui. Pas que c’était désagréable. Mais il n’avait aucunement l’habitude d’être touché. Même un léger frôlement, il ne connaissait pas. Si Ketsia apprenait ça, il allait vraiment en baver. Et il allait surtout s’énerver. Et tout allait être pour lui certainement. C’est toujours sur les domestiques que ça retombe de toute manière. Il s’était crispé. Était tendu. Mais pour ne pas perdre de a dignité, il avait garder ses yeux ouvert pour regarder le vampire qui était sur lui. Ce que c’était bizarre ! Sebastian avait une de ses envie de le pousser ! Mais ça n’allait servir a rien. La force d’un humain n’est rien face à celle d’une créature de la nuit, d’un buveur de sang. Et la force de Sebastian était vraiment moins que rien. Il allait devoir se laisser faire. À contre cœur évidemment. La force de Seb, n’était pas vraiment… élevé je dirais. Certes, il porte souvent des valises, range des choses aussi lourdes les unes que les autres, mais ça s’arrête là. De plus, il n’a jamais pousser personne de sa vie. Soupirant, le rouge de ses joues se retira, prenant à présent l’habitude qu’il soit sur lui. Tout en gardant le sentiment de mal aise.

« Tout d’abord, je vais vous occuper en vous demandant : Qui êtes vous ? »

La première chose qu’il voulait savoir en effet. Bien qu’il soit sur son ventre, il avait réussi à articuler quelque chose. Autant qu’il le pouvait. Parce que la pression qu’il mettait sur lui était énorme. Et s'il se débattait, ça n'allait pas arranger grand chose. En gros : il le trouvait trop lourd. Beaucoup trop même. Après tout, bien qu’il n’en ait pas l’air, le vampire semblait vraiment léger. Mais vu comme ça. C’était beaucoup moins évident. Enfin, il survivait et c’était l’essentiel en fait. Il ne pouvait même pas soupirer. Et Sebastian n’aimait pas vraiment respirer en bougeant le haut de sa poitrine. En réalité, il préférait respirer « par le ventre ». Comme tout le monde en fait. Ou plutôt, comme la plupart des gens. Mais le vampire l’en empêchait et c’était l’une des raisons pour laquelle il désirait le pousser hors de son abdomen. Retirant cette idée de sa tête, le domestique détourna les yeux qui étaient posé depuis un bon moment sur son visage. Fixant le paysage.

Citation :
Edit Administration : Je tiens à préciser que les vampires habitant au Mont Saint Michel, sont des vampires parfois bien coupé de l'univers de l'extérieur, ou bien étant très vieux. Ils parlent pour la plupart un vieux français avec les autres vampires et à l'égard des domestiques, ou d'une manière très soutenu.
Au Mont Saint Michel, les domestiques ne riment pas avec esclave. Bien au contraire, les conditions sont beaucoup plus préférables que celles avec les autres clans.
Un humain est considéré comme personne, c'est la base même des Principautés d'Europe.


Dernière édition par Sebastian C. Nickleson le Dim 24 Jan - 16:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeSam 23 Jan - 18:27

    Pauvre petite chose coincée entre ses cuisses, le ventre contracté sous ses fesses. Il n’était pas épais du tout, surtout pour un vampire, se trouvait être, même, plus frêle que le domestique et pourtant sa pression qu’il exerçait sur lui était phénoménale ; parce qu’il dégageait quelque chose de puissant, de divin. Pas qu’il se prenait pour dieu – quoi que, laissez-moi douter un instant – mais son sang pur donnait à ce corps de plume une force herculéenne. Ainsi écoutait-il les pensées du jeune homme avec un intérêt particulier, l’intérêt du cancre pour la vie d’un camarade, en pleins cours, parce qu’il n’a rien de mieux à faire, en fait.
    Le sourire amusé sur ses lèvres s’accentua alors que son doigt s’élevait dans les airs, le libérait de son contact, en observant les belles couleurs venues colorer le visage de Sebastian. Joli prénom en passant. Mais bref, ne nous éternisons pas sur ce sujet, après tout, qu’avons-nous à comprendre l’attrait du japonais pour le prénom de l’anglais ? Aucun, j’en ai bien peur. Aussi, trêve de bavardage. Maintenant, il se pencha légèrement au-dessus de son visage, imperceptiblement, s’en trouvant encore bien loin, pas de quoi l’affoler plus que de raison. En réalité, il n’avait qu’effectuer un léger mouvement pour se pencher, sa tignasse brune se secouant à peine dans le geste. A quoi pouvait-il bien penser dans pareil moment ? Question intéressante mais hélas futile car, comme par une malheureuse habitude, ses pensées étaient noyées dans la foule de celle des autres et il était bien plus concentré à écouter celle du pauvre humain qu’il contait embêter que les siennes.
    Ainsi écoutait-il le majordome se plaindre d’étouffer au fin fond de sa tête ; alors, comme par un miracle, la présence fut moins écrasante, moins pesante mais toujours présente. Il laissa de quoi lui rappeler le cruel rapport de force qu’il existait entre eux, lui permettant cependant de respirer comme il le souhaitait sans aucun problème. De toute façon, il serait bien plus rapide à agir que lui. Et la question tomba, suite à la demande qu’il venait de faire, que l’humain occupe un peu son temps, le surprenant quelque peu, bien qu’aucun étonnement ne vint troubler son fin visage grave. En quoi, lui répondre, pouvait l’occuper de manière agréable ? Ah ! Oui ! Evidemment, il suffisait de procéder de la manière suivante…


    « Il est fort impoli de ne point regarder son interlocuteur dans les yeux lors d’une conversation, quelle que fut l’importance de celle-ci… »

    Première étape, lui faire tourner la tête, de manière à ce qu’il le regarde de nouveau. Il semblait s’amuser follement de cette situation, ressentant la crispation de l’humain de se trouver ainsi dominer ; sans aucun doute n’avait-il nullement l’habitude d’une telle situation… Et, il lui semblait avoir entendu dans son esprit que même Ketsia ne s’aventurait pas à le toucher de la sorte… Quelle proie intéressante il s’était trouvé là ! Il attendit donc de capter de nouveau le regard de l’humain, de le captiver presque grâce à son regard de glace, avant de recommencer à jouer.
    Se penchant doucement, très doucement, soudainement pris d’une lenteur toute humaine, il se pencha vers lui, ses yeux plongés dans les siens, ses lèvres se rapprochant dangereusement des siennes, son souffle se mêlant promptement au sien. Il voulait entendre son cœur s’accélérer, sentir sa respiration prendre un rythme chaotique, provoquer chez lui troubles et changements de toutes sortes. Son visage fut bientôt si proche du sien, que l’humain devait avoir du mal à le regarder encore droit dans les yeux. Cependant, il ne l’embrassa pas, du moins ses lèvres effleurèrent à peine le coin des siennes, un contact si léger que le domestique put le confondre avec un frémissement de sa peau ; et, se dirigeant vers son oreille, le bout de son nez venant chatouiller la peau de sa joue par un même contact infime, il finit par venir lui murmure, ses mains venant se poser sur ses poignets pour les maintenir contre le sol herbeux du jardin :


    « Souviens-toi du nom qui va suivre, car tu risques d’entendre souvent parler de moi. Kazumi Kaoru Kuroshini, maître du Clan Asiatique, l’Akai Yume… Aussi appelé… Myst… »


    Une brume étrangement danse, opaque, dans laquelle on ne distinguait rien s’était formée autour d’eux, lorsqu’il avait murmuré ce dernier mot, son nom tout ce qu’il y avait de vampirien. Tout comme Ketsia était le prince Aliséa, Kazumi se trouvait être Myst. Myst comme le début de mystère ? Non, Myst comme le mot anglais désignant la brume. Et Sebastian venait de se retrouver prisonnier de cette étrange matière à la fois douce comme du coton, froide comme de la glace et légère comme une plume… En un sens, elle ressemblait au vampire japonais qui le maintenait au sol, avait éraflé le lobe de son oreille du bout de ses lèvres, venait de souffler dans son cou. Et le jeu ne faisait que commencer ; car du sadisme, le nippon en avait à revendre et il comptait bien provoqué le bel oiseau juste pour le plaisir de voir ses pensées s’embrouiller. C’était plus amusant, plus excitant que ce bal peuplé d’hypocrites caïnites venant de tous les horizons et dont la vie n’avait aucune valeur à ses yeux.
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeVen 29 Jan - 15:25

Était-ce la mort assurée qui l’attendait ? Sentant son cœur s’affoler, son souffle devenir saccadé et ses joues brûler, c‘était probablement ça. Cependant il ne le lâchais pas des yeux, de peur de ce qu’il ferrait d’abord. Sebastian resserra ses lèvres pour qu’elles ne deviennent qu’une ligne fine et droite sur son visage si pâle habituellement. Il avait peur, il était intimidé, dans tout les sens du terme on peut dire. Si intimidé qu’il n’osait dire aucuns mots. Il avait une lenteur inhabituelle pour un vampire, comme s’il le faisait exprès. Et il le sentait d’une certaine manière, mais ça n’empêcha pas son corps de se crispé encore plus, s’efforçant de ne pensé a rien qui pourrais mettre sa vie en danger. Bien qu’il n’aime pas vraiment la vie, l’instinct de survie restait présent en lui, et vraiment il ne voulait pas qu’il lui arrive quoi que ce soit, pas même une égratignure. Le domestique stoppa son souffle au bout d’un certain moment, faisant ralentir son cœur et stopper le sang qui venait à ses joues. Devenant certainement bleu, ou légèrement. Ses yeux étaient fermés et serrés pour faire en sortes de ne plus les ouvrir, mais aussi brusquement qu’il les avaient fermés, il les rouvris, ne sentant plus aucuns contact sur ses lèvres, mais au contraire sur sa joue. Son souffle repris, ne pouvant pas le retenir plus longtemps. À moins qu’il ne veuille mourir par ses propres moyen ? Enfin, quoi qu’il en soit, il n’aimait vraiment pas le vampire. Du tout même. De quel droit il se permettait de le toucher ? Et ses mains qui retenait a présent ses poignets sur l’herbe… il avait horreur de ça. Sebastian se débattit légèrement, sans arrive à se dégager bien entendu. Étant donné le peux de force qu’il à dans ses muscles. C’est dans un moment comme celui là qu’il aurait aimé être avec les invités dans la grande salle. Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris de stoppé un petit moment son boulot ? Il se dégoûtait lui-même. D’ailleurs, il se répétait dans sa tête la question. « Pourquoi ». Merveilleuse et bonne question que voilà ! Pourquoi est-ce qu’il avait fait ça mon dieu… Enfin, dans tout les cas, l’homme restait au dessus de lui, et ça l’agaçait énormément. Il bouillait intérieurement, voulant se dégager, s’échapper de son emprise. Surtout qu’il ne pouvait même pas le repousser d’une quelconque manière.

« Kazumi… » répéta Sebastian dans un murmure à peine audible que le vampire aurait certainement entendu.

Alors comme ça, c’était le maître du clan Akai Yume ? Vaguement entendu parler. En fait, à part la principauté d’Europe, il ne se souciait pas vraiment des autres. N’y voyant aucunes utilités. Le clan asiatique… il voulait dire, l’Asie, Japon et tout le reste ? Certainement. Enfin, c’est ce que pensait Seb en tout cas. En fait, c’était ça. Sûrement. Il ne voyageait pas vraiment beaucoup alors… Il connaissait sa géographie mais pas autant que ça. Enfin bref, il y avait d’autre continent que l’Asie et le Japon. Enfin, il trouvait son surnom vraiment très peux original. Myst. Et pile lorsqu’il l’avait prononcé, ils étaient tout les deux dans un brouillard danse. Myst… comme brume ? Ah ! Sebastian se sentait oppressé dans cette brume. Il n’y voyait presque rien, et il était légèrement claustrophobe. En d’autre terme, il était prisonnier. Le sentir vers le lobe de son oreille ne le rassura guère, et ses pensées s’embrouillèrent. Il n’osait plus vraiment se demander pourquoi il était partis en fait. Sebastian le trouvait trop collant. Trop… bizarre en réalité. Il préférait nettement plus les autres. Quels autres ? Les invités qui piaillaient dans la salle enfin ! Tout si casse-pieds, mais nettement moins oppressant que Kazumi. Enfin, il croyait à ça. Et techniquement, là tout de suite, il priait pour être sauvé. Juste après avoir sentis le souffle du brun dans son cou, faisant bouger légèrement sa chemise, et faire entrevoir son tatouage. Même son papillon faisait pensé qu’il voulait s’échapper. Il restait silencieux, même s’il désirait lui exprimer son souhait de sortir d’en dessous de lui. Bon dieu… qu’est-ce qu’il lui avait pris ? Il aurait vraiment mieux fait de rester dans la salle. A servir les vampires et calices qui se trouvaient dans la pièce en haut. Il soupira assez bruyamment, montrant son mécontentement au lieu de parler, et tourna les yeux pour ne pas le regarder. Avalant bruyamment sa salive, en réfléchissant à ce qu’il pourrait se passer ensuite.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeMar 9 Fév - 16:58

    Comme tout prédateur qui se respecte, Kazumi sentait sa peur, son appréhension et il s’en nourrissait, en jouissait librement, ressentait une joie infinie de provoquer une telle crainte chez le jeune humain. Une étincelle de malice accompagnait la cruauté de son regard glacé, le fixant sans ciller, sans même se donner la peine de cligner des paupières régulièrement. Après tout, il vivait sans vivre, il était un caïnite et qui plus est un sang pur. Même s’il était jeune pour la majeure partie du monde de la nuit, il était puissant ; mais ce pouvoir qui courrait dans ces veines, cette force qu’il possédait était innée et non acquise, avait somnolé longtemps, ne s’était réveillé que récemment. Enfin, récemment, cinquante ou soixante ans plus tôt quoi, presque la durée d’une vie humaine. Mais qu’était-ce, cinquante ans, dans la vie d’un vampire ? Une infime quantité de secondes, malheureusement, oui, juste une infime quantité de temps.
    Il s’amusait de chacune des réactions de l’homme, s’en contentait, jouait avec lui comme un chat aurait joué avec une souris à la différence prêt qu’il ne comptait pas le manger, qu’il ne se servait de lui que comme un appât. Et oui, il ne jouait pas avec lui par simple goût de l’amusement, il avait aussi une toute autre idée derrière la tête et il savait que ses gestes ne resteraient pas impunis. Un sourire en coin, léger et sadique étirait ses lèvres alors que ses magnifiques yeux bleus fixaient sa proie comme s’il allait n’en faire qu’une bouchée la minute suivante. Il voulait que Sebastian se sente oppressé, en danger, réellement, que ce jeu qu’il lui faisait subir était quelque chose de mortel, qu’il était sur la corde raide et que Kazumi pouvait couper cette même corde à n’importe quel moment.
    Le dominant de toute sa hauteur, il l’écouta répéter son nom ; mais cette voix ne l’intéressait pas, ne lui faisait rien, ne déclenchait chez lui ni désir, ni faim, ni aucune envie d’aucune sorte. Oui, entendre un humain prononcé son nom de cette manière n’avait rien de jouissif… Sans aucun doute, sa réputation chez ses pairs n’étaient pas arrivés aux oreilles des domestiques. C’était fort dommage, il aurait voulu le voir trembler encore, oui, encore plus, comme une feuille, de tout son être, rien qu’en entendant son nom. Bon, tant pis, au lieu de ça, il écoutait ses pensées s’embrouiller dans la brume qu’il avait provoqué, un nuage dense, encore plus oppressant que le vampire lui-même. Il sentit la peur de Sebastian résultant de sa claustrophobie, s’en enivra tout comme il s’enivrait de son odeur de mortel, de proie apeurée. Il le regarda détourner la tête en soupirant d’agacement.
    Ah oui, il le prenait ainsi ? Mais il venait de faire une erreur grossière car de cette manière, il lui offrait la chair tendre de son cou sur un plateau d’argent. Comment résister à la tentation de venir le taquiner ici ? Non, il ne le mordrait pas, il n’avait pas oublié où il se trouvait, mais il irait assez loin pour faire blanchir Sebastian. Déjà son nez frôlait la peau clair, sa langue ainsi que ses crocs, à présent visibles provoquant une délicate sensation sans doute désagréable pour le domestique, contre sa peau, ses canines aiguisées manquant de l’écorcher.


    « Et si je te mords… Que feras-tu ?… »


    Pauvre chose en proie à la folie du maître japonais, que personne ne voulait aider et que Kazumi terrorisait. Mais ce qui était amusant, c’est que le nippon s’aventurait sur un terrain miné, il savait que sa conduite pouvait être très mal interprétée et qu’on risquait de le punir. Mais, à ce moment là, ce goût du risque ne faisait qu’attiser l’excitation que la situation provoquait. La brume, déjà, se dissipait, laissant voir leurs silhouettes, d’abords flous puis de plus en plus net. Et dans l’esprit du vampire, quelque chose le fit frissonner, frémir et son sourire s’élargit, alors qu’il continuait cette délicieuse torture, déplaçant ses crocs sur la peau du majordome sans jamais l’entailler. Bientôt, il le sentait, bientôt il aurait ce qu’il était réellement venu chercher. A moins que quelqu’un d’autres, de bien moins intéressant ne se montre. Dans ce cas-là, le goût amère de la défaite envahirait son être et il serait de bien maussade humeur. A moins qu’il ne surprenne quelque chose d’autres d’intéressant à ce bal, mais il en doutait fortement. Rapidement, il se redressa, mettant fin à cette torture délicate, observant le visage de l’humain, son expression sans aucun doute apeurée ou dégoutée. Mais c’est ce genre de chose qu’il cherchait, qu’il voulait créer autour de lui. Nul doute que lorsque Sebastian serait débarrassé de lui, il chercherait à le fuir comme la peste, le craignant plus qu’elle encore. Et cette simple pensée l’amusa un peu plus.
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeMar 16 Fév - 14:53

Une mise en scène. Des festivités qui avaient pris toute une journée au niveau de la décoration. Et quelle décoration ... Il avait mêlé ses talents artistiques à la force des pouvoirs de son cher frère détesté et de son bien aimé cousin. Mais tout ceci avait été couronné par l'apothéose de l'hypocrisie dont était capable son.. Père. Diable qu'il aurait eu envie de lui rire au nez, et de lui dire que tout cela... N'était qu'un épais tissu de mensonge ... Aussi épais que la brume pouvait l'être par moment ... Comment résister à cette envie que de se laisser berner par ses envies primaires ? S'abandonner à ses instincts bestiaux et dévorer des foules d'humains. A foison. Répandre dans ces veines cet exquis poison doucereusement exquis ! Mais c'était hélas ! Interdit. Pour sa famille à cause d'une unique loi à ce sujet. A cause d'un unique homme qui voulait racheter peut-être ses péchés.. Bercé de rédemption. Mais qui avait dit qu'il devait embarquer ses proches avec ? Mais pourtant ils n'avaient pas leurs mots à dire ! Non .. Pas face à un Antéléduvien qui était sûrement capable de tous les détruire... Mais tout ceci n'était qu'un secret.. Mes fesses oui.

Après toute cette mis en scène, dans le simple but de montrer la puissance, et la magnificence, le pouvoir de cette famille ... Une famille de vampire. De Sang-pur. Cette famille unie, et pourtant si bien déchirée, qui pouvait en un claquement de doigt réduire en poussière des dizaines de vampires. Ici. Là-bas. Maintenant. Plus tard. Et pourtant, ces vampires-là étaient d'un sadisme, d'une cruauté dissimulée, visible que lors des mises à mort ou des guerres. Parce qu'au fond, on ne pouvait pas dissimuler sa vrai nature longtemps .. Cette famille. Les Andrews. C'était des personnes à se mettre dans la poche, et non pas à dos. Pour ne voir virer au néant des relations diplomatiques bénéfiques. Parce que ce monde n'était qu'intérêt, hypocrisie, et mensonge. Des secrets qui se mêlent, et s'entremêlent à de centaines d'autres . Il ne suffisait pas de tirer sur un seul et même fil pour s'en sortir... Il fallait démêler bien plus qu'un mensonge pour savoir la vérité. Une vérité ô combien cruelle que Ketsia détestait. Surtout lorsque la plupart des acteurs de ces scènes étaient capables de s'immiscer dans vos crânes pour entendre vos pensées, aux plus intimes. Aux plus compromettantes. Aux plus révélatrices sur vos réelles intentions ... Si ce n'était pas idiot tout cela ...

Ce jour de fête, Noël. Mêlons Humains, Vampires et Calices. Ah si il pouvait être tranquille en ce jour familial ... Avec son cousin. Sa nièce. Peut-être sa cousine, et ses neveux. Nathaniel et son demi-frère l'adorable Nikita <3 Un Noël tranquille, et loin de ce monde surnaturel qu'il désirait que trop souvent quitter par moment ... Mais non, son père avait eu cette merveilleuse idée, histoire de poursuivre cette belle et parfaite illusion de la solidarité et toute la clique dans ce monde tellement imparfait.
Tout ceci le rendait étrangement mélancolique et froid. Après ce discours pathétique, Ketsia fit le tour des invités. Sourire. Parler. Aider. Informer. Ecouter. Il ressortait de la salle du tribunal après une petite entrevue échauffée avec Erik, qui l'avait plongé dans des souvenirs et la honte la plus froide et doucereuse. Encore le tour des invités. Tout comme le Comte et le Roi qui avaient leurs crânes ouverts à toutes les pensées qu'ils pouvaient entendre pour parer peut-être une idée lumineuse que d'attaquer en traître quelqu'un, ou de tout simplement s'en prendre à un domestique ou un calice, Ketsia lui, laissait les flots des émotions des personnes présentes - soit une centaine - le traverser. Comme de l'électricité, il était le conducteur de toutes cette joie, cette satisfaction, d'envie lubriques et sanguinaires. Mais rien de tout ce qu'il surveillait n'était là, et tant mieux. Mais seulement pour l'instant. Puisque quelques minutes après, il sentait cette peur mélé à ce sadisme. Chose qui le traversa, et lui remua les tripes. Ses pupilles s'allongèrent un instant. Son pouvoir se nourrissait de la peur. Et plus elle était intense, plus son aura de vampire s'élevait... Il laissa un instant, un très court instant, ses instincts primaires se réveiller pour retrouver ce couple d'anti-thèse.

Bientôt son chemin le conduit à ce qu'il cherchait, et la scène qui s'étalait sous ses yeux, ne fut pas l'une des celles qu'il aurait préféré voir. Ou entendre. Le vampire referma subitement son esprit, pour redevenir maître de ses émotions, et de lui même. Pour ne pas à savoir, ou voir, ou sentir à travers le sadisme de ce cher Maître Vampire.

Le vent fit doucement voleter les pans blancs de sa tenue, alors que les plumes argentés de son masque bougeaient elle aussi, accompagnée par les doux mouvements de sa chevelure noire... Ses yeux, ses émeraudes étaient plantés sur ce couple assez étrange. Où des sentiments contradictoires l'avaient interpellés.

Soudainement, une force invisible et implacable écarta violemment le corps léger du vampire pour le séparer à celui ardent de l'humain. Le corps de l'inhumain rencontra sèchement le mur, alors qu'une pression cruelle vint le prendre à la gorge, et la cage thoracique. Il n'y avait plus de souffle, de toute manière tout ceci ne lui servait à rien. Cette pression, cette force, ce sadisme se volatilisa peu avant que les os ne puissent émmettre un bruit de déchirure. C'était de la prévention. Kazumi retrouva donc sa liberté... Sain et Sain. Juste une petite peur, ou juste un jeu d'une autre dimension. Le jeu du plus fort, du lus cruel. Celui qui aura le plus d'imagination pour faire flancher l'autre un premier. Un doucereux jeu, qu'ils entretenaient depuis un siècle voir deux, déjà. Mais Kazumi avait tellement changé... Et Ketsia aussi ... Comme si il s'était... Humanisé ? Une honte peut-être pour un vampire. Mais tout ceci n'était qu'illusion. Ketsia respirait à une vie libre. Saine ? A voir. Mais il désirait devenir le metteur en scène de sa vie, et non pas un acteur soumis à la volonté divine, ou parentale.

Pendant tout ceci, Ketsia s'était approché de son domestique. Plus doux, plus délicat, plus prévenant. Il avait glissé sa douce main dans la sienne, doucement pour l'aider à se relever. Et être plus présentable. A ne pas se soustraire aux volontés de Kazumi. Le vampire, le Prince se re-tourna de nouveau vers Kazumi, posant ses yeux froids, et son air si neutre sur lui. Alors qu'il avait les bras dans le dos, tenant toujours la main du domestique dans la sienne. Son pouce caressait le dos de sa main doucement. Ketsia avait toujours était doux, et calme avec Sebastian. Même si des fois, il trouvait cela plaisant de tester et titiller ses réactions ... Des plus exquises.

Il fixait Kazumi. Mais attendait-il seulement des explications ?
Souviens toi de ce Professeur que tu avais il y a des années. Assumes.
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Sebastian C. Nickleson
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeVen 19 Fév - 16:29

    Il ne s'y était... pas du tout attendu. Voir Kazumi voler d'un seul coup au dessus de lui était quelque chose d'assez hallucinant. Dans toute sa vie d'humain, il n'avait vu, en aucun cas, un vampire volé et se faire écraser contre l'un des murs du château. Mais Sebastian avait une forte envie de rire en voyant ça. Il y a quelques minutes il était si... sérieux, s'amusait avec lui et là... il semblait presque choqué de s'être fait ratatiner d'un seul coup sec. Ça devait quand même faire mal. Même pour un vampire. Après tout, ils ressentent la douleur alors certes, peut-être. Mais ça n'empêcha pas le domestique de rougir pour se retenir de rigoler devant lui. Enfin, le grand côté positif de la chose, était qu'il venait -enfin- de se faire sauver des griffes du vampire japonais.
    Attrapant la main de Ketsia, il se releva en se cachant légèrement derrière lui. Sans remarquer que son propre masque était resté par terre. Enfin, de toute façon, il avait deviné que Kazumi savait qu'il était le domestique en chef de Ketsia, alors... à quoi bon. De toute façon, son identité était belle et bien mise a nue. Tant pis pour Sebastian qui voulait se faire discret pourtant. C'était stupide en fait. De vouloir paraître discret, d'être discret. Parce que de toute façon, avec ou sans masque, il n'était pas discret du tout. C'est pour ça que souvent, il faut s'en foutre. S'en foutre d'être soit même. Et puis, il n'aimait pas porter des masques. Les yeux de Sebastian se posèrent sur sa main qui était restée dans celle de Ketsia, se faisant caresser doucement par son pouce, se retenant de rougir tout de même. Il fallait bien qu'il prenne une bonne fois pour toute l'habitude à ce que Ketsia soit doux avec lui de toute façon. Le domestique n'osait pas vraiment relever les yeux. De peur que les invités aient entendu le bruit dû au coup sec de Kazumi dans le mur. Enfin, rien qu'à entendre les rires, rien n'avait été chamboulé là haut. Tout le monde était si... innocent à ce moment même. Comme si ce qui était en dehors de la fête n'existait pas. Comme si Ketsia, Kazumi et Sebastian étaient invisibles. Aussi bizarre que cela puisse paraître, c'était rassurant. Ça rassurait au plus haut point Sebastian qui, suivant le regard de son maître, écarquillait lentement les yeux. Le pauvre mur venait d'en prendre un sacré coup. Des fissures se faisaient voir au dessus du corps de Kazumi et c'était drôlement bizarre en fait. Sebastian avait l'habitude des vampires. Mais pas d'un spectacle pareil, c'était évident. C'en était presque amusant de voir sa stupide réaction d'humain face à cela. Doucement, l'une de ses mains s'accrocha au vêtement de Ketsia et il leva les yeux vers lui. Fixant son regard. C'était vraiment un regard froid. Qu'il n'aimait pas vraiment en réalité. Et honnêtement, Sebastian n'avait jamais eu droit à un pareil regard venant de Ketsia. En fait... il n'avait jamais été regarder de cette manière par n'importe qui. Et mordre sa lèvre inférieure était une manière à lui de plaindre Kazumi. Sa main lâcha celle de Ketsia pour se diriger vers le japonais, assez hésitant à vrai dire. Puisqu'il y a quelques minutes il voulait le mordre. Et ce n'est pas en trois secondes que monsieur le domestique oublie. Enfin, sa pitié était encore présente. Et le restera certainement encore un petit moment. Il s'agenouilla devant lui, -a quelques centimètres en réalité- se retenant de tomber avec l'une de ses mains devant lui et l'autre sur sont genoux. Mais Sebastian se sentait encore plus mal à l'aise. Le regard de Ketsia derrière lui, comment était-il ? Et surtout... à quoi est-ce qu'il pensait ? Tant de questions qui resteraient certainement en suspend pendant un moment. Avalant sa salive, le domestique fit un petit geste en direction du vampire japonais. Tendant légèrement sa main vers lui. Mais la laissant rapidement retomber raide sur le gazon.


    « Est-ce que... ça va ? »

    Une question si simple. Qu'il n'aurait certainement jamais dû poser. En fait, là, c'était... THE question qui tue. Parce qu'en fait, il n'allait certainement pas bien. Sebastian n'allait pas bien en réalité lui non plus. Il n'aimait pas vraiment avoir Ketsia dans son dos. Il était plus habitué à l'avoir dans son champ de vision qu'autre chose. Mais pour le moment, il se concentrait un peu plus sur Kazumi qu'autre chose. À ses gestes en fait, puisqu'il ne les aimaient pas vraiment. En fait, il avait un caractère assez différent de celui de Ketsia. Ce qu'il n'aime pas. Et puis, franchement, il n'aimait pas vraiment comment venait de se comporter Ketsia. Même si c'était pour le protéger. Sebastian restait planté devant Kazumi, comme un idiot, s'engourdissant les jambes. Il s'en fichait, totalement, puisque de toute façon, celui qui avait le plus enduré de choses, ce n'était pas lui. Kazumi venait de se prendre un genre de claque à la façon de Ketsia. Mais... qu'allait-il se passer ensuite ? Ça lui donnait des frissons.
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Kazumi K. Kuroshini
Mamzelle Fantôme ||Black Death
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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeVen 19 Fév - 22:51

{ Ne t’inquiète pas de ce que les autres pensent de toi, tâche plutôt d’apprendre à ne plus penser sur les autres…}

Des rires au loin émanant de la grande salle de bal du palais ; une brise légère qui secouait leurs crinières sombres. La peur dont il se délectait et le sadisme dont il faisait preuve. Un jeu, cruel, sournois et éphémère pour que l’humain qu’il manipulait habilement se sente de plus en plus menacé, perde espoir de toute échappatoire. Et puis, il s’était relevé légèrement pour l’observer. En réalité, le vampire était maître de lui et des évènements ; certes, il ne possédait aucun pouvoir lui permettant de prévoir un quelconque futur mais il était bien assez doué en manipulation pour prévoir trois voir quatre coups d’avances sur son adversaire. Pourtant, il lui arrivait parfois d’être encore surpris par la vivacité des réactions d’autrui et par l’imagination dont il pouvait faire preuve en cas de défense.
Sebastian avait peur, terriblement peur et pourtant, le Maître japonais n’avait rien utilisé de sa puissance, pas un millième de son pouvoir et de sa force ; de plus, pour arrivé à ses fins, peu importe le temps que ca risquait de prendre, il était resté étonnamment sage. Sadique, oui, mais sage. Comment ? C’était pourtant bien simple : en temps normal, il aurait voulu que la présence souhaitée accoure de suite et pour se faire il aurait poussé le jeu bien plus loin. Il aurait été capable de glisser ses doigts sur la peau tendre de son ventre, de le griffer avec une délicatesse toute vampirique, juste de quoi le faire gémir, le laisser osciller entre douleur et plaisir, il aurait laissé l’odeur de son sang s’échapper dans la brise, les effluves ne tardant plus, alors, à se répandre dans la salle des invités, une odeur sans doute bien plus raffinée que les bouteilles de sang que le roi avait fait installé sur les tables. Mais personne ne serait venu voir, Ketsia serait intervenu avant…

Une force étrange, étonnante mais juste sur le moment ; une expression surprise sur ses traits fins un infime instant ; la sensation de planer, de voler tel un oiseau. Son beau kimono blanc, immaculé et pure, qui dénotait avec la couleur de ses cheveux, de ses iris devenant alors des plumes de soie sur son corps frêle. Un très court instant dans la vie de Sebastian, une image, sublime, magnifique et sensuelle s’imprima sur sa rétine, alors que le nippon savourait la délicieuse sensation de ne plus toucher le sol.
Et puis il y eut le mur froid, dur, brisant toute la poésie, l’osmose de cet instant, son rêve à peine entamé qui redevenait une poussière infime de sa mémoire torturée ; et il y avait cette pression énorme sur son corps, sur son cou, alors qu’il regardait le visage glacé de son ami, une lueur de folie pétillant toujours dans ses iris gelé. Il le regardait de haut, hautain comme à son habitude avec tout un chacun, ne se laissant pas, pourtant envahir par le moindre sentiment négatif.
En effet, en réalité, il l’avait vu venir, il l’avait senti. Les Andrews étaient des maîtres dans l’art de s’immiscer dans les esprits, même les plus forts et d’y lire toute donnée voulue ; mais ils n’étaient pas les seuls, Kazumi aussi possédait ce genre de pouvoir à cela prêt que celui-ci était indépendant de sa volonté : il était la conscience de toute chose vivante, pensant sans penser, écoutant sans le vouloir, vingt-quatre heures sur vingt-quatre les esprits les plus fous et tous les autres peuplant ce monde. Et même les personnes voulant se protéger ne pouvait sentir sa présence dans leur esprit, car il n’y en avait pas. Il était relié naturellement à eux, indépendamment de toute volonté et ses rares tentatives pour se mettre à l'abri de ce flux incessant de paroles dans son esprit étaient restées veines, extrêmement éprouvante. Mais savoir ce qu’il se passait dans la tête de chaque individu avait aussi un revers : il ne pouvait plus penser en paix sauf à l’intérieur du corps d’un animal, celui de Seika par exemple et de plus tout c’était extrêmement éprouvant pour son corps comme pour son esprit et il se voyait obligé de dormir régulièrement alors que les vampires n’avaient, normalement, aucun besoin de ce genre.

Sa respiration avait été coupée par le coup, il ne sentait plus les effluves délicates du Prince d’Europe ou du jeune humain ; il ne faisait pas plus d’effort pour la rétablir sachant que tout ceci ne servirait à rien. Il y avait toujours la pression écrasante sur son corps mais il l’avait cherché, au fond, n’est-ce pas ? Ce n’était que le juste châtiment pour avoir voulu jouer un peu trop sadiquement – pourtant Kami_sama sait que ses gestes restèrent chastes – avec le majordome de Ketsia. Mais bon, ce n’est pas comme s’il ne l’avait « entendu » venir, comme s’il ne l’avait pas attendu, comme s’il ne l’avait pas prévu. Oh que non ! C’était même tout le contraire…
Le clan japonais était loin d’être réputé pour sa force brute, déjà par le fait que son existence était relativement récente comparée à d’autres et que son meneur était encore d’un âge juvénile, cependant il avait développé d’autres capacités pour parer cette faiblesse, essentiellement la vitesse et l’agilité mais aussi la rapidité lorsqu’il s’agissait de prendre des décisions tout en restant prudent et réfléchis. Les Kuroshini était des meneurs prudents sur plusieurs générations et Kazumi n’échappait pas à la règle ; pourtant, il avait un fort goût du risque mais tous pensait que ce trait de caractère était dû à son jeune âge. Mais revenons donc à nos moutons avant de nous égarer dans les méandres d’un passé qui n’a pas vraiment d’importance ici.
Ainsi fixait-il depuis un temps indéfinissable – Kami_sama que cela lui semblait longs dans l’infinité de sa vie ! – le Prince européen sans défaillir, sans baisser les yeux, ces iris dépourvues de la moindre crainte quand à son avenir proche : il le savait, la « faute » qu’il avait commise ne serait pas suffisante pour que le brun lui en tienne rigueur longtemps. De plus, il avait eut l’effet escompté, il avait gagné le petit jeu qu’il menait seul contre lui-même. Dès lors, ne brillait plus dans son regard que la malice enfantine qui s’allumait en lui, brûlait son sang pur, à chaque nouveau jeu qu’on lui proposait. Et pourtant, l’heure n’était plus à jouer, l’atmosphère se trouvant largement refroidis par la colère sourde qui semblait gronder au fond du bel éphèbe. Et puis, bientôt, son corps fut libéré de ce poids important qu’on l’obligeait à supporter, la douleur se faisant plus vive alors qu’il se sondait inconsciemment pour découvrir plusieurs de ses côtes fêlées ou brisées ; mais déjà, son système vampirique réparait les dégâts s’avérant au final assez léger. Et il sentait peser sur lui toute la froideur dont Ketsia était capable.
Ce dernier était retourné auprès de son majordome, presque possessif mais pourtant incroyablement doux avec lui, attisant chez Kazumi un sentiment qu’on aurait sans aucun doute – ne le connaissant pas – pu apparenter à de la jalousie mais qui n’était qu’un peu d’envie. Oui, l’envie, fourbe et fausse, d’avoir une attention toute aussi délicate de sa part. Mais il se rappela bien vite quelle était sa place et cette idée furtive ne fut plus, elle aussi, qu’une infime poussière de sa mémoire sélective. Et il le fixait avec intensité, semblant attendre quelque chose ; des mots ? un geste ? Peut-être et le nippon ne fit rien pendant quelques secondes, avant que ces lèvres ne bougent et que sa voix, légèrement grave, douce, posée et calme ne murmure, assez fort pour un vampire mais malheureusement pas pour une oreille humaine, quelques mots polis.


« Bonsoir Ketsia. Ravi de voir qu’au final, je puis te voir en ce jour de fête hypocrite… Ça me fait plaisir, contrairement à ce que je peux sentir chez toi… Cependant, reconnais qu’il n’a été fait aucun mal à ton majordome et que, loin d’être un idiot, je connais parfaitement les règles de la Principauté, ainsi que celles du pactes qui unit nos deux clans… Comprends-tu où je veux en venir ? »

Pense simplement que j’ai joué, pour t’attirer dans mes filets une fois de plus et que toi, sans être imbécile car je t’estime au plus haut point, tu as mordu tendrement à cet hameçon lancé au hasard pour t’appâter un peu plus… Comprends juste que je me suis jeté corps et âme dans un jeu pervers de manipulation et ne m’en veux pas s’il te plait, a force, tu dois me connaître. Surtout que fut un temps où tu étais le veilleur de mes jours sombres…
Il n’avait pas bougé, son corps était toujours encastré dans le mur et lentement – enfin cette donnée est relative – ses côtes reprenaient leur forme et leur solidité originelle ; oui, il était là, pantin cassé à attendre sagement, bien loin de paniqué, comme un océan après une tempête destructrice, que le travail s’achève et qu’il puisse s’articuler sans mal. En attendant la douleur était belle et bien présente et il la supportait sans broncher, rendant un regard neutre, brillant à son ami le plus intime. Car oui, il fallait bien l’avouer, même chez lui, même dans le clan il n’y avait personne qui soit plus proche de lui que Ketsia… Même le lien qu’il entretenait avec son calice ne pouvait rivaliser avec celui qui les unissait… Mais ce lien, aussi fort qu’il pouvait être, était une faiblesse non négligeable dans la carapace qu’il s’était forgé et il ne pouvait la tolérer. Alors, même pour tout l’amour qu’il lui portait – et qu’il ne reconnaitrait jamais, Kazu n’aimait personne – il serait capable de le tuer s’il fallait se préserver. Et oui, foutu caractère de merde !

Une ombre qui bouge, lentement, humainement et son regard qui quitte momentanément le vampire pour se poser sur le visage du majordome, certainement plus froid, plus cruel, plus… Vampire… De quoi attiser de nouveau la peur qu’il lui avait inspiré de longues minutes auparavant, de quoi le faire frissonner, réveiller peut-être des craintes engloutis au plus profond de lui au niveau des caïnites… La haine avait glissé dans ses pupilles sombres alors qu’il le regardait s’approcher de lui sans bouger, n’esquissant pas d’autre mouvement qu’un léger froncement de nez dégouté, mais bien trop léger pour qu’un humain puisse le remarqué. Kami_sama, il avait dû être bien fou pour « désirer » - même fictivement parlant – un simple humain comme Sebastian. Et plus ce dernier s’approchait, plus la haine qu’il vouait à l’espèce humaine semblait transpirer par chaque pore de sa peau. Il ne respirait toujours pas, préférait attendre que ses côtes soient totalement remises ce qui risquerait de ne plus tarder à présent.
Quelques minutes semblaient s’être écoulé entre le moment où ils dominait le servant et à présent que ce dernier marchait dans sa direction ; pourtant le temps lui paraissait arrêté, comme mis en pause, lui échappant totalement. Il pouvait lire dans ses yeux, entendre ses pensées dans sa tête et cela ne pouvait que le répugner un peu plus. Il savait que la pitié qui se dégageait de lui était humaine mais il ne l’acceptait pas. Etre pris en pitié par un vampire des classes inférieures ou d’une classe équivalente à la sienne était déjà un grand affront pour sa fierté de guerrier – oui, malgré leur faible force, le sang du samouraï japonais coulait dans les veines de tous les Kuroshini – mais venant de la part d’un humain, d’un simple être qu’il maudissait plus que tout au monde, destructeur de la Terre mère, ce n’était même plus qualifiable d’affront, c’était pire, bien pire, il n’y avait pas de mot pour qualifier cet acte, ce ressentiment, ce sentiment, même, qu’il ressentait alors. Et lui, d’un naturel doux et calme, regardait venir face à lui cet être qu’il ne pouvait nommer que d’infâme, oui, une ignominie pire que lui n’existait pas. Et pourtant, il avait besoin de leur existence pour vivre… Ou pas, car après, il lui restait toujours le délicieux millésime de ses pairs… Et de son calice.
Aussi l’attitude de Sebastian était loin de faire rentrer le majordome dans ses bonnes grâces, bien au contraire… Surtout que le regard de Ketsia ne lui faisait ni chaud ni froid, il en avait connu des pires dans sa… « jeunesse »… Alors sa pitié, le servant pouvait bien se la mettre sous le bras et partir avec ! Et sans demander son reste ! Parce que là, Kazumi était en colère, fait extrêmement rare auquel le Prince européen n’avait encore jamais eu l’occasion d’assister… Et même lui ne s’en rendait peut-être pas compte, le nippon ne se laissant pas déborder par ses sentiments au point de ne plus réfléchir correctement.
Ce qui était étrange – ou peut-être pas – c’est que ce sentiment, aussi puissant soit-il, ne se lisait absolument pas sur son visage, on ne pouvait seulement que ressentir la forte tension qui émanait de lui, et la puissance de son sang qui glaçait l’air, bien plus que l’énervement ou le regard froid de Ketsia. Et le pauvre Sebby qui se demandait seulement comment était le regard du brun, n’avait encore rien compris de ce qui risquait de lui arriver… Ou non en fait car Kazumi ne tenterait rien, il n’était pas fou – enfin si mais pas suicidaire en tout cas – et il ne le tuerait pas dans d’atroces souffrances pour étancher sa soif de cruauté et laver l’affront qui lui avait été fait. Ainsi se redressa-t-il, regardant l’être innocent de haut, de toute sa maigre hauteur – nippon un jour, nippon toujours x3 – et regarda-t-il son geste faible assigné à sa personne d’un air fort dédaigneux. Et il formula la réponse suivante :


« Non. Me voilà bien embêter, mon Kimono est déchiré. »

Ton froid, glacé et surtout il se dégageait de lui une puissance abrupte, à vous glacer les sangs, même celui de son ami qui savait pourtant de quoi il était capable. Oh oui, il aurait mieux valu au majordome de s’abstenir de poser une telle question. Et le ton n’était pas à la plaisanterie. Enfin, après une période interminable à jouer la statue, le caïnite asiatique esquissa un geste : il se dégagea du mur. Marchant quelques pas, il fit craquer les os de son cou, un craquement macabre qui sembla résonner longtemps dans l’espace vide. Ses yeux avait délaissé Sebastian pour se reposer sur Ketsia, sa colère s’apaisant doucement. Oui, sentiment fugace et qu’il maîtrisait malgré sa rareté. Il ignora totalement le majordome, le vent ondulant toujours dans leurs cheveux, leurs vêtements, rompant la pression glacée qui planait sur la scène. Kazu n’aimait pas les hommes, c’était un fait, il fallait l’accepter. Il n’avait rien fait de mal, il n’en ferait pas, il ne voulait en aucun cas causer ne serait-ce qu’un seul tort à Ketsia… Pourtant, l’envie de saboter la petite fête hypocrite du roi ne lui manquait pas, bien au contraire, il le détestait tellement, il avait fait tellement de mal et il ne connaissait qu’une infime partie de la cruelle vérité dont l’européen avait du pâtir…
Un sourire, très léger, flottait sur ses lèvres a présent, alors que ses doigts effleurait ses joues ; oui, il était déjà si proche de lui. Depuis longtemps déjà il dissimulait ses réelles capacités aux yeux du monde, se contentant d’user de ce qu’il lui fallait déjà pour survivre ; et, sans aucun doute, sa pleine puissance n’était-elle pas encore à son paroxysme à ce moment là. Mise à part les quelques pas esquisse à vitesse humaine, Sebastian n’avait pu suivre le reste de ses mouvements d’une fluidité étonnante. Et son Kimono, bien que légèrement abimer au niveau de l’épaule gauche, dansait autour de lui, virevoltait, léger, réveillant le songe de l’oiseau, mais cette fois, un oiseau évoluant sur la terre ferme… Ketsia lui-même, malgré ses sept milles ans d’existence, avait dû éprouver un léger mal quant à la vitesse dont il avait fait preuve pour se déplacer… Et déjà, doucement, ses lèvres se pressaient contre les siennes, pour un baiser furtif et salutaire, un instant étrangement doux et hors du temps, en dehors même du contexte. Un baiser étrange qui n’avait rien à faire là et dont la signification pouvait prendre plusieurs tournures : était-ce un pardon ? Un je t’aime ? l’aveu de sentiments cachés ? simplement une envie comme ça ? Mais au fond, qu’importait la signification, ce n’était ni le premier ni le dernier.

Et le pauvre majordome se retrouvait alors bien impuissant devant ce vampire qui ne voulait que de son maître et qui l’excluait de la scène, l’ignorant totalement si on omettait la réponse à sa question. Au final, celui à plaindre, c’était lui, réellement ; et il s’était trompé, lourdement trompé, s’il avait espéré que le japonais, dans ce geste pourtant pleins de bonnes volontés, s’excusa de ses gestes, de ses intentions.
Mais au fond, que signifiaient-ils ? Rien d’autre que ça « tu fus mon pantin, habilement contrôlé pour amené Ketsia jusque moi » un ordre implicite, dénué de la moindre politesse. Il n’avait été qu’un pion sur l’échiquier de la vie. Et rien d’autre pour le nippon dont le corps était venu se presser doucement contre celui de l’européen, achevant sans aucun doute Sebastian par une simple phrase :


« Ta seule présence à cette fête semble la rendre plus intéressante… Je t’ai cherché mais ne t’ayant pas trouvé, j’ai préféré la solitude de Dame Nature… Me voilà bien heureux de ta présence à mes côtés, je commençais à m’ennuyer sans toi… »

Sous-entendant une fois de plus que le jeune humain n’avait été rien d’autre qu’un appât pour attirer le fauve à lui. Et vu qu’il ne lui avait rien fait de grave, il ne voyait pas pourquoi Ketsia le repousserait pour s’occuper d’un simple servant…

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[INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeSam 20 Fév - 0:09

Spoiler:

La froideur d’un monde. La puissance d’un regard. La volonté de Dieu tout puissant. Cet étrange personnage qui ne cessait de nous martyriser. Tel le Christ, je m’abandonnais depuis longtemps déjà à La Passion. Défuntes émotions ; défuntes sensations. Je ne savais guère si ce monde était réel… Ou si je n’étais plongé qu’une fois de plus dans l’une de ses hallucinations, ou l’un de ses rêves éphémères et pourtant si réels dont moi seul détenait le secret.
J’aurais pu créer un monde de couleurs douces et soyeuses. Un monde de paix, d’amour, et de douceur. Mais j’étais dans l’idée, que tout ce bonheur, cet amour, cette tendresse, et cette fidélité ne nous conduirait qu’à un mortel et profond ennui qui nous dévorerait tous. Si le Monde était mal fait, c’est que l’Homme en s’ennuyant voulait s’occuper. Il s’occupait en créant des horreurs. C’était laid, certes, mais cela occupait. Et si cet instant était un rêve, alors j’ai bien plus fou que je ne l’avais cru comprendre.

Fou. Ne pas être normal. Si ce n’est que l’on devait alors poser les bases de la normalité ? Etais-je normal ? Dans le référentiel humain, à un point inimaginable ! Et celui des vampires ? Je ne savais pas. Je désirais bien des choses. J’avais ce que d’autres pouvoirs vouloir, et ils m’enviaient, me jalousaient sûrement pour cela. Moi, je n’aspirais qu’à une vie banale, à une vie d’humain peut-être, que j’aurais pu passer tranquillement, dans la simplicité aux côtés de cet homme que j’aimais tant… Cet homme. Cet humain. Mon âme-sœur. Nathaniel. Diable que j’adorais passer mes soirées dans le creux de ses bras, ou vice-versa à respirer son odeur si divinement envoûtante ? Et j’avais trouvé la brillante idée que de l’enchaîner à moi ! Que j’étais idiot .. Parfois, j’avais l’impression que je n’étais qu’un petit vampire. Vous savez ?! Ce nouveau-né curieux du monde, et capable encore de bêtises phénoménale… Ce sont dans ses moments là, que j’aimerai tellement avoir à mes côtés encore mon frère jumeau. Lui si sage, et qui arrivait à compartimenter. Il avait su ne pas tomber dans le piège dans lequel je m’enfermait aujourd’hui. Son cher âme sœur, Rozen, ici présent, n’était pas son calice. Et le mien, si. Mais mon envie avait été tellement grande.. C’est ainsi que j’ai compris que toute l’envie, tout le désir, tout le plaisir que j’avais pu ressentir en des milliards de journée… Etaient des moindres, face à ce que je pouvais partager dernièrement avec cet ange tombé à mon cœur. Je me plains ? Peut-être… J’ai tout simplement peur de le perdre. Et lorsque je me retrouve seul, je pense. Et je m’ennuie. Et l’ennuie, et le fait de penser sont très mauvais sur ma personne. Oui. Je deviens neutre, ou trop insensible. Ou tout au contraire, mélancolique et triste. Voir dépressif.

Comment pourrais-je savourer encore ce monde qui se détériorait jour après jour ? Je ne savais guère comment je trouvais encore le courage pour me lever, chaque nuit passant. Mais je crois que toute cette lassitude, cet ennui, que j’avais su accumuler pendant des années, s’envolaient petit à petit. Je voyais le monde différement ces derniers temps. Peut-être était-ce à cause de ce trop plein d’amour, dont je suitais de toutes les pores de ma peau. Qu’en savais-je ? Je ne suis pas le meilleur placé pour parler de moi. Et de ma personne. D’ailleurs je devrais avoir honte. Moi, moi et encore moi. Moi l’éternel narcissique, et insensible, qui pensait pas moment à ses feu enfants, à sa défunte femme. Cette douce Reika qui avait su me combler. Ces douces femmes, les femmes de ma vie à moi, qui avaient été lâcheusement supprimés par des vampires des pays scandinaves. Ah …

Moi, ce Prince Neutre, et froid. Ce Prince des Glaces. Pourtant, c’était l’Orateur du château, mon frère, qui était nommé ainsi. En parfaite anti-thèse j’étais le Prince des Flammes. L’homme de Feu. Parce que je maîtrisais les brasiers des Enfers. C’était divin n’est-ce pas ? Tout cela pour dire, que me tenais ici, là, en face de lui. Ce vampire qui m’avait tant casser les pieds, pendant tant d’année. Pour avoir, presque était son précepteur pendant de courtes durées et pourtant répétitives.

Je pouvais être fier de toi. Peut-être enviais-je ta liberté en secret. Ou peut-être pas, vu que tu avais cette manie d’être dans nos têtes tant de fois. Même si j’arrivais souvent – la plupart du temps pour m’amuser – à esquiver ton attention. Faible, vide, ou insondable. Ou alors à penser dans un dialecte bien trop ancien pour être compris par toi et tes sublimes méninges ? Soit.

Tes paroles ? Oh quelles paroles… De la manipulation, encore ? J’aurais dû m’en douter. Pourquoi n’y ai-je pas penser une fois de plus ? Je ne souriais guère. J’ai neutre et froid. Mais je n’ai jamais était réellement très expressifs. Tu t’en étais aperçus très vite. Et tu avais su me déchiffrer… Toi, comme certaines personnes d’autres étaient capables de voir ces très légers changements sur mon visage, lorsque j’étais si neutre. Et à présent, tu pouvais voir, ce léger, infime sourire en coin, amusé, narquois et pervers même pervers. Mais ce que je dirais le mieux : Provocateur. Je connaissais que trop bien ce jeu, et pourtant… Ses nombreuses parties me restaient assez épatantes. Tu évoluais sans cesse, alors que moi je ne faisais que changer de position, et de tactiques. Les tiennes, évoluaient en fonction de toi, et de la puissance de ton pouvoir qui se réveillait jour après jour. Jamais tu ne pourrais m’égaler… Puisque plus un vampire vieillit plus il acquiert de pouvoir. Sauf si j’attends l’apothéose de mon pouvoir. A savoir si il en existait une … J’imagine. Sinon, je pourrais faire exploser la Terre. Succulent spectacle ! J’avais hâte ce jour où tu pourrais être cet adversaire capable de me faire devenir soumis à ta puissance. Bien entendu, mon amour propre en prendrait un sacré coup. Mais cela devait être peut-être mon côté légèrement sadomasochiste. Me faire dominer. Je voulais voir ton sourire provocateur et triomphant sur tes fines lèvres. Et sentir l’odeur de la victoire transpirer sur ta peau diaphane et délicate.

Mais si à ce moment-là, une chose me déplaisait, c’était bel et bien la réaction de Sébastian. Je sentais de nouveau ses sentiments. Il n’aimait pas ce que j’avais pas ? Je le trouvais presque insolent, dans ce silence hypocrite. J’aurais pu tout aussi bien, rester là à ne rien faire. Ou bien me pencher à un balcon et souffler à Kazumi de le mordre. De lui faire réellement mal. Ce manque de respect, mais surtout de reconnaissance me fit hausser un sourcil. Alors que je le fixais, d’un air désespéré, l’humain me passer devant pour rejoindre Kazumi. Etait-il inconscient au point de se jeter dans la gueule du loup ? Je souriais alors vaguement et murmura, mais tout de même audible aux deux :


« Dois-je comprendre que tu es attiré par les méandres du danger, mon cher Sebastian ? Chercherais-tu peut-être à titiller le sadisme, la colère, et les envies lubriques et perverses de notre cher hôte ce soir ? Si tel est le cas… Je me trompe de personnes à punir, Petit Papillon. »

Surnom habituel. Petit Papillon en allusion à celui dont tu avais tatoué sur ta peau si fraîche, si sublime. Si facilement désirable. Peut-être que vous entendez une once d’amusement dans ma voix. Mais je trouvais cela risible. M’être fait berner par si peu … C’était … D’une hilarité !

Je ne pouvais concevoir que je m’étais fait si lamentablement manipulé par les envies de mon ami. Cela ne prouvait alors à tel point qu’il s’était amélioré. Ou que j’étais en train de régresser. Ou les deux.

Fut alors le moment où Kazumi parla froidement à Sebastian. Je ne disais rien. Je ne souriais pas. Je regardais le kimono de Kazumi un instant, puis porta ses prunelles vertes sur mon domestique, l’observant pour savoir si il allait encore réagir étrangement. Puis dans une grace digne d’un vampire, dans ce mouvement de tissu, de chevelure, dans une vitesse et une rapidité qui arracha un sourire satisfait à Ketsia, lui fit relever la tête. Lorsque Kazumi s’approchait de lui pour glisser ses lèvres contre les siennes, et ses bras autour de sa nuque. Il ne tarda pas à sentir son corps frais contre le sien qui était chaud. Chose rare pour les vampires. Un truc de famille dirons-nous ! Du feu coulait dans ses veines, un sang chaud. A cause d’un don .. Bref.


« L’ennui te mord au point de faire peur à mon majordome ? Quel vile personnage fais-tu. Je devrais te pendre sur le champ ! »

Et voir ton corps se réveiller quelques instants après. Je plaisantais, bien évidemment.

« Je ne puis t’être d’une merveilleuse compagnie ce soir… Tu sais bien que tu ne pourras guère me garder prisonnier de ton étreinte bien longtemps … Malheureusement pour toi. »
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Sebastian C. Nickleson
° { White Rabbit
Sebastian C. Nickleson


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MessageSujet: Re: [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia ||   [INTRIGUE] Une fleur qui s'épanouit || Sebastian & Ketsia || Icon_minitimeSam 20 Fév - 20:51

    Sebastian laissa rapidement tomber le cas du Japonais. Tout simplement parce qu’il n’aimait pas le ton qu’il venait de prendre avec lui en répondant à sa question. Et puis, il s’inquiétait seulement pour son kimono ? C’était limite pathétique en fait. Mais le domestique ne bougea pas. Ou presque. Juste parce que ce qui se dégageait de Kazumi n’était pas agréable. Il n’aimait pas. En fait, il trouvait Kazumi détestable. Non, vraiment, l’humain ne l’aimait pas du tout. Et entendre le craquement de son cou le fit frissonner de plus belle. Avoir peur une nouvelle fois. Il supportait a peine faire craquer ses doigts… alors le cou de quelqu’un d’autre. Vampire ou non, c’était tout de même étonnant. Macabre. En attendant, Sebastian se remit lentement sur ses pieds, fixant de nouveau le mur où il s’était fait encastré. C’était une vraiment belle marque. La courbure de son dos, un petit morceau de tissu du Kimono… tout y était. Les architectes allait devoir refaire ce mur. Enfin, il n’allait pas s’y mettre de toute façon. Ce n’était pas du tout son rayon, et puis de toute façon, au lieu de l’arranger, le majordome allait bel et bien le ruiné. Mais dans l’histoire, une seule chose le faisait bouillir. Quoi ? Et bien, le fait que Kazumi l’ignore totalement ne lui plaisait pas du tout. Bien qu’il soit un humain, il était vivant. Là, en chair et en os. Tout comme son « maître » et le japonais. Pour lui, c’était quelque chose d’assez humiliant, n’ayant pas du tout l’habitude de ne pas être calculé. Enfin, c’était la grosse première pour monsieur Seb. En tout cas, ça l’avait tellement… énervé, qu’il en oublia même la phrase de Ketsia. Cette phrase qui disait qu’il était attiré par le danger. Habituellement, Sebastian est si… peureux. Oui, c’est ça, peureux. Mais là, il n’y pouvait trop rien. La pitié prend souvent le dessus sur lui de toute façon. Il n’y peut vraiment rien. C’est presque stupide. Avoir de la pitié pour un vampire, c’est assez bête. Il n’ont pas du tout besoin d’être pris en pitié. Ils ont tout pour eux généralement.
    Avec lenteur, Sebastian se retourna. Et il aurait préféré ne jamais voir ce qu’il se passait. Ses yeux s’écarquillèrent, et il recula un petit peu. Kazumi venait d’embrasser Ketsia. Et franchement, il pensait rêvé. C’est pour ça qu’il se racla la gorge un petit moment. C’était si… bizarre. En effet, il n’avait pas du tout l’habitude d’un tel spectacle. Et Ketsia semblait indifférent. Et c’est à peine à ce moment précis qu’il se rendit compte qu’on s’était servi de lui. Sa tête se baissa lâchement lorsqu’il entendit -à moitié- ce que venait de dire Kazumi. Le poing de sa main gauche se serra. Comme s’il était près à frapper quelqu’un ou quelque chose. Quelqu’un… certainement pas. Quelque chose peut-être. Le mur à coté de lui était assez endommagé pour lui asséné un dur coup. Mais il n’avait pas vraiment l’habitude d’être violent, ça allait à l’encontre de son caractère. Sebastian restait à l’écart. Sans trop de raison en fait. Il ne voulait pas les déranger. Ils avaient l’air tellement proches même si le japonais s’était fait plaqué contre le mur il y a quelques minutes. Des pensées volaient dans sa tête. Toutes aussi différentes. L’une imaginait Ketsia et Kazumi seul… en train de faire des choses… l’autre imaginait une relation compliqué. Parfois, il s’étonnait lui-même. Pourquoi imaginé des choses pareilles alors qu’il savait très bien qu’il n’y avait rien entre eux deux ? Mais dans un sens, c’était normal. Un baisé représente souvent des choses. Mais là, c’était rien du tout. Sauf qu’il n’en était qu’à demi sûr. Ah ! Comme il était incompréhensible. D’abord, il n’aimait pas resté silencieux, mais il ne savait franchement pas quoi dire face à ça. Sauf peut-être…

    « Je dérange pas j’espère ? » dit-il en détournant la tête des deux vampires.

    Bien sûr que je dérange.

    Pour lui, c’était évident qu‘il dérangeait. L’envie de rire… l’envie de frapper dans quelque chose… l’envie de s’en aller… Ses envies s’amplifièrent de plus en plus. Juste pour ce calmer, il porta son bracelet qui sentait l’eucalyptus à son nez. Humant l’odeur toujours aussi forte de celui-ci. Tellement forte qu’elle lui chatouillait le nez. Vraiment… il n’aimait pas cette odeur. Mais si ça l’aidait à respirer… tant mieux non ? Son bras retomba et -lui qui s’était éloigné- s’avança. Très légèrement, lentement également. Laissant un petit sourire apparaître sur son visage -baissé- sans raisons.


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