Requiem For A Dream
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Enfers & Damnation
Une nouvelle intrigue : Une maladie, un virus, bien étrange ravage la communautés des vampires.
Fièvre, Hallucinations, Vomissements, Coma, Soif de Sang, Sautes d'Humeurs, ... sont au Rendez-vous.

Nous avons une surpopulation de vampires ~ Tentez de favoriser les humains, ou bien la Damnés Ahmès & Akai Yume
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 Une rencontre inattendue | PV

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Angelika McMalley

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MessageSujet: Re: Une rencontre inattendue | PV   Une rencontre inattendue | PV Icon_minitimeLun 14 Déc - 17:41

New-York.
Une ville rageuse. Une ville où tout était démesuré. L’homme avait perdu la tête dans ses calculs. L’ombre et la nuit n’étaient qu’éternels face au robuste soleil … Tapis dans l’ombre, nous nous ne sommes que minuscules face à elle, cette ville merveilleuse.. Elle n’avait de cesse d’illuminer les nuits de ses lumières colorées. Créer l’illusion de l’éternel, bien que profondément éphémère. Tout comme au cœur de cette boîte de nuit. Les jeux incessant des stroboscopes et leurs faisceaux lumineux colorées qui ne créaient qu’une ambiance si … Particulière. Où l’odeur d’alcool, de tabac, de marijuana, de transpiration et d’haleines fortes se mélangeaient. Chaque composé olfactif, chaque molécules se combinaient… Passons un couloir. Odeur de sexe et d’urine. Amalgame abject. Grimace. Et on continue. On grimpe dans les vestiaires : récupérer quelques affaires, alors que sa peau pâle était couverte d’une fine couche de sueur. La chaleur était oppressante dans ce genre d’endroit. Non pas qu’elle était claustrophobe, mais elle avait toujours préférée le froid à la chaleur, et ce, sûrement de manière logique. On pouvait plus facilement créer la chaleur si besoin, et pas la fraîcheur… Et là. Même avoir passé la soirée dans un débardeur quelque peu moulant, sans manches, elle avait eu chaud toute la soirée. Surtout lorsqu’elle battait son plein, et que cette serveuse barman pouvait admirer les silhouettes mouvantes, qui se collaient les unes contre les autres. Ces corps qui se charmaient, dans l’idée de conquérir l’autre pour une danse, une nuit, toute la vie. Une semaine, le temps d’une chanson sensuelle. Où les mains étaient ma foi très baladeuses, et les bassins très taquins.
Elle se lava rapidement les mains et retira son haut. Histoire de pouvoir s’essuyer avec une serviette, un minimum et enfiler un haut plus chaud, plus épais. Qui laissait moins deviner les courbes de son corps. Elle papillonnait des yeux. Et puis les frotta un peu, la cornée irritée. Elle regarda des danseuses sortir, et elle ne tarderait pas en faire de même. Mais elle fouillait dans son sac à dos pour trouver de quoi enlever ses lentilles.
Brume. Eparse. Elle glissa ses lunettes sur l’arrête de son nez, et grimaça. C’était mal. Ce qu’elle voyait mal….

Et elle sortit. Echarpe autour du cou. Qui tombait sur son blouson sombre. Son jean tout aussi dénué de couleur vive. Silhouette d’ombre sur la neige blanche. Des oreillettes à ses oreilles. Musique dans la nuit. Cette fin de nuit. Elle avait sommeil. Par habitude, elle quittait son lieu de travail pour rejoindre son appartement. Ses pas la guidaient, sans qu’elle ne réfléchisse vraiment à son environnement. 0 l’ombre qui la suivait plus ou moins discrètement. Aux regards des hommes plus ou moins ébréchés sur son corps de femme. De jeune femme. Plus ou moins indépendante. Flagrante. Cette demoiselle de dix-sept ans à peine, émancipée. Insoumise à la tutelle de ses parents, mais pourtant petit rongeur qui grignote si besoin est. L’argent ne manquait pas dans cette famille. Elle avait choisit la voie de l’art… Son père celui de la médecine… Et sa mère de la restauration.

Elle s’engageait dans la ruelle. La musique couvrait les pas de l’autre présence. La fatigue, le peu d’alcool qu’elle avait bu, ses rêveries y contribuaient aussi. Mais un sifflement, inhabituel sur la musique l’a fit revenir sur « Terre ». Bestial, à en faire frémir. Ou sourire. La jeune femme releva la tête, alors qu’elle abandonna l’un de ses écouteurs. Le soleil commançait d’ores et déjà à illuminé la rue et elle pivota légèrement. Pour voir derrière elle.

Elle fut tout de même un peu surprise de voir un homme si proche d’elle. C’était lui qui avait sifflé ? Mais elle n’osait rien dire. Ses pupilles derrière ses lunettes étaient fixés sur le visage de cet homme … Cette peau si pâle… Ses yeux si métallique, et un sourire qui … Lui fit légèrement froid dans le dos. Peut-être était-elle folle, mais elle ne se sentit pas réellement menacée. L’idée d’être captivée par sa beauté était plus flagrante. Et cette chose la fit détournée le regard à regret, réalisant qu’elle venait sûrement d’avoir l’un de ces regards… Qui trahissent l’attirance qu’on pouvait ressentir. Et puis. Son minimum de conscience lui murmura quelque chose. Ses dents. Ses crocs. Ce n’était pas humain. C’était sûrement logique au fond… Une telle beauté n’avait jamais existé dans ce monde imparfait. Elle respirait doucement, puis – à ses risques et périls – se retourna pour continuer à marcher. Ou pas.


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Angelika McMalley

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MessageSujet: Re: Une rencontre inattendue | PV   Une rencontre inattendue | PV Icon_minitimeMer 16 Déc - 21:11

Et heureusement pour elle, elle n’eut pas à revoir l’étrange homme à la beauté de glace qui lui avait fait un peu peur. Embarras… Voilà qu’elle avait désiré quelques secondes un homme. Un homme. Vous rendez-vous compte ? Elle, cette jeune femme, à peine sortie de l’enfance, cette frêle fleur, qui se disait lesbienne. Angelika avait désiré un homme. Et quel homme. Effrayant. Froid. Et pourtant si attirant. Elle mit cela sur le compte de la fatigue. Et jeta ce simple souvenir dans les oubliettes de son crâne. Et scella le tout. Ceci était un sujet clos, qui ne reviendra, hélas, jamais. La demoiselle poursuivait donc son chemin, insouciante, et sûrement confiante. Enfonçant ses pieds dans la neige sur le sol. Peut-être qu’elle faillit glisser en grimpant sur un trottoir sur du verglas. Mais ce n’était ni le jour, ni le moment de se briser un fémur. C’était précieux paraît-il. Elle étouffa un bâillement, et papillonna un peu des yeux, la vue déclinante, tout en sortant les clefs de son appartement. Elle entra dans le Hall après avoir composé le code : la lourde porte se déverrouilla et elle pus s’octroyer le luxe de montrer au quatrième étage en ascenseur. Parce qu’aujourd’hui, ce soir, elle ne se sentait pas de force à lever le petit doigt un peu plus, après avoir fait tant d’aller retour, traverser tant de fois la boîte de nuit, en long en large, de haut en bas, et en diagonales aussi, tant qu’à faire, hein. Elle n’avait qu’une seule idée en tête : prendre une rapide douche, histoire de se débarrasser de toutes odeurs d’alcool et de transpiration, histoire de s’offrir une nouvelle propreté anatomique pour quelques heures, et de s’affaler, s’emmitoufler dans son lit. Serrer un oreiller contre elle, et sombrer dans les bras de Morphée, pour rejoindre cet amant plus que désiré ce soir, dans de rêves profonds et douillets. Elle l’espérait.
Elle s’arrêta devant son appartement et l’ouvrit. Rapidement, viens que ses doigts étaient dévorés par le froid hivernal. Sa peau était couverte d’une chair de poule délicieuse. Les langues de glace avaient comme frôlé son corps entier, et communiquer leurs forces de froideurs incroyables. Elle avait envie de chaleur. Une douche brûlante !
Elle abandonna son manteau, son écharpe, son sac, ses clefs sur le divan ; sachant pertinemment que sa colocataire – aussi petite amie ou meilleure amie au passage ( et qui risque d’être jouer prochainement par quelqu’un ♥️ histoire de compliquer tout ça … Hihi *Joueuse sadique n_n * et interdiction de tuer of course ! ) - n’était guère présente ce soir là. Elles n’étaient à la base que des meilleures amies. Qui n’avaient pas envie de se lancer seules pour l’appartement. Elles avaient fait depuis le début chambre à part. Sauf dernièrement, où Angelika venait la rejoindre dans sa chambre lorsqu’elle été présente. Contrairement à ce soir là.

Affaires déposées, elle partis dans la salle de bain, où elle ne fit que fermer la porte. Elle se déshabilla rapidement et s’abandonna sous un jet d’eau chaude brûlante. Chaque gouttelette réchauffait son corps d’une manière inconsidéré. Elle fermait les yeux et se laissait aller sous cette eau qui ruisselait sur son corps entier. Sans qu’elle ne résiste à l’envie de relever la tête passant alors sur le sommet de son crâne, endroit où son cuir chevelu débutait : endroit particulièrement sensible avec les jets d’eaux. Elle frissonna. Angelika fit ce qu’elle avait à faire : Elle se lava rapidement, cheveux, corps, peau. Elle sortit de la cabine de douce, avec cette sensation de propreté et de légèreté pourtant contrecarré par sa lourde fatigue qui lui donnait l’impression d’avoir vieillit de quelques dizaines d’années. Elle attrapa une serviette et essuya son corps. Puis elle revêtit un shorty propre et kaki, plutôt mignon. Assez enfantin en faite, puisqu’il y était représenté dessus des animaux tout mignon. Bref. Et un soutien-gorge noire et rouge, fil et dentelle. Oui, Angelika dormait la plupart du temps en sous-vêtement, et elle pouvait se le permettre. Elle était seule et dans un habitacle chaud.

Elle sortit de la salle de bain. Sans lunette ( bien que posée sur le sommet de son crâne ), sans lentilles. Sa vue terriblement mauvaise, chose amplifiée par l’alcool et la fatigue … Elle sortit : après avoir brossé ses longs cheveux humides noires, qui tombait dans son dos, entre ses omoplates. Sa peau pâle était encore un peu humide, et délicieuse. Son corps joliment sculptée dans de la douce craie d’albâtre. Dans le bas de son dos, trônait un tatouage tribal qui enveloppait joliment ses hanches, pour finir sur ses os saillant. Oui, elle était belle et désirable. Ce genre de silhouette élégante et harmonieuse, aussi appréciable que par la vue, le contact et le goût. Mais aussi la chaleur de sa chair.
Mais une odeur … Son ouïe, son odorat davantage sollicité. Une odeur de… Combustion. De bougie, dirait-elle presque. Elle fut un peu étonnée, et espéra soudainement qu’un incendie n’allait pas ravager son appartement et elle avec. Alors Angelika, qui tenait toujours la serviette blanche entre ses mains alla vers le salon salle à manger. De la lumière. Une table. Elle la regarda avant qu’elle ne redresse la tête lorsque Cain sortit de l’ombre. Elle fit glisser ses lunettes sur son nez. A vrai dire elle ne comprenait rien. Bien sûr, elle l’avait reconnu. Cet homme qui faisait partit d’un des souvenirs inexplicables qu’elle avait scellé dans les oubliettes. Mais comment connaissait-il son nom ? Comment était-il rentré ? Elle avait bien fermé la porte après être rentrée pourtant… Elle fronça doucement les sourcils en l’entendant, et reporta son regard sur la table. Il était vraiment dingue … Dans quoi se lançait-elle ? C’était tout aussi complexe et incompréhensible qu’un des scénarios qu’elle aurait put pondre dans ses écrits. Et malheureusement on lui aurait dit « c’est improbable ». « Irréalisable ». « Trop tiré par les cheveux ». Cette pensée la fit sourire. Un sourire amusé et pourtant amer, qui s’effaça bien vite, lorsqu’elle soupira légèrement.


« Pourquoi aurais-je à partager quelque chose qui m’appartient ? »

Dingue ou pas. Être ou ne pas Être. Telle était réellement la question. Angelika était spéciale, nous ne le réfuterons pas. Et elle évitait de le regarder de nouveau, pour ne pas succomber à son chambre irréel. Sa peau pâle illuminée par les flammes des chandeliers. Ses yeux particuliers avaient-elle remarqué mais sans plus à cause de sa mauvaise vue. Et étrangement… Elle sentait une odeur particulière. Sûrement celle du vampire, sans qu’elle ne sache comment et pourquoi cette odeur éveillait en elle une sorte de… De faim. Cet homme, de sa voix, à son odeur, de son regard à sa présence avait tout pour plaire. A croire qu’il avait été créé pour ça. Séduire. Mais elle ne comprenait toujours pas. Jusqu’à ce qu’elle sache, on ne savait pas voler. A moins que ce soit un fou kamikaze. Et puis … Elle l’aurait entendu rentrer. Elle était donc si épuisée que ça ? peut-être qu’au fond… Elle dormait déjà. Qu’elle avait rejoint les bras de Morphée, et que son subconscient lui avait ramené cette belle illusion … Elle pouvait donc tout ce permettre, non ?


Dernière édition par Angelika McMalley le Jeu 7 Jan - 17:26, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une rencontre inattendue | PV   Une rencontre inattendue | PV Icon_minitimeJeu 14 Jan - 17:32


Il s’approchait trop vite pour son pauvre cerveau d’humaine imbibé d’alcool et de fatigue. Elle ne comprenait rien à tout ceci, se demandant si ce brouillard qui se levait était bien réel. Elle espérait que la douleur qui enflammait ses yeux n’étaient qu’une idée de Morphée, alors qu’elle était délicatement allongée dans les draps de son lit : paisiblement, lentement. Elle respirait et dormait, tombé dans ce rêve sans queue ni tête. Il n’y avait rien à déchiffrer dans ce message que lui donnait son subconscient, si ce n’est que cet homme tantôt croisée dans la rue, lui avait laissé une idée de peur, peut-être même de fascination. Une attirance teintée de rouge : de son sang qui coulera dans un futur proche. Ce rêve il continuait doucement, sans qu’elle ne le contre ou désire se réveiller. Pourquoi ? Parce qu’elle était fatiguée, et que son corps réclamait repos, et inactivité pour quelques heures : avant qu’elle ne se lève pour rejoindre l’université en début d’après-midi. Et autant se laisser guider par ses souhaits inavoués, pour ensuite trouver l’inspiration pour de nouveaux textes. Peut-être que cette illusion qui la dévorait petit à petit – tout comme cette fascination étrange qu’elle nourrissait petit à petit, lentement mais sûrement à cet Apollon - se trouvera bientôt affiché sur des documents blancs de son ordinateur portable : fichier Words ou bien Work, pour un esquisse d’idée de contexte. De future intrigue, et alors elle passerait son temps libre, laissant couler son inspiration sur les lettres de son clavier, sans pour autant savoir ce que l’héroïne pourrait devenir entre les griffes d’une telle personne.

D’un tel monstre.

Angelika ne croyait pas aux vampires. Ni en la magie, au Destin, et en Dieu. Elle possédait cet esprit cartésien, et était de ce qui avait de plus rationnelle. Et ce qui se déroulait en face d’elle, dans cette pièce qu’elle connaissait si bien, le pourquoi et le comment, lui échappait. Tel un papillon qui voletait dans un jardin empli de couleurs.

Mais qui était le papillon ? Cet homme, elle ou bien la raison de sa venue ?

Elle sembla un moment ailleurs, alors que la main du vampire se glissa dans la sienne. Ce ne fut que le contact glacé de ses lèvres, cette brûlure qui fut à sa joue qu’il le ramena dans ces illusions que trop merveilleuses. Elle sentait l’odeur de l’homme l’envelopper. Elle avait envie de dormir. Elle tourna un peu la tête en l’entendant encore parler. Que disait cet idiot encore ? Rendez-vous intime ? Ce matin ? Elle n’était toujours pas couché ? Mais si, mais si. Elle sentait la chaleur des draps enveloppé son corps.

Ce n’était que la chaleur de cette fascination morbide.

Et elle se rendit compte qu’il se trouvait entre ses doigts une flûte de champagne.
Elle n’aimait pas le champagne. Ca c’était du reste pour la fête après son aménagement ici avec Gwen. C’était elle qui aimait le champagne… Ou ses amis. Elle ne savait plus.
Il releva la tête doucement vers l’homme qui s’était visiblement assis, alors qu’elle ne bougeait toujours pas, l’observant glisser un morceau de glace entre ses lèvres. La glace. A la vanille seulement, elle aimait ça. Mais elle n’avait pas faim.

Ni l’envie de s’amuser. Elle n’avait conscience de rien, assommée par tout cela. Elle s’approcha un peu, et déposa le verre sur le table, alors qu’Angelika lâcha un petit soupir irrité, et lui tourna le dos, rejoignant sa chambre, claquant la porte après elle.

Son objectif ?

S’emmitoufler sous ses draps.
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MessageSujet: Re: Une rencontre inattendue | PV   Une rencontre inattendue | PV Icon_minitimeMer 3 Mar - 17:07

Elle dormait. Elle avait enfin sombré dans ce monde de rêve, un sommeil qui fut rapidement profond. Et dans les profondeurs des flots de repos quasi total, elle voguait sur un monde inconnu, et pourtant tellement familier. Elle dormait à plat ventre, un bras glissé sous son oreiller, mais ce mouvement fit que les couvertures glissèrent vers le bas, et s'échappa la bulle de chaleur qu'elle avait tant préserver jusqu'alors. Elle frémit, sa délicieuse peau se couvrant d'une onctueuse chair de poule. Angelika glissa sur son flanc, et se recroquevilla sur elle-même pour adopter cette position fœtale, tellement naturelle. Se coller contre elle-même pour perdre moins de sa propre chaleur corporelle. Soudainement ou pas, ce qu’elle avait cherché après avoir tâtonné quelques instants, se matérialisa sur elle, comme par magie. La douceur de ses draps, Cette chaleur tantôt perdue, toute retrouvée. Trop bien endormie pour se poser des questions, et s’emmitoufla davantage, et dissimula quelques instants son visage. Quelques minutes. Tellement habituée à sentir le corps de sa petite amie non loin, ou même son bras sur elle … Elle s’était accoutumée à cette présence agréable qui rayonnait de chaleur. De cette demoiselle envers qui elle vouait des sentiments d’attachement profond, et de complicité. De l’amour, ça, elle ne savait pas vraiment. Mais Gwen arrivait à canaliser son trop plein de bonne humeur et d’hyperactivité, et cela lui faisait du bien. Elle l’aimait bien. Elle était attachée à sa petite amie. Elle l’aimait oui, même si elle redoutait comme toutes personnes, cette chose, cet abandon et le mensonge. Alors parfois elle faisait des écarts. Elle ne vivait pas pour Gwen, ni qu’avec Gwen. Elle ne voulait pas réduire son monde à elle. Angelika avait toujours été comme ça. Pour éviter de toucher le fond. Lorsque tout s’effondrera.

Mais il eut une présence qui la fit reculer légèrement. Se laissant aller un peu plus sur le dos, alors que ses mèches brunes tombaient sur ses épaules. Elle respirait doucement, alors que dans ses rêves se créèrent quelques tensions. De légère. Mais un contact fut créé à son cou. Un baiser. Un contact vif et furtif. Angelika gémit doucement et frémit un peu se rapprochant du vampire inconsciemment. Recréant ce contact agréable, et ce un peu plus fortement. Ce furent le corps du vampire contre le sien, son poids, cette soudaine fraîcheur & ses tremblements qui la tira doucement du sommeil, en émettant un petit grognement mécontent. Laissez-la dormir que diable ! Mais la vague de petits baisers, la fit frissonner encore un peu, et elle accrocha sa main sur le haut de l’homme. Elle ne reconnaissait pas l’odeur de son amie…. Et sa voix. Elle ouvrit les yeux soudainement, et ouvrit la bouche pour cracher des mots certainement très vulgaires, et mais elle fut prise de court, par cette vive douleur jamais jusqu’alors connu.

Une douleur injectée à sa gorge, qui la fit écarquiller des yeux, et fit qu’elle le poussa. C’était lui qui lui faisait mal. Cette sensation douloureuse - qui arrivait pourtant à lui tirer une once de plaisir morbide, qui arrivait à la faire frémit tant par la zone érogène – envahissait son cou et sa gorge. Mais pourtant lorsqu’il commença à aspirer, cette succion, lui donna une bouffer de chaleur, et elle échappa un petit grondement, en se tortillant encore, tentant de le pousser. Mais rien à faire, il n’était qu’un bloc de glace qui ne semblait pas réagir. Elle avait beau pousser, cogner son torse, il n’avait pas l’air de ressentir quoi que ce soit. Elle s’essoufflait, et elle eut un coup de fatigue se sentant soudainement mal. Il lui pompait son énergie, et elle qui s’était tant débattu …. Il se calma un peu, et il s’arracha de sa gorge. Elle eût un haut le cœur, et lorsque la plaie fut à l’air libre, elle sentit cette affreux picotement, et puis ce liquide chaud qui lui dévala le cou, la gorge pour finir tracer des jolis traits rouge sur sa peau, sur sa poitrine, et venir se faire imbiber par la bretelle de son sous-vêtement. Elle leva un peu la main, la posant contre sa gorge. Alors qu’elle s’était redressé*


« Oh… Putain … »

Elle était pâle, et n’eût pas le temps de faire un moindre mouvement pour s’éloigner de lui, se lever, ou même l’éviter qu’il fut de nouveau sur elle. Il abandonna, et le laissa faire, en grimaça, et prit appuie sur les draps, déposant une belle trace de main sur cette étendu froissé blanche. Angelika sentait sa langue sur sa plaie, et elle en frémissait.

Si elle avait peur ? Non pas vraiment. Elle savait juste qu’elle allait passer un très mauvais quart d’heure entre les mains d’un homme qui semblait dorer le sang. Et qui devait avoir de sacrée dents pour entrer ses dents si facilement dans sa chair… Elle ne bougeait plus, et ne disait rien. Presque intimidée. La petite mise en scène d’hier soir lui revenant en tête… Elle n’avait donc pas rêvée ? La jeune femme voulu voir son visage, mais n’osa pas tourné la tête vers lui, pour l’arracher de sa tâche. D’ailleurs elle commençait à avoir froid maintenant. Mais elle eût tout de même le courage d’articuler quelques mots :


« Vous êtes… qui ? »

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MessageSujet: Re: Une rencontre inattendue | PV   Une rencontre inattendue | PV Icon_minitimeDim 14 Mar - 18:10

Elle le fixait. Elle l'observait se mouvoir dans cette pièce comme si elle lui appartenait. Comme si le temps, l'espace lui appartenaient. Comme si rien ne pouvait l'arrêter. Il avait une manière de faire, de maintien qui déconcertait assez notre chère humaine. Tant de question... Trop de choses qui se bousculaient dans sa tête.

Leurs regards se croisèrent, et elle n'osa plus bouger. Comme si le regard de cet homme, en lui seul, pouvait la calmer. Éteindre tous ses songes, toutes ses interrogations. Une force invisible qui l'encerclait. Elle n'arrivait plus à détacher son regard du sien. Son regard de son corps. Elle ferma les yeux, et détourna la tête. Mais que diable lui arrivait-il ?
Lorsqu'elle ouvrit les yeux de nouveau, elle sursauta, se laissant aller sur le matelas pour s'éloigner de l'homme qui était de nouveau très proche. Trop proche.
Angelika le fixait. Elle ne bougeait pas. Elle était calme et sereine, mais ne voulait pas le toucher. Il ne dégageait pas de chaleur. Il était étrange.

Ses lèvres frôlaient les siennes, et chose étonnante, Angelika rougit. Oui. Cette jeune femme rougit. Sûrement à cause de l'attention qu'il lui donnait, et cette aura captivante qu'il lui offrait. Elle ne bougeait plus. Elle n'osait plus rien, perdant sa témérité, et son impulsivité. Au revoir la créativité. Elle se taisait et l'écoutait. Et cette manière de parler ! A croire qu'il sortait de l'époque d'autan. Néanmoins, elle aimait beaucoup. Ses mots... Cela lui fit penser à l'un de ses écrits particulièrement onctueux. Et elle sourit, amusée.

Lui, pilleur du monde, meurtrier de famille et de peuple. Monstres des nuits, et habitant de cauchemar. Il lui balançait ses douces paroles vides de modestie, comme si tout ce qu'il lui narrait était une fierté pour lui. Elle ne connaissait nul homme capable de cela.


« Vous êtes dingue. »

Et il l'embrassa. Ce doux baiser sur ses lèvres qui la laissa toute surprise. Cet homme était capable d'une chose de la sorte ? Elle s'apprêtait en l'envoyer promener lorsqu'elle sentit son corps contre le sien. Et elle ne plus qu'être consentante à ce baiser.
C'était une chose inconnu. Comme si cet homme avait été taillé, et conçu pour plaire. Séduire. Pour que ses victimes se laissent glisser de leur propre chef dans son filet. Il avait une odeur à lui faire tourner la tête, et un goût ... Qu'elle ne saurait définir. Mais qui éveillait une envie jusqu'alors inespérée dans son corps. Pourquoi cherche-t-on toujours à définir chaque chose ? Pour leur donner une place et une fonction. Au diable. Elle ne saurait décrire ce qui lui arrivait. mais les mots comme : fascination. Mieux encore, à force de respirer lentement son odeur douceâtre, elle avait l'impression d'être saoûle. Ivre de cette odeur.

Elle accrocha d'une de ses mains le haut de l'homme, le serrant fort. Et prenant son courage à deux mains pour briser cette illusion, elle lui mordit la langue violemment, brusquement. Assez pour le faire saigner, et détourner la tête. Rompre le baiser. Elle profita de sa surprise, pour le pousser violemment.


« CASSE-TOI BORDEL ! »
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MessageSujet: Re: Une rencontre inattendue | PV   Une rencontre inattendue | PV Icon_minitimeJeu 15 Avr - 18:00

Elle se sentait enivré par ses baisers. Mais quelque chose lui disait qu'elle devait pas succomber. Son instinct de survit venait marteler l'intérieur de son crâne avec une force surprenante. Tout ceci était bel et bien vrai : elle n'était pas perdue au fin fond de ses rêves. Cet homme sortit Dieu ne sait où était là. Et son corps contre le sien, l'avait sortit de son sommeil tantôt si profond. mais elle se crispa.
Elle aurait dû lui filer entre les doigts. Mais son regard empli de désir était sur elle. L'envoûtant plus qu'autre chose. Mais cette folie qu'elle y voyait si bien était ancré en cette créature. Il n'était qu'un amas d'une force hallucinante et de folie. Il en suintait de toute ces pores. Et c'était cette chose, ce constat qui fit soudainement frémit Angelika. Si tantôt elle n'avait pas comprit que tout ceci n'était pas un jeu pour elle, maintenant elle savait. Elle avait la certitude que tout ceci allait mal finir. Il était plus que dangereux. Son regards, sa dentition. Il lui faisait penser à ces histoires hallucinés qu'elle avait pu entendre en allant dans certains hôpitaux.

Ces créatures qui n'ont plus rien, si ce n'est l'âme même de la folie qui danse au ceux de leur corps mort. Ils n'étaient que pourriture qui se mouvaient avec une aisance extraordinaire. Ils avaient cette odeur succulente et exquise, alors qu'ils auraient dû avoir des trous béants dans leurs épidermes qui grouilleraient de vers.
Si cet homme qui était sur elle était dénuée de toute compassion ou pitié, étant seulement poussé par cette aura sexuelle et sanguinaire, elle ne pouvait pas se laisser l'ombre d'un doute. C'était bientôt l'heure de son trépas.

Cette pensée là, ne la fit même pas gémir de désespoir, ou tout simplement éclatée en sanglot. Elle aurait pu se mettre à hurler, même si elle savait pertinemment que personne ne l'entendrait. Sauf peut-être si il y avait quelques dans les appartements vides aux alentours. Elle ne criait pas, ne hurlait pas. Pourtant elle tentait de se débattre, même si elle avait l'impression - et ce n'en était pas qu'une - de ne pas le faire bouger d'un centimètre. Elle ne pleurait pas. Elle aurait pu pleurer, non ? Elle aurait pu laisser ces éclats de diamant si pur couler sur ses joues. Et prouver qu'elle avait peur ? Qu'elle se sentait mal de quitter ce monde ? Il aurait fallut que cela soit le cas. Et cela ne l'était pas. C'était loin de l'être.

Le fait qu'il lui tienne les poignées la fit sifflé de colère entre ses dents. C'était naturelle chez elle. Elle ne retenait rien. Elle laissait sortir ses humeurs et ce qu'elle pensait comme ça. Elle était franche, et elle n'était pas encore morte. On le lui reprochait souvent d'ailleurs. Mais on s'en fou. Elle ne cherchait pas à être menaçante, elle ne ferrait pas le point contre ce taré sortit d'asile.

Elle eût une grimace de dégoût lorsque Cain s'approcha de nouveau pour glisser sa langue ensanglantée sur sa joue. Pour la deuxième fois. Elle détourna la tête, comme tentant de s'échapper à son contact. Et s'était bien le cas. Si elle ne pouvait pas filer entre ses griffes acérée, elle ne devait pas se laisser faire. Ahaha. Si il croyait qu'elle allait devenir consentante. Il se mettait le loin dans l'oeil, et ce jusqu'au coude. Il lui tenait les poignets ? Elle en fit de même plantant ses ongles dans son épiderme, et ce sans se préoccuper de la profondeur ou si elle lui faisait mal. C'était justement le but rechercher. Angelika était une vilaine tigresse.

Angelika sursauta lorsqu'elle entendit le craquement d'un tissu. Tout c'était passé très vite, et elle sentit l'air caresser sa peau, là où la seconde d'avant était épargné. Elle ferma les yeux, en serrant la mâchoire lorsqu'elle sentit ses lèvres et sa vicieuse langue cheminer sur sa peau. Les jointures de ses doigts pâlirent, tant elle serrait les poignets du vampires. Laissant à présent des filets de sang couler sur ses doigts. Ah, elle ne le lâcherait pas ! Elle eût un haut le cœur et ouvrit la bouge, laissant échappant un très légère plainte de douleur lorsqu'il la mordit de nouveau. Son corps se crispa.
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