Requiem For A Dream
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Enfers & Damnation
Une nouvelle intrigue : Une maladie, un virus, bien étrange ravage la communautés des vampires.
Fièvre, Hallucinations, Vomissements, Coma, Soif de Sang, Sautes d'Humeurs, ... sont au Rendez-vous.

Nous avons une surpopulation de vampires ~ Tentez de favoriser les humains, ou bien la Damnés Ahmès & Akai Yume
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 Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé]

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Ferenc Nádasdy Báthory

Ferenc Nádasdy Báthory


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Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé] Empty
MessageSujet: Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé]   Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé] Icon_minitimeJeu 19 Aoû - 16:13

        Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé] Coeur_10
        Báthory
        Ferenc
        Nádasdy
        Hongrie
        7003 ans



    « Chaque Instant te dévore un morceau du Délice...
    Sonnets tintinnabulant des cors de la guerre, mélodie tant de fois ourdie, l’appel du sang se fait entendre, filigrane de ces notes puissantes. Bat la mesure des cœurs, tambours de l’affrontement qui résonnent sur la terre brulée. Les troupes se préparent, les cliquetis de leurs armures viennent se joindre à la symphonie de la future destruction. Seul dans l’expectative de ce combat, je revêts mon habit de guerrier, chef royale, pour la énième fois dans le long fleuve de mon existence. L’aube sanglante se lève, j’apparais devant mes hommes fier et inébranlable comme toujours, comme qui j’étais, qui je suis et qui je resterai. Mon bras se lève vers l’amarante lueur solaire, d’une voix souveraine dont on ne peut qu’admirer l’autorité je donne mes injonctions. Les dissidents du camp ennemis ne pourraient rien contre les eaux meurtrières dont mes lèvres venaient de briser la digue. Mes hommes se déversèrent telle une vague scélérate de métal, aucun survivant ne doit être toléré. Ces impudents ont eu l’insolente action de me défier, moi Ferenc Nádasdy Báthory, jamais ne me laisse insulter de la sorte sans répliquer. Je suis l’œil du cyclone et mes soldats sont les vents destructeurs, ils agissent corps cœur et âmes à ma voix, celle de leur supérieur, celle … de leur Roi. L’aube désormais ne comptera plus que sur le soleil pour verser dans le ciel sa teinte de rubis, les sangs arrivent. En tête de cortège j’enfourche mon fidèle destrier, ce magnifique cheval espagnol à la ténébreuse robe, corps taillé dans le marbre divin de la plus solide musculature. Je lance sans aucun remord, avec un sourire narquois accroché à mes lippes, mes troupes à l’assaut. Les adversaires ont compris le scabreux manège que le soleil tente de cacher avec ses rayons. En vain il est déjà trop tard. J’ai soif, soif de sang, de violence, de bestialité je n’en peux plus de cette cour des apparences. J’épanche mon besoin, ma lame plonge dans les corps tendres avec bonheur. Accord de cris, vibrato de la souffrance, crescendo de douleur … Je descends de ma monture sortie des ténèbres. Oh oui il est venu l’heure du corps à corps, sonne le glas de mon plaisir, j’exerce à loisir mes talents d’épéiste chevronné hybridé à ma force vampirique. Qu’il est bon d’être cruel en étant caché aux yeux du peuple. Animalité, instinct de survie, je combats tel un fauve que l’on aurait lâché en pleine capitale populaire. Au gré de mes adversaires, je goûte les sangs de ses insolents aux cœurs de charbon. Les débris humains jonchent le sol, de mon armée mais leur répression enfin jugulé. Lumineux est mon sourire, j’ai fait ce qu’il était bon de faire. Un éclair traverse mes pensées, désagréable sensation que de songer à mon fils en ces moments là. Ce couard … jamais il n’aura une poigne assez suffisante afin de diriger les contrées décadentes. Sa valeur, son … honnêteté … rhaaa ces mots me répugnent, il est bien trop doux. Mais qu’ai-je donc fait ? Ne l’ai-je pas bien élevé ? Et pourtant … et pourtant. Je soupire en y songeant, le fustigeant à nouveau, lui et sa souplesse bien trop grande à mon goût. Jamais il ne sera le fils que je rêvais d’avoir. A présent, le massacre perpétré, mon regard se perd sur les montagnes de corps. Je ris, cela m’a apaisé. Lorsque qu’à moi rampe une fillette défigurée, ses petites mains ensanglantées retiennent ma jambes avec faiblesse, et dans un langage limité baragouina quelques mots entrecoupés de gémissement douloureux.

    « Mo…. Père … là bas… ‘ort … ‘ous plai… ‘dez le. »

    Cette petite a du être conduite ici par son père, force armée adverse. Je la regarde me supplier. Je déteste lorsque ce genre de scène tourne au pathos. Je me penche doucement vers elle et lui murmure :

    « Je vais t’aider … te libérer. »

    En effet c’est ce que j’étais en train de faire, ma lame andrinople transperce son corps, et la pression de ses menottes sur mon mollet diminue jusqu’à ce que le fantôme de sa prise soit le seul rescapé. Je ne fais pas dans la pitié. Droit, cynique, froid, tel un serpent de glace qui aurait perdu son cœur dans les limbes du jardin d’Eden. La rigueur et le détachement restent les meilleures écoles de l’apprentissage de la vie.

    { A la vie comme à la guerre }

    Mes pas victorieux me ramènent à ma somptueuse demeure, je ne peux passer mon chemin sans faire un détour par les jardins. Me laisser surprendre par la beauté florale des maintes boutures écloses, magnificence de Mère Nature à faire valoir ses appâts. Ayant congédié ma garde je sombre dans le labyrinthe de végétation, corde sensible du parfum délicat, j’effleure de mes mains meurtrières les pétales offertes d’un lys. Douceur pleuvant au bout de mes doigts, chassant les sons d’affrontement longuement envahissant. Légèreté du recueillement, appréciateur est le silence lorsqu’il est le roi des lieux, volontiers je lui cède mon titre. Je sors de la traverse bordée de pins, sachant où mes pas me mènent, je parviens aux jardins dédiées à la reine des fleurs. Maitresse de subtilité aux corps défendus par ses fidèles soldats, spinelles acérées, de la main rustre des Hommes. Camaïeux de couleurs se succédant, palette de teintes à la déclinaison raffinée, le berceau des roses renferment bien des espèces aux pampres et corolles de toutes formes. Diversité buissonnante, le bouquet de l’une d’elle m’est bien plus cher que toutes les autres. Pétales lie de vin, découpage dentelier de son rebord d’une grande élégance, je me penche sur cette fleur et cueille son charme avec douceur, la laissant reposer dans ma paume refroidie. J’en hume la fragrance tout en me relevant me remémorant la création de cette espèce hybride. Je la fis concevoir en l’honneur de ma femme, et où que nous ayons pu aller, des gerbes accompagnaient notre déménagement.

    Après ce moment de perdition je retourne sur les pavés guidant l’entrée au château, comme à son habitude Erzsébet patiente dans le hall. Les majordomes m’ouvrent, et le spectacle de mon épouse me ravit un sourire. Prestement je m’avance vers elle, et lui tend mon présent, sa représentation florale. A chaque retour de bataille qu’elle soit longue ou brève, un même sentiment de liesse accompagne nos retrouvailles.

    « Pour ma chère et tendre … »

    Je m’incline face à elle, ses doigts se referment sur les miens, s’emparant de la fleur qu’elle porte à son visage alors que je me relève. Un sourire badin orne ses lèvres, il m’a manqué. Ma main se glisse à sa taille et mes lèvres rencontrent les siennes tandis qu’elle referme ses bras autour de mon cou. Malgré les millénaires écoulés et nos diverses passades, nos cœurs ne peuvent foncièrement se défaire l’un de l’autre. Elle seule détient le pouvoir de fissurer mon masque de fer.


... Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé. »

Découlant de la palette de Mère Nature, mes traits en son fin pinceau ont été dépeints. Crinière de paille adoucie recouvrant de ses brins les pommettes saillantes qu’elle m’a dessiné. Soleils ardents arborés par mes prunelles, fièrement porté par un regard à la détermination sans faille. Flavescence de mes orbes à réduire au silence les impudents rebelles aux idées déviantes. D’un regard j’impose force et respect. Corps taillé par les guerres nombreuses, je suis pourvu d’une musculature attestant de mes actes guerriers. Burin du créateur dans le bloc de granit de ma chair, généreux heurts novateurs offrant à ma stature l’apparence digne d’un chef de guerre. Seul bémol à cette douce harmonie visuelle, une cicatrice traversant de son horrible cachet le haut de mon épaule droite, osant même serpenter sur mon torse. Il s’agit là d’une marque déposée avant ma transformation, la vie durant laquelle mon existence n’était pas représentée par un subtil morceau de glace. Si je ne me plais pas à voir enfermé mon enveloppe charnelle dans les prisons de soie et de flanelle, j’apprécie d’autant plus de revêtir la tenue m’offrant la liberté d’être qui je suis, une bête assoiffée au souffle court devant un banquet de combat. Rose aux pétales de marbre, fleur du détachement et de la froideur, la beauté semble illusoire et pourtant mes traits ont su l’emprisonner déjouant les affres de la grande horloge de la vie.

Mon allure ne peut qu’imposer le respect qui m’est dû. Si tel n’est pas le cas, entrouvrir mes lèvres pour y laisser glisser la tranchante euphonie de ma voix est une des multiples solutions. Douce, elle ne se révèle que rarement, moqueuses ou sarcastiques accords percent avec coutume dans la dissonance de ma bonne parole. Habitude à ne laisser filtrer de rire que pour montrer mon mépris, lorsque le tintement de mon ironie fait écho sur les murs dénudé d’une pièce, il ne faudra pas espérer de moi une clémente attitude. Le dépit est responsable de mon hilarité, bien plus que de l’amusement. Le sourire, fleur qui éclot sur mes lèvres comme un iris à la vue du Soleil, ne se révèle pas seulement dédaigneux, en quelque rares occasions il peut bénéficier de la justesse et de la vérité. Très peu de choses m’arrachent un véritable signe de saine réjouissance et pourtant … certaines existent.


« Lueurs Enchanteresses ; Paresse Suprême...


    ♠ Sexe : Ne se voit-il donc pas que je suis une sculpture aux traits masculins ?
    ♠ Surnom : Hatalom (signifiant « Puissance » en Hongrois)
    ♠ Date & Lieu de Naissance : Bien trop vieux pour que je puisse me souvenir d’une date précise. Pour le lieu, je dirais quelque part sur l’ancienne Pangée, sans plus de précision.
    ♠ Date et Lieu de Mort / Transformation : Tout comme l’information précédente je ne peux apporter de réponse rigoureusement exacte. Je fus transformé par ma femme à l’âge de 27 ans est la seule chose de sûre que je puisse affirmer.
    ♠ Langue Natale et celles parlées : Tant de dialectes ont défilé depuis ses temps, mais les rudiments du hongrois sont restés accroché à nos langues, jusqu’à évoluer en cette idiome gutturale connue de nos jours. L’anglais, le russe et le français viennent compléter l’éventail de mon phrasé diplomatique.

    ♠ Clan : Principauté d’Europe

    ♠ Orientation Sexuelle : Bien que je sois marié, et sachant l’attrait de ma femme pour les jeunes filles… je conserve mon attirance pour les deux sexes. Un mariage heureux passe par la liberté des deux engagés, Erzsébet et moi l’avons convenu d’un commun accord. Cela ne m’empêche en aucune manière de l’aimer.
    ♠ Fantasme : Rien ne vaut de fauter sous les rayons opalescents de la Dame Lunaire. Allongé dans l’herbe grasse des jardins parfumés, épié par la voyeuse accrochée dans le ciel étoilé, l’humidité nocturne s’étend sur les corps offerts à l’harmonie. Ce croissant, sourire radieusement indiscret semble diviniser le passif instant de l’union. Fleurs aux boutons fermées continuent d’exhaler leurs haleines sucrées. Ne formons qu’une seule et même personne dans cette sphère où Dame Nature, enchanteresse des sens, est la meneuse de la symphonie.

    ♠ Maladie(s) : Aucune récurrente.
    ♠ Groupe Sanguin : B-
    ♠ Groupe Sanguin préféré : AB- (que voulez-vous la rareté est l’apanage des fins palais.)
    ♠ Ancienne fracture, blessure : Si je devais compter le nombre de blessures que mes membres ont vécu … il me semble que ce nombre est inestimable.

    ♠ Statut Social : Roi de Hongrie
    ♠ Emplois : -

    ♠ Phobies : Une phobie n’est-elle pas la porte ouverte à la débâcle ? Si je devais en identifier une, ce serait celle de devenir plus clément.
    ♠ Hobbies : La guerre est un jeu. Sang, stratégie et trahison sont là les mamelles d’un délassement réussi.
    ♠ Plus Grand Rêve : Il ne me semble pas en avoir. Si j’avais une chose à refaire ce serait l’éducation de mon fils, Andrei. Je crois avoir que cette dernière s’est révélée être bien trop laxiste.

    ♠ Citation :
    Cieux déchirés comme des grèves,
    En vous se mire mon orgueil;
    Vos vastes nuages en deuil
    Sont les corbillards de mes rêves,
    Et vos lueurs sont le reflet
    De l'Enfer où mon coeur se plait.
    Horreur Sympathique, Baudelaire
    ♠ Musique : Un violon dont on fait savamment pleurer les cordes. Il m’arrive parfois d’en effleurer l’archer lorsque je me trouve seul avec cet instrument.
    ♠ Septième Art : Je ne possède pas beaucoup de référence sur cet art.
    ♠ Roman : Le bal des pendus (Arthur Rimbaud)
    ♠ Fleur : Raffiné pétales de Datura, fleur à la beauté éblouissante cachant en son sein les effluves d’un poison mortel.
    ♠ Couleur : Anthracite. Couleur froide, tranchant d’une lame d’argent, reflet de l’astre pierreux de la sombre nuit.
    ♠ Animal : Le serpent. Froid, rigide et calculateur.
    ♠ Odeur : Bouquet de végétation lorsque je me perds hors de mon château. Mais ma peau tant de fois lavée ne peux que retenir l’odeur du sang livré en offrande à mes mains, j’en exhale une particulière qui n’est du qu’a la personne et non a ses onguents : celle du respect.
    ♠ Bain ou Douche : Milliers de gouttes courant sur la peau dénudée, emportant chacune dans leur sillage un peu plus de tension et de négative pensée. Miettes de bien être rendant l’instant délicieux, chaleur brulante sur la peau froide d’un reptile au cœur de glace.


    ♠ Votre Famille : Quel doux nom pour une institution aux principes décadents. Ma femme Erzsébet se trouve en être le pilier. Vampire de sang royal, elle jeta son dévolue sur ma personne. Cette beauté pure me rallia à sa race et de notre union naquit de nombreux engeance. Cependant tous n'ont pas eu le bonheur de passer le cap de quelques années. Les deux véritables fruits de notre alliance sont une fille et un fils. Teresa, adorable poupée gamine encore dans la fleur de l'insouciance et Andrei, fils au caractère bien trop doux pour que je puisse le reconnaitre comme entièrement descendant de son père. Ces derniers sont choyés par une matriarche attentionnée, partis d'elle-même dont elle défend le bonheur comme une louve.
    ♠ Ancien(s) Couple(s) : Cette dénomination n'est pas approprié aux diverses passades.
    ♠ En couple avec : Erzsébet Bathory

    ♠ Avez-vous eu des calices ? Oui par le passé.
    ♠ Avez-vous un/des calices ? Si oui, qui ? Actuellement aucun.

... Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne »
Minimum 600 mots. C’est un test rp.
Cette scène-là, est prit dans le contexte du forum bien entendu. Néanmoins, il se peut que la scène que nous vous demandons d’évaluer, peut être une scène que votre personnage de connaîtra jamais, ou plus tard, ou bien a déjà vécu. Si cela vous gêne réellement vous pourrez changer cette scène pour une autre. C’est pour cela que par soucis d’inspiration et de conformité à l’histoire de votre personnage, nous préférons vous proposer deux situations.
Mais incluez une partie qui racontera vaguement votre parcours de vampire, votre statut social.

Vos pas vous mènent dans cette ruelle… Les notes cristallines plus loin, vous relevez là tête. Voici la partition de vos retours du travail. Vous passez devant cette boutique d’où sort ces sons si purs et vous avancez rapidement. Le froid vous lèche le visage, mais vous ne prenez pas la peine de remonter la fermeture éclair de votre manteau et de vous emmitoufler davantage dans votre écharpe. Le froid vous dévore si peur, le temps non plus. Un mauvais pressentiment vous presse le corps. Vous vous appliquer à respirer, pour ne pas trahir votre condition.
Et puis en débouchant sur l’axe principal, votre regard se pose sur sa chevelure brune…

Situation 1 … Cet être si beau, si désirable, vous en avez le souffle coupé. Vous écarquillez les yeux, et n'osez plus respirer, espérant de tout votre cœur à semi-mort que vous arriverez à avoir la contenance... De ne pas sauter sur cet humain. Ou pas. Pourquoi pas ma foi ?

Vous, grand vampire, respectable. Croisez au cœur de la ville un humain qui émoustille vos sens ... Tapez la suite =p

{Let’s just the game begun}

La nuit se découvre, laissant choir le voile de sa noirceur sur la clarté diurne en l’hiver interminable dont nous connaissons un peu plus la rudesse chaque année. Douze janvier, en cette journée bénite mon fils, fruit sacré de l’union charnelle, vient de fêter ses 500 ans. Miel et douceur enveloppe celui qui tarde à devenir un homme accompli. Un simple banquet donné en son honneur, les félicitations d’un père aussi rude que le froid hivernal, sa mère à la chaleur de ses sentiments fait fondre la glace de mon détachement. Ce qu’il me tarde de quitter ce lieu, ce faste qui n’est que superficialité. Azazel, je l’aime comme un père doit aimer son fils et pourtant … et pourtant. Dans un écrin de velours je lui tendis son présent, la chevalière en or gravée aux armoiries de la famille Báthory, celle qui fut autrefois mienne mais que je concédais à lui offrir. Intérieurement j’espérais toujours un regain de force venant de sa part, jamais ne courber l’échine devant plus faible, rester fier et combatif, imposer le respect où que cela soit de sa simple présence. Mais il semblerait que son éducation, pourtant efficace ait été trop permissive. Je le pris dans mes bras par simple tradition d’un père qui félicite son fils, avant de m’éclipser et de laisser sa génitrice en tête à tête avec le seul enfant viable de ces derniers siècles. Sa mère n’était pas étrange à mon comportement. Chiffonniers se battant, je ne voulais céder une once de tendresse qui n’était pas mienne, mais sous sa voix s’élevant contre mes odieux principes je pus que m’y plier. Rageante défaite mais ce fut là la dernière fois que mon fils séjourna dans mes bras.

Hors des murs protecteurs de ma demeure j’arpente les rues d’une Budapest médiévale, ville dont le pavé humide colonise rues et ruelles. Seigneur de ces terres et de sa population je me fais discret dans la ténébreuse Dame Noctis. Le froid ne glace pas mon corps déjà gelé au contraire, il me délasse et me fais oublier cette journée. Mes pas me mènent ça et là sans que j’y prête une grande attention, m’enfonçant dans les sombres boyaux je constatais l’état de manant cuvant leur mauvaise vinasse aux embouchures des tavernes. Ces humains vraiment, j’eus un rire méprisant en apercevant ce spectacle affligeant, je continuais mon chemin en occultant la voix éraillée par le froid des mendiants réclamant l’aumône. Une autre mélodie résonna à mes oreilles, bien plus délicieuse que ces suppliques infamantes.

Pluie de notes accordées tombant dans mon pavillon telles centaine de gouttes d’eau glissant sur l’onde cobalt d’un calme lagon. Plainte harmonieuse d’un violon aux cordes se lamentant, je me laisse séduire par cette sonate, passant devant le lieu à l’origine de ces sons délectables je me demande comment une telle beauté auditive puisse rester inconnu. Restant quelques instants face à la devanture je me détachais de la mélodie et reprenais mon cheminement qui ne pouvait me mener nulle part. Mon regard se perd dans le ciel hors des lumières de la ville, la faim commence à me tirailler et celle-ci grandissait au fur et à mesure que je progressais. M’égarant dans les rues je ne pouvais occulter le bruit de la populace se massant dans les auberges disséminées aux quatre coins de la ville. Garde manger tentateur il fallait que je m’éloigne avant de faire une ânerie qui pourrait me couter bien trop cher. Ne sachant mettre un mot sur cette sensation un léger trouble me prit, certainement dû à la soif. Préférant la sagesse à l’entêtement je rebroussais chemin. Une bien mauvaise idée au final.

Alors que mes talons claquaient sur le pavé, une ombre se découpa dans l’entrebâillement de la porte d’où provenait la douce mélopée. Je me figeais, mes sens en éveil et dont je ne pouvais taire l’excitation. Quel était donc cette créature humaine, lentement je m’approchais, comme un passant lambda distinguant les traits masculins d’une sculpture de jade. Joliesse à laisser bouche bée le premier venu, je m’attarde sur son visage. De sa personne émanait une aura particulière, alléchante et délicieusement gourmande. Mon appétit parle mon corps répond, je ne puis laisser le doute subsister il fallait que je m’en approche, que j’entende sa voix, il fallait que je le découvre. Je réduis la distance d’une démarche féline, aussi discrète que la bise d’Eole, en sa main gauche se trouvait une sacoche contenant, d’après la forme visible, l’instrument de son talent. Je l’abordais avec tout le mystère que ma voix pouvait suggérer. Le dernier affrontement que j’avais livré était lointain et bien loin de la chair rance des piètres soldats dont je pouvais me satisfaire. Un mouchoir posé sur mes profondes convictions, je ne pouvais rester dans le régime sans humains plus longtemps.

« Est-ce donc de vous que l’on tient ces radieux accords lorsque l’on passe devant cette boutique ? »

L’individu se retourna, aussi surpris que je puisse l’être à sa vue. Visage opalin encadré de soyeux fils à l’ébène indiscutable, traits aux saphirs taillés des yeux d’Aphrodite, rose de marbre aux épines dissimulées à cueillir dans la fleur de l’âge. Des pétales de sa beauté je ne peux résister à faucher ce bourgeon éclot. D’une voix assurée il me répond, ne reconnaissant pas en moi le souverain de sa patrie pour la simple et bonne raison que je faisais tout pour demeurer dans l’anonymat.

« C’est exact, ai-je à faire à un mélomane ? »

Pas suspicieux le moins du monde, il m’observa semblant faire bourgeonner sur ses lèvres un sourire délicat. Je le lui rendais, aimable alors que mes prunelles cupriques sondaient ses miroirs céruléens.

« Incontestablement oui, votre mélodie à bercer ma soirée, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il y ai telle jeunesse derrière ces sons. Je suis moi-même un grand amateur de violon mais avec bien moins de talent j’ai à le déploré. »

Ceci était faux mais néanmoins m’ouvrit une brèche énorme, je ne pouvais le laisser partir comme cela sans y avoir … si mes pairs m’entendaient … gouter. Mon compliment sembla le ravir, rien de mieux que de flatter l’égo des humains pour les faire choir de leur piédestal défensif.

« Le talent ne se mesure pas à l’âge de celui qui pratique, je vous remercie de vos compliments. Venant d’un musicien cela me touche. »

Et le voilà qui me décocha encore un sourire a couper le souffle. Je n’en pouvais plus, mon corps réclamait son du et le sien m’appelait à s’en déchirer les cordes vocales, il me le fallait prestement. Je revêtis le masque du mensonge dissimulant ma faim quelle qu’elle soit et reprit en le regardant.

« Je sais que ceci peut être déplacé, mais votre mélodie m’a tellement touché que j’aimerais l’entendre à nouveau. Cette sensibilité dans votre sonate a réussi à m’en rendre admirateur. »

Innocence d’un facies au talent pur, il ria, gêné par ma demande mais comment pouvait-il en être autrement ? Il se reprit et non-content de trouver une oreille attentive à l’émotion de son œuvre me répondit par la positive.

« Si vous y tenez, cela me flatte énormément je ne sais pas si je suis digne de votre intérêt… » il passa une main nerveuse dans ses cheveux corbeau, fixant le pavé sous nos pied avant d’ajouter enhardi, « Mais puisque pour une fois quelqu’un peut se soucier de ma musique, c’est avec un grand plaisir que je vous invite à l’écouter à nouveau. »

Et c’est souriant qu’il m’invita dans l’appartement duquel il venait de sortir. J’avais fais pencher la balance et cette nuit là j’obtins ce que j’avais désiré. Je le suivais, il ne savait pas à quel point mon intérêt était monstrueux. Sans le savoir ce prodige joua l’ultime requiem de son existence, avant que la bête ne fût lâchée.

Le seul souvenir que j’ai conservé de ce mélomane fut ses partitions, encore aujourd’hui elles dorment avec les nombreux morceaux récoltés au fil des siècles. Petit souvenir totalement inutile d’un amuse-gueule divertissant.



« Surface splendide, Intérieur vide...
Tissu de mensonges glissant sur vos pupilles, voile de mirages recouvrant la logique de votre esprit. Monde factice à l’apparence des plus réels, je vous plonge dans un cauchemar qui n’aura de fin qu’à l’ordre de mon bon vouloir. Imbrication d’aberrations, vous êtes perdu dans les murs imaginaires de ce palais des horreurs. Votre souffle devient erratique en réponse à ce qui vous poursuit, la tension monte dans les labyrinthes tordus que vous arpentez. Votre âme est on ne peut plus persuadée de ces persécutions, elle ne se détache pas mais s’ancre dans mon imaginaire. Les blessures subies vous font ressentir la véritable souffrance, celle du corps. En apparence il n’en est rien, la suggestion est un pouvoir si divertissant. Le jeu du chat et de la souris, ou plutôt du tigre et du rat, car la souricières des illusions vous a enfermé. Dans le monde dépourvu de chimère vous êtes juste là assis en face de moi, calme manipulateur de pensées. Votre corps est agité de sursauts tandis que je souris de ce pitoyable spectacle. Le moment le plus intéressant, celui du dénouement. Deux possibilités me sont offertes, celle de la mise à mort, des plus magnanimes ou bien celle de la folie qui vous berce de ces bras. Dans la première alternative, prodiguer la mort dans le sein de mon illusion provoque chez mon sujet une peur bien trop forte pour que son cœur y résiste dans la réalité, l’influence de l’esprit est immense sur un corps. La seconde consiste à sceller le leurre d’un couloir sans fin, après la persuasion que vous y ayez passé plusieurs années le réveil est douloureux. Incompréhension et étonnement un baragouinage inaudible sort de vos lèvres et la démence vous pousse à cesser cette vie infernale. J’avoue que ce don, à défaut de paraitre faussement inutile est très divertissant. Seul un esprit d’acier peut venir à bout de ces fictions, se détacher de l’irréel et ceci est loin d’être chose aisée.

Possession de Sire Eole, je suis pourvu de la faculté, bien moins abstraite de jouer avec les airs. Solidification à loisir, arme invisible transperçant de sa factice immatérialité ma (pauvre ?) victime. Jouet de ma volonté à maitriser la subtilité de cet élément insaisissable. Carcan des vents protecteurs, au prix de ma concentration je modèle le rien, le vide, celui qui nous entoure de son souffle chaque jour depuis la Grande Création.

Je crois que c’est ici que le chemin de mes dons s’achève. Après plus ou moins 7000 ans d’usage, je continue d’affuter ces capacités avec le plaisir d’un gamin qui joue.



« Et En Réalité...
♣ Prénom: Calista (vous croyez pas que je vais vous le dire quand même xD!)
♣ Âge: 18 printemps sonné il y a peu =)
♣ Mot de Passe: F. N. B.
♣ Où as-tu découvert ce forum ? Par un chou dont, par pudeur je tairai le parfum.
♣ Qui se trouve sur ton avatar ? Euh je donne ma langue au loup ^^"
♣ Avis, conseil à donner ? <3 (assez explicite?)
♣ Autres ? Nothing more


Dernière édition par Ferenc Nádasdy Báthory le Lun 30 Aoû - 9:11, édité 20 fois
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Destiny
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MessageSujet: Re: Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé]   Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé] Icon_minitimeVen 20 Aoû - 10:23

Bonjour et Bienvenue chez Comte Bathory ~ Il ne manque plus que votre femme, et nous aurions enfin un couple royal !

Si vous avez la moindre question au sujet de l'univers de Requiem For A Dream, ou à propos de votre royaume, ou les relations avec la famille Andrews, n'hésitez pas à le signaler ! ( Par MP à Ketsia A. Andrews ^w^ )

Bonne chance pour la suite du test =D
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MessageSujet: Re: Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé]   Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé] Icon_minitimeVen 20 Aoû - 13:47

Merci beaucoup.

Pour les questions je n'y manquerai pas mieux vaut se renseigner plutôt que de faire de honteuses bourdes ! Hm je crois d'ailleurs qu'elles ne vont pas tarder ^^'
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Ketsia A. Andrews
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MessageSujet: Re: Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé]   Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé] Icon_minitimeMar 24 Aoû - 11:06

Et voilà, je viens de finir ta fiche n.n !

Je la validerais bientôt, il me semble~ Ton personnage était l'infant d'un sang pur, il est donc de sang noble. Il est plus puissant que les vampires dit normaux, donc il peut avoir un, deux, trois dons en plus ^o^

Donc il y a ceci à ajouter ._. Puis ensuite cela sera bon~
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Jules & Lucas Olsen
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MessageSujet: Re: Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé]   Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé] Icon_minitimeSam 28 Aoû - 18:27

La trop belle fiche ** Welcoooooooooooome !
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Ferenc Nádasdy Báthory

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MessageSujet: Re: Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé]   Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé] Icon_minitimeLun 30 Aoû - 9:12

Merci à vous #^^#

Voilà je crois que j'ai fini *croise les doigts T.T*
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Ketsia A. Andrews
{ . . . P R I N C E . . . Unkind & &" Handsome ...
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MessageSujet: Re: Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé]   Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé] Icon_minitimeLun 30 Aoû - 10:50

Tu es Validé ^o^

Bon rp parmi nous !
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Ferenc Nádasdy Báthory

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MessageSujet: Re: Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé]   Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé] Icon_minitimeLun 30 Aoû - 12:27

Hihi ... chouette! Merci!!!

Mon très cher fils ... à nos joyeuses retrouvailles.

Huhu merci du compliment #^^# *huuug*
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MessageSujet: Re: Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé]   Ferenc Nádasdy Báthory [Terminé] Icon_minitime

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