Requiem For A Dream
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Enfers & Damnation
Une nouvelle intrigue : Une maladie, un virus, bien étrange ravage la communautés des vampires.
Fièvre, Hallucinations, Vomissements, Coma, Soif de Sang, Sautes d'Humeurs, ... sont au Rendez-vous.

Nous avons une surpopulation de vampires ~ Tentez de favoriser les humains, ou bien la Damnés Ahmès & Akai Yume
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Kazumi K. Kuroshini
Mamzelle Fantôme ||Black Death
Kazumi K. Kuroshini


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MessageSujet: Join-me ||Andrei ♠||   Join-me ||Andrei ♠|| Icon_minitimeMar 3 Nov - 13:11

    { Dark light, Come shine in his lost heart tonight }


    Kyoto en automne était magnifique. Ses résidences royales, ses temples somptueux et ses grandes allées vertes prenaient des teintes ocres, rouges et or en réponse aux nuages gris qui couvraient sans cesse le ciel, inondaient la terre de leurs pluies puissantes et trop courtes. Le ciel pleurait, et puis, lunatique, laissait ses larmes se tarir avant d’essuyer une nouvelle crise. Personne n’aurait pu dire si ces larmes étaient teintées de chagrin tellement la colère dont elle frappait le sol était puissante. Il n’y avait, alors, guère plus que les couleurs de l’automne pour embellir le paysage et chasser cette humidité mortelle qui s’insinuait à travers vos vêtements, cette sensation désagréable qui vous glaçait les os, les rendait cassant, qui faisait grincer vos dents alors que vous vous emmitoufliez un peu plus dans vos vêtements… Même les plus épais. Rien ne semblait capable d’arrêter la moiteur ambiante et les hommes, tout comme les femmes, frissonnaient à chacune des rafales que levait le vent en réponse au courroux céleste.
    Et c’est dans ce paysage morne où la mélancolie habitait le cœur des hommes que le chic et jeune vampire avançait lentement, les yeux fixés sur ses pensées, ne faisant pas attention au monde alentours, s’appliquant à respirer comme les êtres humains pour ne pas trahir sa condition. Depuis peu, il venait souvent dans cette ville, où le vice suprême était encore présent, où la modernité ne l’avait pas encore fait disparaître… Mais auquel il ne s’abandonnait pas. Trop de risque de trahir son état vampirique, risques qu’il ne voulait pas prendre. Après tout, il avait beau ne pas apprécier du tout ces Hommes et femmes stupides, il avait signé le pacte de paix et devait minimiser les risques de voir son existence et celle de ses pairs révélées au grand jour. Bien que, il en était sur, certains mortels, hormis les calices évidemment, connaissaient leur existence.

    Il avait emprunté le chemin des philosophes, tout en philosophant lui-même sur des choses et d’autres au sujet de son existence, de ce qui était prévu, de ce qu’il devait faire un peu plus tard, cette nuit. Mais sa jeunesse – quant on voyait l’âge de ses « amis » il avait carrément l’âge poupin… - lui donnait parfois des envies étranges et souvent il se glissait hors de son corps, guidait son âme pour se fondre dans le corps du félin, magnifique bête aux couleurs de cuivre et d’ombre qui faisait pâlir par ses regards sauvages, sa compagne de jour comme de nuit et qui portait ce si joli nom de Seika. Il aimait ne faire plus qu’un avec elle et courir dans les zones boisées, éclairé par la seule lumière nocturne que la lune lui offrait, chassant ou jouant avec d’autres comme lorsque le prince Ketsia se joignait à eux dans un moment de folie, beautés farouches se dissimulant habilement à la vue des uns et des autres en jouant grâce aux arbres et petits éléments naturels rencontrés en chemin. Mais le plus beau spectacle, venait sans doute lorsque la neige tombaient et même si cette coquine blanche marquait leurs traces, il aimait sentir sa froideur sur la lourde fourrure claire. Elle était majestueuse et gracieuse, étonnamment enviée du jeune homme qui marchait de son pas léger dans les rues désertes de la ville trempée.
    Trempé, il l’était tout autant mais le froid ne semblait pouvoir traverser son long kimono de soie, aux couleurs d’un bleu glacé et d’un gris acier mettant en valeur son teint pâle et ses yeux océan. Profonds, ceux-ci parcouraient le monde avec une certaine curiosité empreint d’une cruauté flagrante. Ou peut-être pas, seul les vampires et ses proches semblaient connaître cette partie de lui, pouvaient lire, déchiffrer, ce mélange étrange.
    Il avait quitté le chemin maintes fois emprunté par Kintaro Nishida, ce grand homme de la pensée et il s’était engagé sur un petit pont de bois menant à une magnifique bâtisse aux couleurs étrangement chatoyantes malgré le manque de soleil de cette journée d’automne. Il poussa les portes du Pavillon d’or sans aucun effort, ses zori glissant sur les tatamis sans efforts, les lourdes portes se refermant derrière lui en un bruit sourd une fois qu’il les eut lâchés, se délestant aussi de ses sandales, comme le voulait la tradition et la politesse.

    Un léger soupir s’échappa d’entre ses lèvres alors qu’il délassait la cordelette retenant son Haori pour respirer un peu plus librement. Ainsi, à chacun de ses pas, la veste longue posséderait-elle un mouvement plus gracieux que lorsqu’elle était lassée. Il connaissait le pavillon par cœur, pour s’y être si souvent promené, aussi bien lors du vivant de son propriétaire qu’après sa mort et, comme toujours, il admirait sa beauté et l’harmonie qui y régnait.
    Quelques pièces de traverser jusqu’à ce qu’il atteigne ce qui avait été la chambre de ce fameux Shogun qui avait fait bâtir cette merveille ; là il s’agenouilla devant l’autel et dans une manière typiquement japonaise, il adressa une prière pour l’âme du défunt, s’octroyant gentiment le droit de séjourner ici cette nuit, pour « affaire »…
    Puis il se releva et délaissa la pièce au détriment d’une autre, quelques portes plus loin où se trouvait un nouvel autel mais cette fois destiné à une divinité bien particulière. Là, il se posa en seiza, et observa la statue, silencieusement, un peu ailleurs, il fallait bien l’avouer, laissant le jour décliner, suivre sa course lentement, sans esquisser le moindre mouvement. Personne ne vint le déranger, alors qu’il écoutait les pensées, et influaient sur celles-ci, des êtres humains qui passaient non loin et avaient dans l’idée de venir troubler sa paix intérieure en pénétrant dans la pièce. Il n’y avait cependant que sur les faibles créatures diurnes qu’étaient les hommes qu’il pouvait agir ainsi, il n’en allait pas de même pour ses pairs, malheureusement. Ainsi, si le prince hongrois décidait de venir faire une halte en ce lieu, Kazumi ne pourrait-il pas l’en empêcher. Et puis, qu’importait d’ailleurs, puisque ce même prince était loin d’être une nuisance à son égard. Au contraire, il appréciait la présence de ses pairs, en général.
    Et Andrei était toujours le bienvenue sur son territoire. Peut-être avait-il été à la demeure familiale des Kuroshini où on l’avait renvoyé en ce lieu où le Maître était venu trouvé l’harmonie avec lui-même, en une prière silencieuse qu’il adressait à la divinité depuis plusieurs heures déjà.
    Ou peut-être n’avait-il pas été jusque là, surprenant sa présence avant et se dirigeant vers celle-ci, par politesse, par obligation, ou pour une toute autre raison. Qu’en savait-il, au final ? Il avait beau pouvoir sonder l’esprit des gens en permanence, il ne pouvait comprendre la profondeur et la complexité de ces mêmes esprits. Il ne pouvait que faire le tour de ce qu’on voulait bien lui montrer.
    Assis sur ses talons, telle une statue faisant face à une autre statue, ses mains jointes paumes contre paumes et ses yeux fermés, il tournait le dos à la porte et tout dans son attitude, avait rapport à l’équilibre et le calme qu’il était venu chercher en ce lieu.


    { All fears that haunt his with your smile Dark Light }
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Kazumi K. Kuroshini
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MessageSujet: Re: Join-me ||Andrei ♠||   Join-me ||Andrei ♠|| Icon_minitimeLun 9 Nov - 16:19

{ Love of two is one }


    Une présence infime, rassurante, à ses côtés. A la fois si proche et lointaine comme l’océan de la fin du monde, celui qu’on peut admirer sans jamais savoir où il se termine au vu de son aire vaste et de son horizon infini. La prière silencieuse qui s’achève mais lui qui ne bouge pas d’un poil, sa peau ne frémissant même pas au contact de l’air pénétrant dans la pièce depuis l’entrebâillement de la porte. Ses cils immobiles sur ses paupières fermées, son expression figés par le temps et la sérénité trouvée, l’absence de mouvement de la part de son somptueux kimono de soie paré de dorures à maints endroits. Une statue vivante. Ou peut-être une statue tout court car il n’y avait nulle respiration pour gonfler sa poitrine de cet air précieux dont avaient besoin les Hommes pour vivre, survivre même. Car aujourd’hui, leur vie tenait plus de la survie qu’autre chose. Mais à quoi bon éterniser les pensées de notre vampire sur ces choses sans importances qu’étaient les êtres humains ? Enfin sans importance pour lui-même et ses pairs du clan Akai Yume qu’il dirigeait d’une main de fer. Jamais la pitié ne semblait l’habiter, jamais sa mémoire ne semblait pouvoir avoir mauvaise conscience des actes cruels qu’il pouvait commettre. Mais cette partie de lui, ce côté-là de son caractère détraqué, compliqué et brumeux se taisait toujours en la présence des êtres chers. Et Andrei en faisait partie. Etait-ce une chance ? Ou au contraire un malheur ? Seul lui aurait pu répondre à cette question mais en aucun cas Kazu ne la lui aurait posée.
    Un frémissement de paupière, une respiration infime, un soupir calme. Une silhouette qui se tourne, fait face au hongrois dans le plus grand calme et avec un sérieux à la limite du soutenable. Une esquisse de sourire sur son visage de pierre et une étincelle de chaleur dans ses yeux de glace. Lui, si froid avec tous, devenait plus chaleureux avec Andrei. Mais il fallait le connaître, le comprendre et le cotoyer pour pouvoir admirer ce si léger changement. Et surtout, il fallait être un enfant de la lune et boire le sang des autres pour vivre et survivre. Car une simple vermine humaine n’aurait pu voir ces brefs changements. Mais peut lui importait tant que son ami s’en rendait compte.
    Il le salua doucement, de cette manière typique, si humble et respectueuse, qu’avaient les japonais de le faire, puis il murmura quelques mots polis à son encontre.


    « Konnichiwa, Andrei taichi » °

    Juste ça. Mais cette simple phrases, ces quelques mots perdus au milieu de la masse incohérentes de ses pensées – et celles d’autrui qui l’assaillaient toujours autant – n’étaient que la surface d’un iceberg représentant mille et une questions, toutes subjectifs comme « comment vas-tu ? » « Quel plaisir de te voir chez moi, comment va la Hongrie » « Quelles nouvelles d’Europe ? » ect.
    Bien sûr, toutes n’avaient pas le même intérêt et Andrei n’était pas supposé comprendre tout ce qui pouvait se cacher derrière ces trois mots. Alors Kazumi n’attendaient pas qu’il lui réponde, il était juste heureux de sa visite, juste heureux de sa présence. Juste heureux de cette étrange douceur qui emplissait les lieux, semblait suivre le prince Hongrois et envelopper l’asiatique à chacun de ses gestes, à chacun de ses mots, à chacun de ses regards.
    Il avait plongé ces iris clairs dans les siennes, sans un mot, la cruauté qui les habitait les désertant alors momentanément pour laisser place à cette étincelle étrange de malice qu’il ne comprenait pas. Oui il ne comprenait pas les brusques changements qui survenaient dans son métabolisme en présence d’Andrei. De Ketsia. De Jillian. Et d’autres encore pour ne citer que ceux-là.
    Un geste tendre, calculer et lent par rapport à la vitesse que pouvait atteindre un vampire, attrapant l’une de ses longues mèches grises, y mêlant ses doigts machinalement, savourant le contact infime de cette cascade d’argent sur sa peau d’albâtre.
    Dehors, la pluie frappait le sol de sa colère et de toute la tristesse dont elle pouvait faire preuve. Elle frappait les vitres de pics acérés sans arriver à pénétrer l’intérieur du palais. C’était un bruit infernal. Assourdissant même, pour ses oreilles fragiles et sensibles. Pourtant il ne l’entendait pas. Il ne l’entendait plus. Son attention toute concentrée sur le bel hongrois qui avait attendu avec patience qu’il finisse sa prière à ce dieu qu’il ne devait même pas connaître. Oui, rien ne semblait pouvoir le détourner à présent du vampire magnifique qui se trouvait devant lui.
    Et, le prince se trompait, il n’y avait rien de pervers chez le japonais. Tout ce qu’il faisait lui paraissait naturellement naturel. Il n’y avait jamais d’arrière-pensées. Sauf peut-être lorsque son ironie mordante frappait les autres visages.
    Et encore, rien n’était sur.


{ Came the last night of sadness }

°
Spoiler:
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Kazumi K. Kuroshini
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MessageSujet: Re: Join-me ||Andrei ♠||   Join-me ||Andrei ♠|| Icon_minitimeDim 29 Nov - 10:55

    Un sourire. Juste de quoi satisfaire son envie d’affection, ce côté doux comme un agneau qui dénotait étrangement avec le reste de son moi, de ce caractère complexe mêlant cruauté sucrée et douceur amère. Il était impossible de le sonder, de le comprendre ou de le connaître entièrement. Même si impossible n’était pas française. Et lui-même ne devait pas plus se connaître entièrement…. Ah moins que… Parce qu’après tout, c’est de Kazumi dont il s’agissait. Kazumi qui, très, très rarement, arrivait à penser sans être assailli par les pensées d’autrui. En fait, le plus souvent, c’est lorsqu’il ne faisait plus qu’un avec Seika. Parce qu’alors ses pouvoirs étaient plus faibles, comme s’ils se mettaient en veille. Un peu comme les écrans d’ordinateur.
    Le nippon ne parlait pas un mot de la langue chantante d’Andrei mais il pouvait surprendre ses pensées, comprendre grâce à ses gestes, ses regards et même ce léger sourire qu’il avait eut en réponse… Oui, grâce à tout cela il pouvait saisir ce que son ami voulait lui dire.
    Une mèche de cheveux gris entrelacée entre ses doigts, ses yeux rivés dans les siens en un regard intense puis les yeux sublimes d’Andrei se dérobèrent à son regard, ses paupières les couvrant alors qu’il soupirait un instant ; un infime mouvement d’air qui signifiait beaucoup et que Kazu avait appris à connaître et reconnaître. Parce qu’ici, dans cette plénitude partagée, il n’y avait pas besoin de mots pour se comprendre. Oui, aucun mot n’aurait pu décrire ce qu’il ressentait, ce qu’il pensait qu’Andrei ressentait aussi, ce qu’il essayait de comprendre.
    Et puis, il y eut la caresse, le contact infime tout d’abord, de ses doigts contre les siens avant que leurs deux mains ne se mêlent l’une à l’autre. Lui aussi soupira, doucement, comme sa faible respiration le lui permettait. Parce que ce toucher était agréable et qu’il aurait voulu qu’il ne cesse jamais. Ou qu’il dure toujours, au choix.
    Si un jour, on lui avait demandé quel mot convenait le plus pour définir, décrire, le prince hongrois, le chef du clan Akai Yume n’aurait pas hésité un instant : il aurait choisi « douceur » ; oui, Andrei était la douceur incarnée. Rien dans ses gestes n’était brusque, rien n’était fort. Tout était infime et il fallait ressentir avant toute autre chose ce qu’il se dégageait de lui ; et bien sûr, Kazumi se laissait dominer par cette délicatesse sans pouvoir rien y faire. Sa peau fut parcouru d’un léger frisson lorsque les doigts d’Andrei vinrent y courir, sous le tissus léger de son kimono ; il se mordit légèrement la lèvre inférieure, ne l’ayant toujours pas quitté des yeux, le laissant faire, savourant silencieusement ce frôlement avant qu’il ne touche à sa fin.

    La pluie ne parvenait plus à ses oreilles, il l’avait totalement oubliée. Sa prière et les mots qu’elle contenait aussi semblaient s’être évaporés ; comme s’il ne voyait plus rien que ce visage avenant et charmant, comme si plus rien d’autre n’avait d’importance que la délicate palpation de ses doigts sur son bras. Oui, à ce moment là, plus rien ne comptait qu’Andrei. Puis il sentit le contact cesser et il lâcha l’emprise qu’il avait sur sa lèvre alors qu’il suivait du coin de l’œil le mouvement ample de son bras sans chercher à l’éviter, le laissant caresser sa joue avant de venir embrasser la seconde ; un léger sourire, de nouveau.
    Il n’avait toujours pas lâché la mèche d’argent, ses doigts jouant avec sans l’emmêler, écoutant les doux mots prononcés par le vampire au sang si pur qu’y goûter devait être un délice. Mais même si la tentation était là, le japonais ne ferait jamais une chose comme mordre son compagnon sans en avoir eu préalablement l’autorisation.
    Des mots qu’ils ne comprenaient pas mais qui pourtant avait une signification qu’il pouvait tout à fait deviner. Décidément, il faudrait qu’un de ces quatre, il prenne du temps avec lui pour qu’il lui apprenne à parler sa langue. Une de plus à son répertoire ne pouvait lui apporter que du bien.
    Pour toute réponse à ces mots délicats, le nippon murmura d’autres mots avec un ton léger, comme s’il voulait les faire voler jusqu’à lui dans un mouvement élégant.


    « Ta présence est un cadeau précieux, Prince. Comblé, ainsi suis-je à chacune de tes visites. »


    Pure vérité. Même si la manière dont il prononçait ses phrases, tournait ses mots pouvaient paraître hypocrite. Ce n’était qu’une question d’habitude pour se rendre compte que le noble japonais était la franchise incarné et qu’il choisissait ses mots avec parcimonie pour exprimer le plus justement possible ce qu’il ressentait. Parce qu’au final il n’était pas très expressif. Ni même démonstratif. Cependant, il voulait rendre un semblant de sa douceur à Andrei, alors il posa à son tour une légère bise sur sa joue, au coin de ses lèvres sensibles et belles comme la lune, sa déesse à lui.
    Il se redressa lentement, replongeant de nouveau dans l’abime profond de ses pupilles sombres, un voyage sans retour et dont il n’avait, d’ailleurs, aucune envie de revenir. Si quelqu’un avait pu pénétrer dans la salle à ce moment là, il aurait sans doute pu croire que deux amis se faisaient face après une discussion très sérieuse. Mais était-il encore question d’amitié entre ces deux là ? Kazumi en doutait parfois mais au fond, qu’était-ce, cette amitié dont tout le monde parlait, dont tout le monde faisait d’éloge ? Il ne le savait pas, se demandait si c’était ainsi qu’il fallait définir le lien qui l’unissait au vampire hongrois… Mais au fond, quelle importance, le mot et la définition ? Il voulait, que rien ne changea jamais entre eux…

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MessageSujet: Re: Join-me ||Andrei ♠||   Join-me ||Andrei ♠|| Icon_minitimeJeu 24 Déc - 8:49

    Suite à la demande d'Andrei d'être supprimé, je verrouille et déplace ce topic dans les archives


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MessageSujet: Re: Join-me ||Andrei ♠||   Join-me ||Andrei ♠|| Icon_minitime

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