Requiem For A Dream
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Enfers & Damnation
Une nouvelle intrigue : Une maladie, un virus, bien étrange ravage la communautés des vampires.
Fièvre, Hallucinations, Vomissements, Coma, Soif de Sang, Sautes d'Humeurs, ... sont au Rendez-vous.

Nous avons une surpopulation de vampires ~ Tentez de favoriser les humains, ou bien la Damnés Ahmès & Akai Yume
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 2 A.M. [Ketsia]

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Ketsia A. Andrews
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Ketsia A. Andrews


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MessageSujet: Re: 2 A.M. [Ketsia]   2 A.M. [Ketsia] Icon_minitimeMar 27 Oct - 17:07

    Il était maudit. Maudit par les Dieux. Avec leurs puissantes haines. Qui s'abattaient violemment sur un monde d'humain. Les punir, les faire taire. Leur prouver des choses. Trop de chose. Un torrent pour les engloutir, des raffales de vent, pour les faire taire. Rien d'autre que des violences illicites. Des violences doucereuses, auquel aimait tant ce maudit. Il aimait s'y abandonner. Il aimait l'argent. Il aimait le sang. Il aimait la chaire. Il aimait plaire. Il aimait jouer. Il était gourmand. Il était paresseux. Ambitieux. Jaloux. Il réunissait à lui seul tout les péchés capitaux. Et il ne le cachait pas. Il aimait surprendre c'est tout. Ce Diable. Ce misérable démon qui avait su plier le corps face au Roi. Mouhaha. Roi, Reine, Prince. Comte. On croirait être tombé dans les petites histoires qu'on lit à mademoiselle la douce enfant avant de dormir.
    Dormir. Important. Vraiment important. Parce que notre démon dormait. Ooh ! Je sais. Ce démon possède un pouvoir qui contrôle les rêves, les nuits d'autrui. Incapable de dormir en ville sans mettre du Yiruma, ou autre musiques classiques dans sa chambre pour ne plus entendre ces rêves. Il fermait l'oeil et il se retrouvait plongé dans un monde qui ne lui appartenait pas. Nightmare. Il peut contrôler les rêves. Les modifier. En bien. En mal. Et en contre partie, il ne dort pas. Il peut comme maintenant. Mais c'est qu'il s'inflige lui même son pouvoir. Il est alors déconnecté du monde. Absent. Endormis. Mort. Vulnérable. Vulnérable enfant endormi. Si beau. Si magnifique. Si innocent. Oh, Diable. Qu'il serait amusant de le démembrer dans son sommeil, et brûler sa chaire. En savourer le doré sous la dent, la langue. Avaler son sang si bleu. Être fort. Tuer le Prince. S'attirer la haine des Andrews. Cette drôle de famille "végétarienne". Mais qui pourtant cache drôlement son jeu. La haine d'eux. Et puis leurs sadismes et leurs méchancetés. Ahaha. Douce famille de vampire aimables.
    Qu'ils aillent tous crever. En enfer.

    Les rêves du vampire étaient ... Toujours les mêmes. Ce rêve qui l'hantait. Cette femme qui l'hantait. Cette japonais, cette simple humaine si belle, si délicieuse. Reika. Douce femme qui avait su le calmer, lui retourner le corps, lui glisser la bague au doigt. Il y a de cela moins d'un demi-siècle. Il ne savait plus. Il avait passé toute une vie avec elle. Une vie d'humain, d'amant, de mari, de père. Une famille. Décimé par des ... Vampires.
    Qu'ils aillent tous crever. En enfer.

      Sourire. Douceur. Il releva la tête et souffla sur son visage. Pour l'embêter. Ila trapa entre ses doigts l'une de longue mèche de la femme. La porta à ses lèvres.
      « Laisse-moi respirer longtemps, longtemps, l'odeur de tes cheveux, y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l'eau d'une souche, et les agiter avec ma main comme un mouchoir odorant, pour secouer des souvenaires dans l'air. Si tu pouvais savoir tout ce que je vois : tout ce que je sens ! tout ce que j'entends dans tes cheveux ! Mon âme voyage sur le parfum comme l'âme des autres hommes sur la musique. Tes cheveux contiennent tout un rêve... Plein de voilure et de mâture ; où l'atmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine. » Un sourire amusé. La jeune femme glissa ses doigts dans les cheveux de son amant, et murmura à son tour : « Dans l'ardent foyer de ta chevelure ... Je respire l'odeur du tabac mêlé à l'opium et au sucre. Dans la nuit de ta chevelure, je vois resplendir l'infini de l'azur tropical : sur les rivages duvetés de ta chevelure je m'enivre des odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco. Laisse moi mordre longtemps tes tresses. Quand je mordille tes cheveux rebelles, il me semble que je mange des souvenirs.» Un autre sourire, et Ketsia se redressa pour venir l'embrasse. Grande douceur, après ces petits passage signé Baudelaire. Il murmura à son oreille « Créeons-nous des mirages. Des souvenirs. De nos yeux clairs et limpides, les flots de la vie qui s'abattent sur ta peau. Reika. J'ai envie de te mordre, vilaine. Me chercherais-tu ? » Pour toute réponse. Il eut droit à un pouffement de rire.

    Il ne bougeait pas. Il rêvait de belle chose de sa défunte femme. Il ne demandait rien d'autre que la paix et s'abandonner à ses songes. La lumière de l'astre puissant et rayonnant se glissait sur sa peau fraîche, comme cherchant à la réchauffer. Illuminé cet être mystique, surnaturel, qui étaient plongés dans les bras de Morphée. Sa beauté endormie.
    Et là. Il se réveilla en sursaut, soudainement dans les airs, puis retombé à moitié sur le lit. Son pied rencontrant le sol froid pour se redresser légèrement et retomber sur le lit. L'oeil vif, irrité, énervé, il posa ses yeux sur l'Hongrois. celui qui lui parlait. Celui qui l'avait tiré des méandres de sa vie. Il échappa un grognement. Pas dans le genre "Grr". Ou "Hmm". Non. Un vrai grognement. Un grognement de tigre qui résonnait dans sa gorge. Un grognement animal. Et il se rallongea, remontant le drap de soie argenté sur lui. Caché. Niark.

    La chambre était immense. Le lit tronnait en plein milieu de la pièce, ce lit à deux plances. Deux places pour obèses alors, tellement qu'il était grand. Lit à baldaquin, entouré d'un sorte de voile opaque, aujourd'hui d'une légèrement couleur argenté. Du côté gauche de la chambre, sur le pan du mur entier une belle bibliothèque. Littérature pour la plupart, Poème, et autres livres. De l'autre côté de la chambre, tronaît un magnifique piano. Qui luisait de propreté. Des tableaux accrochés sur la roche. Le sol étaient recouvert de dizaines de tapis, qui s'agençaient étrangement, couleur et motifs, et pourtant cela ne choquait pas. Un bureau. Des photos. Chose qui cassait l'élan d'ancienetté ? Un ordinateur portable posé sur le dit bureau digne de Louis XVI, avec un Reflex. Diable. Une porte derrière le piano. Qui donnait sur le salon adjacent.
    Et aussi une autre. Qu'il fallait savoir présente. Vive les passages secrets.
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Ketsia A. Andrews
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MessageSujet: Re: 2 A.M. [Ketsia]   2 A.M. [Ketsia] Icon_minitimeMer 11 Nov - 15:36

    Tel un enfant pris en otage par ses démons, la peur, le sommeil ou tout simplement le froid, Ketsia s'était immergé sous les draps encore chaud de sa présence. Car oui, chose étonnante, Ketsia dégageait de la chaleur, parfois. Comme ce matin-là. C'était étrange, mais pas des plus désagréable, bien au contraire. Il fut alors un autre contact, un bras contre lui. Il ne réagissait pas réellement, si ce n'est qu'il rouvrit les yeux, et inspira silencieusement l'odeur de son partenaire. Peut-être un faible, très faible sourire orna les lèvres du vieux vampire aux paroles de son cadet. Une personne qui ne connaissait pas Ketsia, au bout d'une journée, ou même d'une heure, aurait pu rater bien de ses expressions, qui ne sont que minimes. Mais avec le temps, et la patience de l'observation, un pouvait percevoir et surtout comprendre que Ketsia n'était pas insensible ou inexpressif. Juste un minimum. Lorsqu'il n'est pas de très bonne humeur, ou en phase avec son interlocuteur. Hélas, la journée commençait mal … très mal. Mais ! Car il faut toujours ce petit mot pour briser toutes idées préconçues sur la vie et un évènement, la bonne humeur et l’enjouement d’Andrei semblait était contagieuse. Car déjà, lorsqu’il se glissa sur son corps dissimulé par les draps, le sourire du félin s’agrandit, se tira sur un coin avec une pointe d’amusement nonchalant dans les yeux. Il parlait encore, de cette voix douce et chantante, méliodeuse à ses oreilles, et envoûtante pour les humains. Il tira un peu sur le drap, après s’être mis sur le dos – car oui, il était sur son flanc avant que l’Enfant ne vienne se mettre sur lui – histoire de dévoiler un minimum son visage, les yeux plissés.

    « Aurais-tu peur de te perdre ? Ou besoin que je te tienne par la main ? »

    Son visage fut comme traversé par un voile de douce ironie, alors qu’il posa ses mains sur les cuisses du blond, en souriant un peu un tantinet amusé. Dans le genre « J’ai une idée derrière la tête » il se posait là, avec cet air narquois et d’une infinie malicieuse, qui le rendait diablement craquant. Dans le genre, l’adolescent amusant, sûr de lui, et vile coquin, qui fait craquer ses dames. De beauté endormie il était passé à beauté malicieuse. Sans prévenir, sans rien réellement calculé, il fit renverser l’Hongrois, sur la place qu’il y avait à sa droite, à la gauche du blond, et resta contre lui. Appuyé contre lui, les draps venant alors propriétaire d’Andrei, délaissant la peau du brun. Ce dernier n’était vêtu qu’un sous-vêtement noir, un simple boxer. Ses cheveux se mêlaient aux siens lorsqu’il se pencha vers lui, pour déposer un doux baiser sur sa joue pâle et se redressa enfin. Les pieds sur un des tapis, sa cascade noire revenant sur son dos pour cacher en partie, le tigre et la rose tatoué sur son dos. Il attrapa silencieusement les deux baguettes d’ébènes, vernis, avec des motifs bordeaux et blancs, en japonais. Une entre les dents, l’autre dans sa main, il maniait ses cheveux pour les attracher rapidement. Il commença à demander, finissant sa phrase après avoir enlevé l’accesoire d’entre ses dents :

    « Me laisses-tu le temps de me doucher, avant de t’accompagner ? »

    Cheveux attachés, il laissa ses bras se remettre le long de son corps alors que son corps pivota pour suivre la direction de son regard, pour être plus ou moins face à Andrei. Il pencha un peu la tête sur la côté, signe qu’il attendait sa réponse avant d’oser quoi que ce soit.
    Le félin venait de se lever, alors comme chaque fois que Ketsia dormait ici, sa petite famille féline se leva pour venir le rejoindre. Ou du moins rejoindre le lit. Quatre chatons, un blanc, un noir, un roux, et le dernier au pelage de tigre, grimpèrent habilement sur le lit pour rejoindre Andrei. Respectivement, Diamant, Onyx, Opale et Jaspe. Des petits chatons mignons, dont deux grimpèrent sur Andrei pour quémander des caresses et des baisers, car ils le connaissaient, et l’aimaient bien. Tandis que les deux autres, Opale et Jaspe, filèrent tout droit vers Ketsia, pour les même choses.
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