Requiem For A Dream
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Enfers & Damnation
Une nouvelle intrigue : Une maladie, un virus, bien étrange ravage la communautés des vampires.
Fièvre, Hallucinations, Vomissements, Coma, Soif de Sang, Sautes d'Humeurs, ... sont au Rendez-vous.

Nous avons une surpopulation de vampires ~ Tentez de favoriser les humains, ou bien la Damnés Ahmès & Akai Yume
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 Black Diary... Pink Diary

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Kazumi K. Kuroshini
Mamzelle Fantôme ||Black Death
Kazumi K. Kuroshini


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MessageSujet: Black Diary... Pink Diary   Black Diary... Pink Diary Icon_minitimeMar 10 Nov - 7:59

    Orage

    Il pleuvait ce jour là, le jour où je t’ai rencontré. Une pluie diluvienne qui battait le sol sans se soucier du mal qu’elle pouvait lui faire, qui battait les Hommes et leur cœur de pierre avec une hargne gelée.
    J’ai toujours aimé la pluie, le déchaînement de ses larmes qui vous frappent telles des aiguilles acérées, la colère de ses orages lorsque le ciel gronde et que la foudre s’abat sur une cible hasardeuse.
    Un arbre qui prend feu, la fumée qui monte aux cieux rejoindre le lourd manteau que forme les nuages gris, brume opaque, bouclier céleste contre les regards indiscrets que les mortels portent à la demeure sacrée.
    C’est quand la pluie tombe que mon esprit est le plus limpide ; elle semble brouiller les pensées des autres, m’assaillant sans cesse et sans répit depuis trois cent cinquante-huit ans. J’en suis le premier heureux et le dernier à vouloir qu’elle s’arrête. Il faudrait qu’elle continue de laver la terre de tous ses pêchés ; il y en a tellement. Mais son plus grand affront est sans doute d’avoir donné naissance à notre nourriture ; êtres cupides et sans moral qui n’hésite pas à l’appauvrir et à la détruire… Lui offrant cette mort si lente.
    Je les détruirais tous.
    A part toi.
    Toi que – je l’avoue, je l’assume mais je ne te le dirai point – j’aime le plus au monde, toi sans qui je ne pourrai pas vivre je crois. Oui c’était une belle nuit d’orage chez toi, en Espagne dans notre belle Europe où règnent les Andrews dont j’aime parfois la compagnie. Ketsia me met de bonne humeur même si souvent ma maladresse le fâche et l’attriste.
    Je ne suis qu’un enfant immature. Sans doute rien de plus qu’un gamin pour lui au vu de l’immense différence d’âge qui nous sépare. Mais je ne me souviens pas avoir jamais vu mon père – Kami_sama veille sur lui – proche des vampires européens alors même qu’il a lui-même décidé de signer la charte de paix. Allez savoir pourquoi.

    Mais toi, mon amour, brillant comme un soleil dans mon éternité sans lumière, ces choses là ne te touchent pas. Elles n’ont rien à voir avec toi. Ne t’en soucie pas, tu n’appartiens pas à ce monde là, à ce monde obscure et dangereux. Je t’en préserverai autant que je le pourrai, le plus longtemps possible. Et si un jour, seulement, tu pensais à changer de nature, je refuserais sûrement. Tu y perdrais beaucoup plus que tu n’y gagnerais.
    Et ne crois pas que l’idée de passer mon éternité à tes côtés soit dérangeante. Bien au contraire, je ne demande que ça. Alors même que tu me rends si faible. En ta présence j’oublie toutes les règles de prudence que mon père et ma mère ont mis si longtemps à m’enseigner. Je tourne le dos à mes amis autant qu’à mes ennemis, je ne me concentre que sur toi. Comme si, par naïveté, j’appelais la faucheuse pour qu’elle vienne m’emporter.
    Et pourtant je suis si jeune.
    Et sans toi je serai si fatigué de vivre.
    Même s’il y a d’autres personnes à qui je tiens, ils ne te remplaceront jamais. Ô Kami_sama, Ô non jamais… Mais ne te soucie pas de ce que je pense. Ne te soucie plus des autres qui me touchent et qui m’embrassent. Il n’y a qu’à toi que je tiens vraiment.
    Je pourrais tout abandonné pour un simple battement de tes cils.
    Je pourrais quitter les bras de cet amant au moindre de tes regards aguicheur.
    Je pourrais lâcher ma proie pour ton ombre.
    Je monterais décrocher la lune si tu me la demandais, alors même qu’elle est ma muse.
    Et je demanderai, enfin, à ce que la pluie cesse à jamais de tomber alors même que je l’aime temps.
    Pour te prouver, Ô combien je t’aime
    .
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Kazumi K. Kuroshini
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MessageSujet: Re: Black Diary... Pink Diary   Black Diary... Pink Diary Icon_minitimeDim 22 Nov - 18:26

    « T’aimer fait trop mal, j’aimerai pouvoir m’arrêter… »

    Voilà ce que tu dois te dire à chaque fois que tu me vois, à chaque fois que tu penses à moi, à chaque fois que tu te trouves avec moi. Ma présence doit tant te peser ! Et moi, grand égoïste que je suis, je te l’impose sans penser un seul instant que cela puisse t’attrister. Pourtant, tu restes et je ne sais si c’est à cause de ce lien spécial qui nous unit ou si je dois rendre grâce au miracle de l’amour.
    Je ne sais. Tu sais, je doute de moi, parfois. Souvent. Surtout quand je suis avec toi. J’ai l’impression de me comporter comme un goujat. Comme si la trop grande affection que je te porte devenait fausse à tes yeux, comme si tu pouvais penser un seul instant que je ne suis qu’un freluquet aux coups bas qui se sert de toi, sans ménagement. Et ça te blesse. Autant que ça me blesse. Mais je ne le montre pas. Je ne te le montre pas. Je ne pourrai pas me le permettre. Comment pourrai-je perdre la face d’une telle manière devant mes hommes ? Qui voudrait d’un chef qui s’effondre à la moindre petite dispute, au moindre doute concernant son calice. Je te laisse vivre, libre de tes mouvements, quand je ne suis pas là. Je fais la même chose de mon côté, je tache de ne pas y penser. De ne pas penser à toi.
    Pourtant, quand je le sers dans mes bras, quand je les enlace, tous, peu importe qui se trouve là aujourd’hui ce n’est pas eux qui me font réellement envie. J’en aime certains, c’est vrai. Beaucoup. Mais aucun ne te vaux, aucun ne mérite un amour aussi fort que celui que je te porte. Et devenir faible me glace d’effroi. Alors j’essaie de ne plus penser, je me laisse subjuguer par celles des autres pour tâcher d’effacer les miennes qui te contiennent ; qui contiennent ton image, font résonner ta voix au fond de mon esprit, de mon corps et de mon âme. Et je compte jusqu’à trois avant de m’autoriser à respirer ton exquise odeur lorsque tu es là mais ton arôme embaume la pièce jusqu’à me rendre fou.
    Ne vois-tu pas la folie gagner, alors, mes iris mers ? Non, peut-être manques-tu d’observation. Et t’ais-je déjà avoué une fois seulement que toi seul arrivait à brouiller mes sens et à me rendre dépendant de toi comme le junkie à sa drogue ?
    Voilà ce que tu es : une drogue. Sans toi, les jours ne seraient plus les mêmes et lentement je laisserais le désespoir me tuer dans le vain espoir de te rejoindre peut-être. Peu m’importe alors que ce soit dans les flammes de l’Enfer ou dans le céleste Paradis. Il n’y aura jamais de lieu trop sombre, d’adversaire trop habile ni rien que ce soit au monde qui pourra m’empêcher d’être à tes côtés.
    Aussi cruel fusse ce choix. Pour toi. Ô, Amour, ne me fuis-pas ; la vie est si pénible quand tu n’es pas là. Que le monde de la nuit semble risible quand ne résonne tes pas derrière moi. Que la lumière semble factice lorsqu’il n’y a plus que ton absence pour combler mon silence. Je ne suis en paix que lorsque pour moi je t’ai. Tu es ma seule blessure, ma seule faiblesse. Il serait si facile de m’atteindre par ton biais. Mais personne ne l’a encore compris. Car je mure mon amour derrière ce silence froid que tu n’aimes pas. Ne le cache pas, je le sais, je l’ai deviné. A moins que je n’ai pu le lire mais tu es si difficile à décrypter… Comme si, pour moi, tes pensées étaient brouillées. Mais cette part de mystère n’est pas déplaisante, peut-être qu’ainsi tout pourra s’arranger.
    J’aimerai vraiment, que tu comprennes mes sentiments sans douter un seul instant de leur sincérité ; de nouveau j’ai confié mon cœur glacé au papier. Et le temps qui depuis ma naissance s’est trouvé figé ne peut me permettre d’avancer…
    Sans toi.
    Alors, Onegai, ne disparait pas.
    Et vis pour moi à jamais.
    Même dans l’éternité.
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