INTRIGUE 2 : Enfer & Damnation ....

« Etrange, ce que tu as dans les mains. Qu’est-ce ?
- Mon nouveau jouet…
- Un jouet ? Quel sorte de jouet ?
- Un jouet… Pour tuer… Les vilains vampires…
- … Je vois. Mais pourquoi ?
- L’ennui, me trouble. Il m’envahit et me rend las ! Alors, je vais chasser l’ennui, grâce à mon jouet… »

Un sourire étira ses lèvres ; un sourire fou, le sourire de quelqu’un qui n’a pas de conscience, qui ne se soucie pas du mal qu’il peut faire. La fiole entre ses mains semblait briller d’un étrange éclat, le même éclat que ses yeux diabolique. La seconde présence ne rajouta rien ; il connaissait depuis longtemps son compagnon et savait qu’il ne servait à rien de s’opposer à lui. Quand une idée naissait au fond de son esprit, il était impossible de l’en déloger, jusqu’à ce qu’une autre germe ou que celle-ci s’accomplisse.
Alors il se contenta de soupire, regardant le vide. Au fond, peu lui importait tout ça. Des gens mourront, et alors ? Ce ne sera que quelques millions de personnes sur une population bien plus dense. A quoi bon réfléchir à des chiffres hypothétiques ? Rien n’avait d’importance que le bonheur de son compagnon. Si l’ennui l’étreignait, alors il fallait le chasser. Et si c’était la seule manière, tout cela lui allait.

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Une main tremblante effleurant ses lèvres ; les yeux vides et rouges, figés sur le cœur de son époux qui avait vu passer tant de siècles avec une forme hors norme qu’il lui semblait improbable qu’il puisse se retrouver dans cet état : fiévreux, plus blanc que la neige qui frappait les carreaux de leur château dans les montagnes norvégiennes, la respiration rauque et haletante, transpirant abondamment si bien que la bonne devait changer les draps deux fois par jour.

« Un vampire ne peut pas mourir de maladie… » elle eut un rire nerveux, essayant de s’auto-persuader. Il était impensable, déjà, qu’il puisse chopper une quelconque bactérie, un quelconque virus. Pourtant, il ne jouait pas la comédie, non, il était vraiment mal en point. Alors, elle avait fait chercher le meilleur médecin, celui qui, malgré ses drôles de tendances, saurait soigner ce genre de chose. Et elle l’avait finalement trouvé. Ainsi se trouvait-il au chevet de son mari, l’auscultant depuis de longues minutes, maintenant le suspens à son comble.
Et elle, tremblante, ne savait que faire d’autre que de regarder son conjoint inconscient, avec des yeux effrayés.

« Alors ? finit-elle par demander d’une voix sourde.
- Madame, je crains fort de ne pouvoir rien y faire…
- Impossible ! Vous êtes le meilleur médecin du continent ! Il doit bien exister un remède ! »

Lentement, le médecin tourna la tête dans sa direction. Ses petits yeux perfides brillaient d’un nouvel éclat, un éclat malsain et d’une voix semblant venir d’outre-tombe, alors qu’il se relevait, avançait vers elle.

« C’est une malédiction ! La pire de toute ! Vampires ! maîtres du temps, créatures de la nuit, invincible et solide comme le roc, voici venu l’heure de payer vos crimes ! Nul pardon ne sera accorder à vous, pécheur que vous êtes, pour avoir trop longtemps joui et abusé des bonheurs de ce monde ! Abreuvez-vous de sang humain tant que vous le pouvez encore car bientôt notre race s’éteindra ! Tout, vous m’entendez, tout ! Oui, tout sera emporté, tout plongera avec elle ! Nulle maladie, c’est le Courroux Divin qui s’abat sur nous ! Tremblez, immortels, car bientôt ce rêve ne sera plus qu’une chimère et notre existence sombrera dans le néant ! »

Elle avait reculé, terrifiée par ce qu’elle voyait, entendait. Ce vampire imprégné de médecine était-il donc devenu fou ?! Elle toucha le mur, alors qu’il s’était arrêté à quelques centimètres d’elle, murmurant, psalmodiant presque, comme s’il récitait une prière, le regard toujours aussi fou.

« Enfer et Damnation… Nous voilà tous condamnés par cette mort étrange ! Un médecin ne peut rien changer ! Appeler donc un guérisseur ! Un exorciste ! Mais, le Diable lui-même ne pourrait sauver ceux qui sont touchés par la Sentence Ultime ! Aucun ne sera épargné, nous périrons tous. Nous les premiers, Ma Dame qui avons côtoyer le pécheur... »

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Ce virus donc... Un petit rhume. Une petite crise de toux. Une très légère marque de fatigue, ou quasiment rien chez un humain. Mais pourtant très contagieux entre eux, et pour la plupart le virus n'était aucun effets. Mais ce n'était pas les humains qui étaient visés... Bien au contraire.

Chaque vampire s'abreuvant le sang d'un humain "contaminé" était alors touché. La "maladie" mettait environ 2 semaines à se propager. Même les plus purs d'entre eux étaient touchés...

les symptômes sont vastes et variés.
Passant de la simple fatigue, à la fièvre du millénaire. A l'incapacité d'être sous les rayons solaires sans en avoir la peau brulée.
Passant à de violentes sautes d'humains, qu'aux hallucinations les plus tenaces et lugubres. Réalisations de vos plus profondes peurs.
Passant à des périodes de coma, aux hémorragies internes.

Et tout ce que vous voulez...

Tout ceci...

Pour en venir à la mort.


[ Aucun personnage de mourra promis n_n ]