Requiem For A Dream
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Enfers & Damnation
Une nouvelle intrigue : Une maladie, un virus, bien étrange ravage la communautés des vampires.
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 Sonate d'Amour | Ketsia Darling <3 |

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Ketsia A. Andrews
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Ketsia A. Andrews


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MessageSujet: Re: Sonate d'Amour | Ketsia Darling <3 |   Sonate d'Amour | Ketsia Darling <3 | Icon_minitimeSam 28 Nov - 15:58

    Le vent soufflait. De plus en plus fort, alors que sous les yeux de Dieu, les eaux se mouvaient avec cette particularité bien à elles. Elles provoquaient grand fracas dans le silence des ténèbres, ténèbres qui n’étaient pas aux yeux de Dieu. Elles qui semblaient si désordonnées, s’éparpiller autant qu’elles le pouvaient, autant que leur force qu’élément de la Terre le leur permettaient. Les iris émeraudes restaient fixées sur ces vagues à la force titanesque, qui auraient fait courber très certainement même le plus puissant vampire à la stature noble. Le maintien divin et le statut social. Ainsi que la force et le pouvoir de manipuler les autres juste avec des mots. Convaincre et écraser sans avoir recourt à la force.
    L’homme qui était assis sur l’un des rochers, qui avaient jusqu’alors reçu innombrable puissance d’eau sur lui. Les vêtements qui le drapaient étaient plus qu’humide. Les bas. Les hauts à moitiés. Les cheveux aussi. Et pourtant il ne bougeait guère, comme si il cherchait à se faire aspirer par l’eau. Dans les profondeurs des mers, de ces mondes aquatiques. Ou bien se faire détruire par cette force divine, sans rien demander à qui que ce soit, mis à part de cette divinité. Mourir, pour être enfin en paix avec soi-même et tout ceux qui l’entouraient. Qui le composaient donc.
    Si il pourrait avoir l’honneur de pouvoir dire que… Qu’il était calme. Que rien ne le hantait. Qu’à ce moment même rien ne le tracassait, qu’aucune pensée négative ou destructrices l’habitaient … Lui, notre cher Marchand des Sables qui auraient pu hanter les rêves de chaque personne habitant alors le fameux Mont Saint Michel, auraient pu crier tous en chœur leur détresse ou l’horreur de leur rêve. Ou bien partager la douceur de son âme si tendre, de moments si amoureux et emplie de volupté. Mais non .. Ce soir, cette nuit là, cette fameuse personne n’avait pas su retrouver son frère pour partager ses rêves ou bien lui en insuffler des calmes, comme ils le faisaient tant de fois, il y a un an de cela. Cet homme n’était en réalité qu’un Petit Prince, incapable de réellement dormir seul. Incapable de dormir, car il était le Démon des Nuits, et qu’il devait donc ne pas en profiter… Lui, alors qu’il pouvait les voler. Seul en s’abandonnant avec quelqu’un d’autre. Voilà un an qu’il ne dormait plus réellement, ou quelques fois aux côtés de son cousin, Kellian, lors de nombreux week-end.
    Non, il ne possédait plus ce privilège comme celui d’avoir droit à de tendres paroles, et de douces promesses qu’il n’arrêtait pas de lui répéter jusqu’alors. Qu’il l’aimerait toujours. Qu’il tuerait pour lui. Qu’il ne l’abandonnerait jamais. Cette pensée le fit doucement grimacer. Mensonge. Illusion ! Lui, avait été là lorsqu’il avait rencontré son âme sœur, il l’avait aidé lorsque son jumeau voulait bien de sa présence lorsqu’il l’avait perdu, il manipulait parfois ses émotions pour le rendre calme, et le cœur léger, pour qu’il puisse sourire de nouveau …
    Il n’avait jamais rien demandé. Il n’avait jamais oser une seule fois désirer rencontrer son âme sœur. Et il ne croyait plus ses parents – qui n’étaient pas des âmes sœurs en plus – lorsqu’ils leurs avaient dit que c’était très rare, d’avoir l’honneur de le trouver. Quand il voyait l’état de Kellian, puis celui de son frère jumeau … Quel fou, quel masochiste aurait pu désirer une telle chose ? Un tel degré de souffrance, de dépendance ? Aujourd’hui, quelque chose, cette jalousie, cette folie le rongeait de l’intérieur, de pouvoir observer cette dite personne, être approchée et touchée par d’autre, alors que lui-même ne pouvait même pas lui adresser la parole sans entendre sa voix se teinter de froideur et d’animosité. Il était incapable de retenir cette haine qu’il lui vouait. Et à cause de son manque de contrôle il détruisait que davantage les maigres chances qu’il avait pu avoir pour construire quelque chose avec… ce simple humain.
    Il y avait ceci. Et puis l’abandon de son jumeau. Ce dernier l’évitait, il le savait. Il ne fallait pas être Dieu pour le comprendre, surtout lorsqu’on sait qu’ils étaient connecté, pour avoir échangé tant de sang, tant de chose, mais aussi par le fait si merveilleux qu’ils étaient justement des jumeaux … Une connexion de plus, un fil plus épais qui les unissait … Et rajoutons les dons d’Aliséa. Il savait que son frère lui en voulait pour ça. Qu’il l’évitait, qu’il était amer. Alors Ketsia ne disait rien, et gardait cette graine de chagrin pour lui … Il n’avait pas demandé ceci. Cela lui faisait une raison de plus pour détester ce cher Nathaniel Cowen, homme qui lui avait volé son cœur et sa raison sans qu’il ne le sache.

    Peut-être que le jour s’était levé… Peut-être. Ou pas. Il ne bougeait pas, perdu dans ses pensées sombres. Pourquoi diable Dieu s’acharnait-il autant sur lui ? Sur eux en général … Les Andrews étaient pourtant l’une des familles qui méritaient davantage paix et bonheur ! C’était l’une des rares familles ayant subsisté depuis la création de la Terre ou presque. L’une des rares famille qui se damne pour pouvoir instaurer l’estime ou la simple reconnaissance des humains, dans les esprits des vampires ! Une des seules familles ne se nourrissant plus de sang humains à part si il y avait existence de calice… Mais Diable. Pourquoi tant de chagrin et de cœur à penser ?
    Une douce musique venait ponctuer ses pensées. Il n’y crut pas d’abord, jusqu’à ce que cette mélodie se transforma. Il reconnut … La Sonate du Tigre. Il se redressa, fixait alors l’horizon d’un regard presque froid, ou bien vide. Il finit par trouver le courage de se lever, et ses vêtements furent secs en un clin d’œil, grâce à la magie de ces êtres surnaturels, et il revient s’aventurer au cœur du Mont. Pour emprunter le chemin des airs, ou bien terrestres. Sautant d’un toit à un autre, ou quelques longues foulées sur les dalles. Mais le tout avec une grâce envoûtante, et une force irréelle. Il fini par se laisser tomber devant les immenses portes de l’église, et les poussa doucement, pour laisser sortir une nouvelle vague plus forte de cette musique. La porte se referma dans un crissement de gond rouillé par le temps, du bois qui travaille. Il avança très légèrement, de quelques petits pas, puis regarda le dos de son frère, ses cheveux blonds si merveilleux … Et il l’écouta. Il l’entendit et compris de quoi il parlait. Mais il n’était pas de cœur à s’étendre. Que sentait-il ? Il sentant le monde humain, parce que oui, Ketsia vivait réellement parmi les humains, tout comme son père, rarement présent au Mont. Il ne sentait en rien l’amour, et encore moins l’odeur de son fameux âme sœur qui lui déchirait le cœur. Il ignora cette question, et souffla … De cette voix si dure, empli de reproche …


    « Comment oses-tu … De quoi parlait-il ? Bonne question. Mais il n’avait pas fini sa phrase voyons… Comment oses-tu jouer ceci ? Tu m’avais toujours dis que tu serais là pour moi … Trop de reproche, cette rancœur, ce voile de haine, de détresse et de tristesse qui formulait enfin, en une année. Tu me l’avais répété encore ce jour-là … Ce jour où il lui avait fait découvrir cette création, qui lui était destiné. Qui l’avait empli de tant de joie, qu’il avait juste sourit, embrasser sa joue, et murmurer un simple merci. Bien que ces yeux brillaient de merveilles. Je n’ai jamais supplié Dieu pour pouvoir avoir cet étrange honneur … En quoi ai-je mérité le fait que tu m’abandonnes ?!! Alors que tu es incapable de me regarder les rares fois où on se croise encore ? »

    Dire qu’il lui en voulait n’était qu’un euphémisme. C’était tellement plus fort. Peut-être que ses yeux brillaient de ces émotions trop forte. Cette tristesse, et cette sensation d’être abandonné par l’un des êtres qui étaient l’un des piliers de son univers instable depuis peu. Sa voix avait haussé dans le volume sans qu’il n’y fasse attention, et son ton était devenu plus venimeux et sec. Mais il rajouta alors qu’il s’éloignait… Vers les portes. Vers cette entrée à présent sortie. Mais cette fois-ci, cette voix était douce. Emplie de tristesse... A une point inimaginable. Et tout ceci n'était que la réalité.
    Et contrairement à son cher frère, Ketsia était plus du genre à exploser que faire preuve de A à Z de douceur ...


    « Comme si je méritais d'être le protagoniste de ton malheur ... Sache tout de même que je ne me ferrais plus leurrer par tes talents de comédien, Alésia… »
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Ketsia A. Andrews
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MessageSujet: Re: Sonate d'Amour | Ketsia Darling <3 |   Sonate d'Amour | Ketsia Darling <3 | Icon_minitimeDim 29 Nov - 20:38

    Il partait vers un autre monde. Ce monde qu’il connaissait si bien depuis des millénaires déjà. Qu’il avait vu. Revu. Sous tout les angles et toutes les coutures. Et pourtant, de son innocence, il lui arrivait encore, rarement certes, mais il lui arrivait encore des moments où il arrivait à s’extasier devant cet autre Monde. Cette Nature qu’il aimait tant. Un morceau de terre longtemps abandonné au coin de son cœur. Ce genre d’endroit que l’on aime pour les joyeux souvenirs qu’on peut y avoir. Qui nous apporte. Qu’on aime pour son odeur, ou tout simplement sa beauté ou bien sa simplicité. Mais il était curieux, curieux de ces humains. Et davantage sous ordre de son père, pour montrer l’exemple aux autres familles nobles qui restaient cantonnés dans leurs hautes forteresses, Ketsia vivait. Hors de l’enceinte du Mont. Il avait un autre nom, une autre vie, un métier et des amis. Ou pas. Avant, il rentrait souvent … Pour rejoindre son frère. Lorsqu’ils se parlaient encore. Mais ce n’était malheureusement plus le cas. Et ça. Ketsia ne l’acceptait pas. Bien sûr qu’il était égoïste. Egoïste, possessif et jaloux. Avec toutes les personnes qu’il aimait … Mais lorsque son jumeau avait trouvé son âme sœur… Qu’avait-il dit ? Qu’avait-il fait ? Il avait souris lorsque Kieran lui avait dit… Il lui avait demandé aussi si il le lui présenterait … Parce qu’il ressentait la joie et l’amour de son frère à l’égard de ce simple humain. A cet instant il n’avait pas compris réellement ce qu’engageait réellement ce mot « âme sœur ». Il avait été un tantinet triste, puisque sa moitié passait alors moins de temps avec lui. Alors parfois il venait, visite surprise. Il s’entendait plutôt bien avec l’homme en question d’ailleurs. De toute manière même si ce n’était pas le cas, il ne pouvait pas se le permettre. Il était chagriné, mais sans plus. Ce qui importait c’était le bonheur et le sourire de son frère. Et il pouvait sûrement être jaloux aussi, parce qu’il n’avait jamais vu aussi bien Alésia … Et je pense que ce fut ce jour là qu’il s’était promis à trouver le moyen de faire sourire autant.
    C’était son frère qui était partis alors qu’il souriait de nouveau, sûrement de manière hypocrite, après la perte du magicien. Il s’en était partis plus loin, doucement, mais sûrement. Un peu plus chaque jour. Ce fut sûrement le premier soir où il trouvait la porte de la chambre de son frère close qu’il le comprit que trop bien. Mais il ne pouvait s’y résoudre et se dire qu’il ne voulait pas de lui. Qu’il ne voulait plus de lui. Il lui trouva des excuses. Il voulait être seul. Réfléchir en paix. Ou rêver de son amour en toute intimité. Même si Ketsia se confinait dans des rêves plus calmes, qui partageaient souvent avec son frère. Leur monde idéal paraît-il. Ce premier soir il n’avait rien dit … Il s’était retrouvé tout idiot devant la porte. Il aurait pu déverrouiller avec son pouvoir. Mais non. Il avait respecté son choix. Ses envies. Celle de ne pas le voir. De ne pas l’avoir dans ses bras. Inconsciemment, il en avait pris un sacré coup dans son amour propre et dans ses sentiments. Il n’en avait pas parlé. Pourquoi l’aurait-il fait ? … Pour étaler davantage son image d’enfant pourri gâté ? D’enfant capricieux ? Qui venait se plaindre à la moindre chose qui ne lui convenait pas ? Non … Il n’avait rien dit. Et était revenu le soir suivant. Il pus entrer. C’était la porte entrouverte comme d’habitude. Son ombre s’était glissée, mais il avait hésité. Et puis il retrouva la porte fermée une ou deux semaines après … C’était rare. Mais plus le temps s’écoulait, plus cela devenait fréquent, et il ne disait toujours rien. Passant alors des nuits seuls sans sommeil, incapable de taire ses pensées. Au début il avait eut la prétention de croire qu’il avait blessé Kieran, qu’il avait fait quelque chose de mal, et qu’il ne lui avait pas dis. Alors qu’ils s’étaient toujours tout dis, et que mieux qu’un père, c’était Kieran qui le sermonnait lorsque son comportement devenait affreux … Mais il n’osait pas sonder ses émotions pour en trouver la réelle cause bien précise au début, sûrement de peur de ce qu’il allait y découvrir. Il passait alors ses nuits allongés dans son lit, dans le noir. Entre deux eaux. Incapable de s’accrocher à l’un ou l’autre. Comme un indécis. Des pensées ou bien des souvenirs de Reika. De ses enfants. Il ne bougeait pas, ou bien au contraire, il filait dans la nuit …
    « Tu m'abandonnes tout autant n'est-ce pas ... Tu désertes mon monde pour le sien ... Ton esprit est rempli de lui, encore et toujours. Lui, toujours lui ... » Et cela ne fit qu’un tour dans l’esprit de Ketsia.


    « Pourquoi resterais-je dans ton monde, alors toi-même tu le désertes… ? Tu n’es plus là, Alésia. Tu es partis… Retourne-toi ….. REGARDE-MOI ! »

    Et c’était prévisible. N’était-il pas lui-même hanté par son passé ? Et bien lui c’était pareil. Mais de son présent. Alors qu’à la mort de sa femme, il avait hurlé qu’il ne s’attacherait plus à quelconque humain. Pas même à un autre vampire. Que ces morceaux de viandes étaient trop fragiles. Tout ca parce qu’il en avait souffert… Mais le destin en avait décider autrement. Nathaniel. Celui qui ne hantait et qu’il ne pouvait pas avoir. Et qu’il n’aura certainement jamais.

    Il écoutait les fausses notes résonner dans la nef, et vriller toute son âme. Mais il le fixait, et attendait qu’il se retourne. Mieux qu’un ordre, c’était une demande emplis de détresse, comme un dernier appel au secours. Mais il ne se retournait pas. Il inspira doucement, difficilement. Comme lorsque l’une de ses crises de claustrophobie ou d’angoisse le prenait. Ou tout simplement lorsque trop d’émotions forte l’enfermaient … Un vampire fragile, que trop fragile, c’était d’une ironie … Il détourna la tête, alors que ses yeux d’émeraudes brillèrent davantage. Un éclat de diamant entailla sa pommette pour finir sur ses joues. Ces précieuses furent essuyées par Ketsia, vivement, alors qu’il s’éloignait vers la porte. Il ne se retournait pas. Qu’il aille crever en enfer. Ses doigts se posèrent sur les poignets, et il commença à œuvrer de ses muscles de mort pour ouvrir cette porte. Lorsqu’il n’entendit plus rien. L’orgue s’était tu, et il avait tourné la tête. Que fabriquait-il encore, cet idiot ? Cet assassin ? Et… Ce fut à ce moment là qu’il fut kidnapper par l’éteinte de son frère. Il sentit son cœur imploser. Son cœur rater un battement, et continuer sa chanson plus rapidement. Il ne réagissait pas. Il rêvait non ? Alors que ses joues étaient devenues humides, riches de diamants.
    Il n’osait pas… Non il n’osait pas le serrer contre lui, même s’il en crevait d’envie. Lui rappeler qu’il l’aimait ? Pourquoi faire ? Il le déchirait que davantage après… Il se redresserait et lui cracherait des inepties à la figure. Il pencha la tête, mais se laissa aller contre lui. Il restait peut-être… Mais pas forcément d’esprit, juste de présence corporelle… Et il souffla… Alors qu’il respirait doucement. Il souffla dans un murmure à la voix éraillée pour ne pas dire brisée :


    « Je te déteste tant … »

    Mais si cela pouvait être vrai … Si cette phrase ne sonnait pas comme « Je t’aime », comme un remerciement d’avoir enfin réagis. Il remonta enfin ses bras. Ses mains. Qu’il posa sur le corps de son jumeau, qu’il serra avec possessivité alors que ses larmes se calmaient, les diamants n’existaient plus, ils se sont volatiliser. Il lui fit peut-être mal. Ses mains, ses ongles, à sa peau. Il s’en moquait. Et lorsque sa poigne se calme il remonta un peu ses bras, et se redressa pour venir embrasser son cou, sa mâchoire, sa joue, ses lèvres. Et puis ses larmes. Il caressait ses joues de ses doigts, il ne voulait pas le revoir pleurer. Il avait trop pleurer à cause de l’autre idiot qui avait osé le fuir, partir et l’abandonner. Ses yeux se voilèrent un instant alors qu’il posa son front contre le sien. La tristesse peinte sur son visage, peut-être même la lassitude. La langueur. Comme si … Il ne voulait plus se battre. Et pourtant il posa sa main droite sur sa nuque. Et il y resserra ses doigts. Comme si il voulait lui briser la nuque. Mais Kieran n’était pas un humain. Il était solide.

    « Ne jamais regretter ses paroles. Il se tut un instant alors que ses yeux étaient plongés dans les siens. Une étonnante détermination brûlaient aux creux de ses prunelles. Mais je crois … Que c’est trop tard, mon ange. Ce n’est pas une fois que la rancœur à brûlé les ailes de l’ange qu’il faut réagir. Il posa ses mains sur ses joues et déposa un autre baiser sur ses lèvres. Plus long. Et il souffla doucement, les yeux mi-clos. J’espère que tu retrouveras l’amour de ton cher Rozen. Il le lâcha doucement après avoir embrassé son front. Et il s’éloigna. Mais vers l’intérieur de l’Eglise. Il s’éloignait oui, vers l’orgue. Ne crois-tu pas… Que le jour où tu seras capable de ne plus m’en vouloir… Sa voix était un peu moins douce. Ses doigts frôlèrent les touches de l’orgue, et il se tourna brusquement vers Kieran. Ses longs cheveux suivirent le mouvement, le pan de son manteau aussi. Ca sera le jour où il mourra ? . Il parlait de Nathaniel. Et lorsqu’il ré ouvrit la bouche, les sourcils froncés, il parla plus fort. Comme si il en avait besoin pour en saisir la gravité. Le jour où je mourrais ? Ou bien le jour où toutes ces foutaises nous tueront tout les deux ? »
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